XIIIe DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
Année B
(Mc 5, 21-43)
Dieu
n’a pas fait la mort,
il ne se réjouit pas de voir mourir les
êtres vivants.
Il les a tous créés pour
qu’ils subsistent ;
ce qui naît dans le monde est porteur de
vie :
on n’y trouve pas de poison qui fasse mourir.
La
puissance de la Mort ne règne pas sur la terre,
car la justice
est immortelle.
Dieu
a créé l’homme pour l’incorruptibilité,
il a fait de lui
une image de sa propre identité.
C’est
par la jalousie du diable
que la mort est entrée dans le monde
Voilà ce que nous dit en première lecture de la liturgie de ce jour, le Livre de la Sagesse .L'auteur du Livre de la Sagesse n'est ni un théologien, ni un philosophe. Il se propose beaucoup moins de faire l'exposé méthodique d'un système que d'exhorter ses lecteurs à la recherche de la Sagesse et de la vie concrète qu'elle requiert. Son livre est la méditation d'une âme à la foi ardente, l'émouvant appel d'un croyant à ses frères. Dieu a fait l'homme pour l'incorruptibilité, telle est la bonne nouvelle. Après la mort, et sans doute immédiatement, l'âme fidèle continue de vivre, non pas de la survie traditionnelle du chéol, loin de Dieu, mais d'une vie sans fin de bonheur auprès de Dieu.( Extrait de la présentation du Livre de la Sagesse sur le CD ICTUS terme qui signifie Jésus-Christ Fils de Dieu Sauveur)
D'emblée, même après une lecture rapide de l'Evangile de ce jour, en nous appuyant sur le Livre de la Sagesse, nous comprenons que Jésus est venu pour la vie, nous trouvons de nombreuses références dans l'Evangile qui confirment cette assertion :
Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. » (Jn 8)
St Jean, dans son Evangile, évoque quarante huit fois la vie :
Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance. (Jn 10)
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. (Jn 6)
Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. (Jn 6)
Je ne vous donnerai pas les 48 références, je mets toutefois un terme à cette énumération avec ce verset de St Marc où Jésus nous dit bien clairement Que le Père n'est pas le Dieu des morts mais des vivants :
« n'avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au passage du Buisson, comme quoi Dieu lui dit : Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob? Il n'est pas Dieu de morts, mais de vivants. (Mc 12)
Nous sommes créés pour la vie et ce que nous appelons la mort ( personnellement j'évite ce terme) n'est autre que « le passage sur l'autre rive » dont nous parlions dimanche dernier, l'entrée dans la vraie vie, celle qui n'aura pas de fin. C'est Thérèse de Lisieux qui disait : « je ne meurs pas, j'entre dans la Vie » Dès lors, il n'est pas étonnant que Jésus, qui passe en faisant le bien, remette debout et l'esprit et le corps, des personnes qui lui en font la demande. Aujourd'hui nous sommes en présence de deux situations où la vie est en danger et où Jésus intervient .
Mais pourquoi la guérison de cette femme interfère-t-elle dans dans le récit de la fille du chef de la Synagogue ? A mon avis, parce c'est une situation de vie. Que de fois nous sommes occupés à un service et une urgence se présente à laquelle nous répondons pour poursuivre ensuite ce que nous avions laissé en attente ! Il s'agit de la vie au quotidien et Jésus n'y échappe pas dans son humanité !
Et si nous consultons les synoptiques nous trouvons ces mêmes événements exactement dans le même ordre. Nous retrouvons Jésus effectuant le chemin inverse, Il quitte la Décapole et revient en barque en Galilée où une grande foule s'assemble autour de lui.
Jésus
regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla
autour de lui.
Jaïre est un chef dans la synagogue à Capharnaüm, donc une personne respectée, parce qu'il essaie de vivre en conformité avec la loi divine .Comme tel, beaucoup pensent qu'il devrait être épargné de la maladie, lui et les siens . Eh bien non, suivre la loi divine ne garantit pas une vie sans problèmes, ni maladies. Jaïre a sans doute entendu des enseignements de Jésus à la synagogues, peut-être même vu des miracles, aussi, quand il apprend que Jésus est dans la Région l'amour de sa fille le pousse à rencontrer ce Jésus et à Le supplier d'intervenir. Tout notable qu'il est, cet homme tombe aux pieds de Jésus et Lui demande son aide en des termes d'ailleurs surprenants : « Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Jaïre manifeste indéniablement qu'il a une grande estime pour Jésus et les actes de salut qu'Il pose. On peut percevoir dans les termes de son propos une foi certaine dans la capacité de Jésus, puisqu'il Lui demande de venir, chez lui, pour imposer les mains à sa fille, afin qu'elle soit sauvée et qu'elle vive !
