XXIIe
DIMANCHE
DU
TEMPS ORDINAIRE
(Lc 14, 1.7-14)
Un
jour de sabbat,Jésus était entré dans la maison d’un chef des
pharisiens pour y prendre son repas,et ces derniers l’observaient.
J'emprunte
les notes qui suivent à Béatrice BERUBE Bibliste, parce qu'il me
semble important de bien comprendre ce que représente le sabbat .
Origine
et caractéristique du Sabbat
Il
est très probable que le sabbat ait une origine en dehors d’Israël,
car l’épisode de la manne Ex 16, 22-30 le suppose préexistant à
la législation du Sinaï. Malgré de larges débats au sein des
commentateurs, l’institution sabbatique reste toujours sans
solution. En dépit des hypothèses émises qui ne permettent pas de
prouver l’origine pré-mosaïque du sabbat, la littérature
biblique fournit des données à ce sujet. Dans sa loi, le Décalogue,
Moïse établit un parallélisme entre ce qu’Israël doit faire et
ce que Dieu a fait lors de la création : Tu
te souviendras du jour du sabbat pour le sanctifier […] car en six
jours le Seigneur a fait le ciel et la terre, la mer et tout ce qui
s’y trouve, mais il s’est reposé le septième jour. C’est
pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a consacré Ex
20, 8-11. Ce texte rattache l’obligation du repos sabbatique au
récit du livre de la Genèse où
l'on voit Dieu satisfait de son œuvre, se reposer le septième jour
de la création Gn 2, 1-3 . Dans cette version du
Décalogue, l’institution
du sabbat remonte donc à Dieu lors de la création de l’univers et
de l’être humain.
Ce
qui caractérise le sabbat, c’est qu’il est sanctifié par sa
relation avec le Dieu de l’alliance et qu’il est un élément de
cette alliance Ex 23,12 . C’est ce sens particulier qui en fait une
institution proprement israélite. Le sabbat est le « signe de
l’alliance » entre Dieu et Israël Ex 31, 13-17) qui met Israël à
part. Le
sabbat est un jour saint, un jour « consacré à Dieu »,
une dîme sur le temps, comme les premiers-nés du troupeau Dt 14,23
et les prémices de la récolte Lv 27,30 ; Dt 14,22 sont une
dîme sur le travail des autres jours. C’est pourquoi le sabbat
apparaît comme une clause des différents pactes de l’alliance :
le pacte primitif du Sinaï, le Décalogue ; le pacte de la
fédération des tribus, le Code de l’alliance Ex 23,12 ;31,12-17 ;
34,21, dans la Loi de sainteté Lv 9, 3-30 et dans le Code
sacerdotal Ex 31,12-17 ; Nb 28, 9-10. Le sabbat synthétise
d’une certaine manière l’alliance. Le septième jour est
l’obligation de Yahvé envers son peuple et de ce dernier envers
son Dieu. Par
son travail, l’Israélite imite l’activité du Dieu créateur.
Par le chômage du septième jour, il imite le repos sacré de Dieu.
Ce temps d’arrêt divin propose à chaque membre de la communauté
d’Israël d’accueillir ce moment comme un lieu de rencontre et
d’alliance avec le Seigneur son Dieu et avec les autres. Le
sabbat est un contrat pour toujours
Ex 31,16 ; Is 24,2
Après
la destruction du Temple et pendant l’Exil, des prophètes
reviennent sur le thème du sabbat. Ézéchiel rappelle qu’il est
le signe d’alliance entre Dieu et son peuple 20,12-20 qu’il
appartient à Dieu 20 12-13, 20, 21-24 ; 22,26, 23, 38, 44,24 et
qu’il doit être sanctifié/béni 20,20 ; 44,24 Quant au
Troisième Isaïe, ce prophète lie l’observation du sabbat à
l’alliance 56, 4-6
Après
le départ de Jésus, quoique les chrétiens aient été enracinés
dans l’ancien peuple de Dieu et alliés à lui, ils ont fait du «
huitième jour » le premier de tous les jours Ac 20,7 ; Ap 1-10
le jour du Seigneur. Dans cette perspective nouvelle, l’ancien
sabbat juif acquiert une signification figurative. Ainsi, comme le
relate saint Thomas d’Aquin, « le sabbat qui représente la
première création a été remplacé par le dimanche, qui rappelle
la nouvelle création inaugurée par la résurrection du Christ » .
Quant au sabbat, notre samedi, il ne contient plus qu’une valeur
figurative, celle du repos céleste He 4, 1-11 ; Ap 14-13
Béatrice
Bérubé
C'est
le troisième repas de Jésus chez un Pharisien et l'évangéliste le
situe un jour de Sabbat. Nous savons mieux à présent ce que
représente ce jour dans la vie du Peuple d'Israël, mais nous
ignorons peut-être la multiplication des interdits accumulés avec
le temps et qui font oublier l'essentiel : l'amour fraternel !
Au fil du temps, le rite passe avant
l'amour , Jésus en a fait plusieurs
fois la cuisante expérience :
Il
arriva, un jour de sabbat, qu'il traversait des moissons, et
ses disciples arrachaient et mangeaient les épis, en les frottant
dans leurs mains. Quelques Pharisiens dirent: " Pourquoi
faîtes-vous ce qui n'est pas permis le jour du sabbat? " Jésus
leur répondit: " N'avez-vous pas même lu ce que fit David,
lorsqu'il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui: comment il
entra dans la maison de Dieu, prit les pains de proposition, en
mangea et en donna à ceux qui étaient avec lui, alors qu'il n'est
permis d'en manger qu'aux prêtres seuls? " Et il leur disait: "
Le Fils de l'homme est maître du sabbat. (Luc 6)
L'homme
partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la
santé. Et les Juifs se mirent à poursuivre Jésus
parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat. Jésus leur
déclara : « Mon Père, jusqu'à maintenant, est toujours à
l’œuvre, et moi aussi je suis à l’œuvre. » C'est pourquoi,
de plus en plus, les Juifs cherchaient à le faire mourir, car non
seulement il violait le repos du sabbat, (Jean 5)
Les
scribes et les pharisiens observaient Jésus afin de voir s'il ferait
une guérison le jour du sabbat ;
ils auraient ainsi
un motif pour l'accuser.
