lundi 19 décembre 2016

NOEL 2016 - AN NEUF 2017



                                                       Fraternel bonjour à chacune et à chacun !



Il a dressé Sa tente parmi nous ! Jn 14
C'est dans l'action de grâce et une joie profonde que je vous présente mes vœux de joyeux Noël et d'Espérance pour l'année 2017 qui arrive à toute vitesse . La transition est rapide, la nouvelle année s'impose avec la rapidité de l'éclair.

En ces derniers jours de 2016, deux amis ont rejoint, très rapidement la Maison d'éternité. Ces départs me touchent vraiment beaucoup. L'un, au Mans, en soins depuis deux ans, l'autre à Château Thierry parti le lendemain d'une opération. Eux, je le souhaite, sont heureux car ils voient ce Dieu de miséricorde et de tendresse, ils vivent dans l'émerveillement et découvrent l'immensité d'un amour qui a conduit le Père à envoyer Son Unique, pour nous révéler qui, Il est, car c'est cela Noël ! Jésus vient « dresser Sa tente au cœur de l'humanité » pour nous révéler l'amour insondable du Père.

Au-delà de ce petit enfant attendrissant, né pauvre pour être libre de tout et à l'égard de tous, il y a ce grand mystère d'un Dieu qui consent à se revêtir de notre humanité, avec toutes ses fragilités hormis le péché. Dans quel but ? Nous attirer à Lui , en nous libérant de notre péché, pour nous permettre de participer à Sa divinité !

Il faut être Dieu pour agir de la sorte ! Il faut être membre de cette famille unique qu'est la Trinité Sainte, pour s'expatrier , alors qu'on dispose du monde ! Pour s'enfermer dans le vêtement étroit de l'humain et en épouser les limites !

Il faut être Dieu pour quitter ce « cocon » trinitaire, de paix, d'amour, de joie, de vérité, d'échange, pour accepter un statut d' émigré, exposé aux rejets de toutes sortes, aux accusations de toutes sortes, aux railleries, cherchant où reposer Sa tête, partageant le repas de pécheurs et allant jusqu'à se laisser manger soi-même pour donner la Vie, la vraie, à ceux qui Le rejettent !

Oui, le premier émigré, le premier déplacé , le premier exilé, n'est autre que notre Maître et Seigneur, Jésus, le Christ ! Il n'est pas une situation humaine qu'Il n'ait épousée ! Nous ne pourrons jamais l'égaler, c'est évident, quel que soit notre degré d'ouverture, notre générosité. Nous pouvons toutefois Lui demander, pour l'année qui vient, d'élargir l'espace de notre cœur comme le dit si bien Isaïe au chapitre 54 :

« Élargis l'espace de la tente; qu'on déploie les tentures de ta demeure; ne les retiens pas, allonge tes cordages, et affermis tes pieux ! »

afin que nos frères en désarrois trouvent un espace chaleureux, quelle que soit leur détresse, pour s'y refaire une santé morale, psychologique, voire physique et repartir joyeux vers des cieux nouveaux et une terre nouvelle, hautement fraternelle, digne de Son Créateur !

Plus notre cœur se dilatera à l'écoute de nos frères et plus nous nous sentirons au large dans notre « propre tente » . Nous entendrons alors le Seigneur nous dire par la bouche de Sophonie « Crie de joie, fille de Sion, pousse des acclamations, Israël, réjouis-toi, ris de tout ton cœur, fille de Jérusalem.
Le Seigneur a levé les sentences qui pesaient sur toi, il a détourné ton ennemi. Le roi d'Israël, le Seigneur lui-même, est au milieu de toi, tu n'auras plus à craindre le mal.
En ce jour-là, on dira à Jérusalem: " N'aie pas peur, Sion, que tes mains ne faiblissent pas ; le Seigneur ton Dieu est au milieu de toi en héros, en vainqueur. Il est tout joyeux à cause de toi, dans son amour, il te renouvelle, il jubile et crie de joie à cause de toi. »

Puisse en effet, le Seigneur «  jubiler et crier de joie » en nous regardant depuis « la lucarne » du ciel, puisse-t-Il exploser de joie à la vue des actes fraternels que nous posons en L'accueillant Lui, le premier déplacé, dans la crèche, dans la personne de nos frères éprouvés, quelle que soit la raison de leur détresse ! Les gagnants ce sera encore nous car la « tente » de notre cœur prendra des dimensions qui nous étonneront !


C'est tout cela que je vous souhaite et je me confie à votre prière pour qu'il en soit de même pour moi. «  Sainte Marie Sainte Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d'enfant,...tendre à la compassion ; un cœur fidèle et généreux qui n'oublie aucun bien et ne tienne rancune d'aucun mal.Faites-moi un cœur doux et humble aimant sans demander de retour, joyeux de s'effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils ;un cœur grand et indomptable, qu'aucune ingratitude ne ferme, qu'aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu'au ciel ! Amen !

L'Ermite

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