Jésus ne tergiverse pas, quelqu'un souffre, quelqu'un s'en remet à Lui, sur le champ,
Jésus part et comme une foule s'était rassemblée autour de Lui, elle emboîte le pas et le presse « au point de l'écraser » dit le texte. Dans cette foule se trouve une femme qui, en toute discrétion, peut-être par timidité, peut-être par gêne , ou parce qu'elle ne se sent pas digne d'approcher Celui que beaucoup appellent déjà Maître, cette femme, va tenter de s'approcher sans bruit, sans se faire remarquer en disparaissant au maximum à ses propres yeux, à ceux de Jésus, à ceux de la foule : Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans…– elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré –… cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement. Elle se disait en effet :« Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait :« Qui a touché mes vêtements ? » Ses disciples lui répondirent :« Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui m’a touché ?” » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela. Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »Certains à cette lecture, seront tentés de voir dans le geste de cette femme, de la superstition, ils la déclareront naïve et se moqueront de la simplicité de ce geste .N'oublions pas ce qui est dit au prophète dans la livre de Samuel :
«Ne prends pas garde à sa figure et à la hauteur de sa taille, car je l'ai écarté. Il ne s'agit pas de ce que l'homme voit; l'homme regarde le visage, mais le Seigneur regarde le cœur.» (1Sam16)
et dans l'évangile, Jésus ordonne :
« Ne jugez point afin de n'être point jugés, (Mt 7)
Nous ne savons pas , nous ne connaissons pas ce que nos frères portent dans leur
cœur, nous ne savons pas ce qui les anime, allons à Lourdes par exemple , n'est-ce pas admirable de voir tous les gestes posés par des frères qui expriment leur attachement , leur foi , leur espérance ? Celui-ci baise le sol de la grotte, d'autres touchent la pierre où la Vierge est apparue, d'autres gravissent le chemin de croix à genoux... autant de gestes et bien d'autres encore qui disent la foi de ces personnes. Alors , ici, rien de déplacé d'autant que cette femme ne pose pas un geste ostensible, c'est tout discrètement, qu'elle s'approche subrepticement pour toucher délicatement le vêtement du Seigneur, elle espère bien passer inaperçue et disparaître dans la foule, mais guérie cette fois. C'est sans compter avec le mystère de Celui qui déplace les foules, c'est Lui qui donne et se donne : « Ma vie, nul ne la prend, mais c'est moi qui la donne C'est pour cela que mon Père m'aime, parce que je donne ma vie pour la reprendre. Personne ne me la ravit, mais je la donne de moi-même; » Jn 10)Une force est sorti de Lui , Jésus veut connaître la personne qui lui fait confiance à ce point, les apôtres pas encore sensibles aux mouvements de la grâce, tentent de détourner Son attention sur la foule qui le presse de toutes parts ! Jésus sait faire la différence entre les mouvements de foule et un acte volontaire, même discret, de quelqu'un qui est là , avec une attente précise, l'esprit déterminé à obtenir ce que son cœur désire et attend fermement. Depuis douze ans, elle est épuisée !
Cette personne qui a tout de suite éprouvé un bien-être , éprouve une certaine crainte à se manifester devant tous, mais elle est loyale et Jésus reste discret sur la raison profonde du geste de cette femme qui se jette à Ses pieds dans un attitude de foi et
d'action de grâce. Au lieu d'être réprimandée comme peut-être elle le craignait, Jésus, devant tous, loue sa grande foi « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. » Quelle densité dans cette brève phrase où sont rassemblées : la foi, la paix et cette guérison tant espérée ! Cette femme aurait pu repartir guérie mais avec un pincement au cœur ayant le sentiment d'avoir « volé » une grâce au lieu de cela, le Seigneur l'appelle « ma fille », loue sa foi vecteur de sa guérison, et lui offre la paix du cœur ! Quelle merveille !Jésus et la femme sont touchés, même avec Jésus, ce n'est jamais à sens unique : la femme est touchée parce qu'elle est reconnue, reçoit la Paix de Jésus et retrouve la santé. Jésus est touché par l'expression de la Foi de cette personne, parce qu'Il est en présence de quelqu'un qui souffre et attend de Lui cette remise en santé tant espérée ! Avons-nous cette foi inébranlable qui attend patiemment le don de Dieu ? Cette femme a attendu douze ans pour rencontrer la Bonne Personne et nous, savons-nous, nous abandonner jusqu'à ce que le Seigneur mette sur notre route la, ou les personnes qui nous permettront d'avancer ? Cette rencontre a légèrement retardé Jésus en route pour imposer les mains à la fille de Jaïre comme cela vient de lui être demandé il parlait encore, quand des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci :« Ta fille vient de mourir. Quel choc pour un père d'entendre semblable nouvelle, il y a de quoi s'effondrer .A l'écoute de cette nouvelle, les pensées doivent se bousculer dans l'esprit de ce père de famille : si cette femme n'avait pas retenu Jésus, si Jésus avait continué sa route ,nous n'en serions pas là... la révolte n'est pas très loin et le rejet de Jésus non plus ! N'est-ce pas notre attitude quand les choses ne marchent pas comme nous le désirons ? Pour les chargés de cette difficile mission, tout est terminé, ils vont même jusqu'à penser et dire : À quoi bon déranger encore le Maître ? » Mais Jésus reste attentif et saisit le message, Il prend le relais en rassurant Jaïre : Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue :« Ne crains pas, crois seulement.» Nous restons dans le domaine de la foi, point commun aux deux situations qui nous occupent . Foi et abandon dans la confiance, c'est ce que Jésus demande. Ne crains pas, sous-entendu « laisse-moi faire » Et Jésus poursuit Sa routeIl ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques. Nous retrouverons ces trois apôtres lors de la Transfiguration :
prenant avec lui Pierre, Jean et Jacques, il monta sur la montagne pour prier. Pendant qu'il priait, l'aspect de son visage devint autre, et son vêtement d'un blanc éblouissant. (Lc 9)
et de l'agonie au Jardin des oliviers
Ils arrivent en un domaine appelé Gethsémani, et il dit à ses disciples : " Demeurez ici tandis que je prierai. " Et il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il commença à sentir de la frayeur et de l'angoisse. Et il leur dit : " Mon âme est triste jusqu'à la mort; restez ici et veillez. (Mc14)
Pourquoi ? Sans doute parce qu'il s'agit là de moments très forts de la vie terrestre de Jésus. Il est important que des témoins puissent en rendre compte le moment venu lors de la résurrection de Jésus pour embraser le monde.
Jésus part donc avec seulement les trois apôtres :
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit :« Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant. L'agitation dont il est question est surtout le fait de la coutume. L'enfant est considérée décédée aussi les connaissances se rassemblent et crient leur « désespoir » avec cris, larmes et lamentations de tous genres. D'où la question de Jésus et sa remarque qui devraient rassurer. Pour Jésus l'enfant dort comme dormait Lazare, comme dorment les chrétiens qui s'endorment dans la Foi pour entrer dans la Vie éternelle « Il parla ainsi, et ajouta: "Notre ami Lazare dort, mais je me mets en route pour le réveiller." Ses disciples lui dirent: "S'il dort, il guérira." Mais Jésus avait parlé de sa mort, et ils pensaient que c'était du repos du sommeil. Alors Jésus leur dit clairement: "Lazare est mort; et je me réjouis à cause de vous de n'avoir pas été là, afin que vous croyiez; mais allons vers lui." (Jn 11)
Mais nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n'ont pas d'espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu amènera avec Jésus ceux qui se sont endormis en lui. (1Th 4)
Or ce n'est pas le cas, il n'est pas pris au sérieux , on se moque ! Jésus n'en tient pas compte, Il prend la décision d'éloigner les pleureurs et de n'entrer dans la chambre qu'avec les parents de l'enfant et Ses trois témoins.
Jésus saisit la main de l’enfant, et lui dit :« Talitha koum »,ce qui signifie :« Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher– elle avait eneffet douze ans.
La fille de Jaïre, comme le fils de la veuve de Naïm Le Seigneur l'ayant vue( la maman), fut touché de compassion pour elle, et il lui dit: " Ne pleurez pas. " Et s'approchant, il toucha le cercueil, et les porteurs s'arrêtèrent; et il dit: " Jeune homme, je te le dis, lève-toi! " Et le mort se dressa sur son séant et se mit à parler; et il le rendit à sa mère. Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu (Lc 7)
comme Lazare "Cette maladie ne va pas à la mort, mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle." (Jn 11) ont été ressuscités pour prolonger leur vie ici-bas, avec leur corps promis à devenir poussière à l'heure du vrai grand
passage dont la vraie victoire n'adviendra qu'au matin de Pâques quand Jésus se lèvera du tombeau pour entrer dans la Gloire de Son Père où l'humanité sera entraînée avec un corps glorifié. Nous serons les mêmes et pas vraiment les mêmes quant à la chair. Nos corps ressuscités participeront du Corps glorieux de Jésus, ce Corps transfiguré, contemplé par Pierre , Jacques et Jean, les témoins choisis par Jésus pour soutenir la foi des frères à l'Heure du Relèvement. On comprend que les témoins de ces grands moments , ces moments uniques et stupéfiants soient frappés d’une grande stupeur. Comme nous le sommes en cet instant où il nous est difficile de bien rendre compte , par des mots souvent figés, ces heures de grâce où le spirituel est entaché de matérialité. Pour s'en approcher il convient d'avoir la foi et de la demander avec force si la nôtre est vacillante ! C'est la Foi qui sauve la femme atteinte d'hémorragies « Ma fille ta foi t'a sauvée » c'est la foi qui est demandée à Jaïre, qui aurait pu désespérer « crois seulement » c'est la foi qui est demandée aux futurs baptisés « croyez-vous En Dieu le Père, en Jésus mort et ressuscité, en l'Esprit Saint ... » ou aux parents, parrain et marraine pour les jeunes enfants. « puisque vous avez tout en abondance, la foi, la Parole, la connaissance de Dieu, » 2ème lectureDevant la stupeur des témoins Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; Certains voient ici le secret messianique c'est-à-dire, que Jésus ne puisse être reconnu comme Messie qu'après la Passion mais, comprenons-le, Jésus, est obligé aussi de se protéger, comme après la multiplication des pains où les gens veulent le faire roi : Mais Jésus savait qu'ils étaient sur le point de venir le prendre de force et faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira, tout seul, dans la montagne. (Jn 6) Jésus reste libre et tient à être libre, les actes qu'Il pose sont des actes de pur amour, de pure compassion, aussi Il s'empresse ici, comme souvent de revenir au cœur de la situation , Il est l'envoyé du Père, Jésus est missionné par le Père pour révéler ce Père débordant d'amour pour l'humanité Il s'empresse ici de ramener les regards et la pensée des uns et des autres en les invitant à revenir à l'essentiel et à l'urgent du moment : nourrir cette fillette qui doit reprendre des forces après l'épreuve : puis il leur dit de la faire manger. Voilà Jésus plein de délicatesse, d'humanité , Jésus proche de chacun de nous jusque dans les questions matérielles de faim et de soif ! « J'ai compassion de cette foule, car voilà déjà trois jours qu'ils restent près de moi, et ils n'ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, de peur que les forces ne leur manquent en chemin. " Les disciples lui dirent: " Où nous (procurer) dans un désert assez de pains pour rassasier une si grande foule? " Jésus leur dit: " Combien de pains avez-vous? — Sept, lui dirent-ils, et quelques petits poissons. " Alors il commanda à la foule de s'asseoir par terre, il prit les sept pains et les poissons, et, après avoir rendu grâces, il les rompit et les donna aux disciples, et les disciples aux foules. Tous mangèrent et furent rassasiés; et des morceaux qui restaient, on emporta sept corbeilles pleines ». (Mt 15)
Celui
qui en avait ramassé beaucoup
n’eut rien de trop,
celui qui
en avait ramassé peu
ne manqua de rien
(Ex repris par 2 Cor)
Je
te dis que si tu crois,
Tu verras la gloire de Dieu.
Je te dis
que si tu crois,
Tu verras la gloire de Dieu.
Tu verras
la gloire de Dieu,
Tu verras la gloire de Dieu,
Je te dis que
si tu crois,
Tu verras la gloire de Dieu.
PAROLE DE DIEU
PAROLE DE VIE
L'Ermite