Mais il connaissait leurs pensées, et il dit à
l'homme qui avait la main paralysée : « Lève-toi, et reste debout
devant tout le monde. » L'homme se leva et se tint debout. Jésus
leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du
sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou
de la perdre ? » Alors, promenant son regard sur eux tous, il
dit à l'homme : « Étends ta main. » Il le fit, et sa main
redevint normale. (Luc 6) Et nous pourrions
continuer !
Ce
qui nous dérange dans ce premier verset de l’Évangile de ce jour
c'est cette précision :,et
ces derniers l’observaient.Jésus
est invité,
Il
se mêle naturellement aux convives, les Pharisiens présents sont
loin d'être naturels et d'accueillir Jésus en ami. Comme ils n'en
ont que trop l'habitude « ils
épient Jésus »
pour trouver la faille qui leur permettra de L'accuser auprès des
autorités du Pays ! Ils profitent de toutes les circonstances ,
comme le dit si bien l’Évangile, pour
mettre Jésus à l'épreuve
. Jésus le sait, Jésus le sent , Jésus en a l'expérience, les
Pharisiens aussi ! En effet Jésus vient de guérir un malade et
de poser la question qui fâche au groupe présent :
Justement,
un homme atteint d'hydropisie était là devant lui. Jésus s'adressa
aux docteurs de la Loi et aux
pharisiens pour leur demander : «
Est-il permis, oui ou non, de faire
une guérison le jour du sabbat ? »
Ils gardèrent le silence. Jésus saisit alors le malade, le guérit
et le renvoya. Puis il leur dit : «
Si l'un de vous a son fils ou son bœuf qui tombe dans un puits, ne
va-t-il pas l'en retirer aussitôt, le jour même du sabbat ? »
Et
ils furent incapables de trouver une réponse. (Luc 14)
Ces
hommes habitués à réfléchir connaissaient la réponse, n'en
doutons pas, mais ils étaient coincés par leur propre manière
d'interpréter les textes et ce n'est pas la première fois qu'ils
sont embarrassés, eux, les prêtres, les docteurs, par la Sagesse de
Jésus . Rappelons-nous ce jour où Jésus enseigne au Temple :
«
Par quelle autorité
fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ?
» Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une
question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi
aussi, par quelle autorité je fais cela : Le baptême de Jean, d’où
venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Ils
faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : “Du
ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à
sa parole ?” Si nous disons : “Des hommes”, nous devons
redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. » Ils
répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! »
Mat 21
Jésus,
qui connaît le fond des cœurs ne se laisse pas berner, Il sait,
Lui, à quel point il leur est difficile de se laisser convertir à
l'unique Vérité . Jésus est la Liberté par excellence, Il va Son
chemin, sans craindre les représailles. Jésus « écoute »
le Père qui Lui parle sans cesse, et Il accomplit Son œuvre sans se
soucier des répercussions, Il avance. Un film de Paolo Pasolini, je
crois, manifeste particulièrement cette marche ininterrompue d'un
Jésus qui va de l'avant sans
regarder ni derrière, ni autour ,
JESUS AVANCE !
Si
Jésus est observé de près aujourd'hui c'est qu'Il vient de guérir,
et Il a osé le faire lors du Sabbat et avant ce repas de fête du
Sabbat. Les Pharisiens s'attendent à tout !
Mais
arrêtons-nous quelques instants sur l'impact de ces quelques mots,et
ces derniers l’observaient.dans nos vies
personnelles ! Sommes-nous indemnes de tels comportements ?
N'avons-nous pas cette fâcheuse tendance à observer nos frères,
surtout ceux qui ne nous reviennent pas, pour les dénigrer,
interpréter leurs faits et gestes et les partager malicieusement
avec ceux qui, comme nous, ne les apprécient pas ? Apprenons à
bien lire l’Évangile, en le laissant nous questionner et surtout
nous purifier. Accepter de s'interroger, c'est permettre à Jésus de
nous regarder avec amour pour nous sortir de nos bourbiers cachés !
Après ce petit exercice de descente en nous mêmes, libérés de nos
préjugés, nous sommes prêts à entendre la Parabole qui suit et
veut nous entraîner plus loin encore !
Jésus
dit une parabole aux invités lorsqu’il remarqua comment ils
choisissaient les premières places, si les
Pharisiens observent d'un œil inquisiteur, Jésus voit et constate .
Il ne cherche pas à dire « des messes basses » à
murmurer avec Ses compagnons d'un œil fureteur, non , Il prend
Ses responsabilités et d'une façon imagée, Il dit ce qu'Il voit et
suggère ce qui serait souhaitable pour le bon déroulement du repas
dans un climat apaisé ! Toutes les occasions sont bonnes , pour
Jésus, d'enseigner le « vivre dans l'amour » le vivre
« dans l 'humilité » dans le respect du frère :
il
leur dit :« Quand quelqu’un t’invite à des noces,ne
va pas t’installer à la première place,de peur qu’il ait invité
un autre plus considéré que toi.Alors, celui qui vous a invités,
toi et lui,viendra te dire : ‘Cède-lui ta place’ ;et,
à ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la dernière place.
Au contraire, quand tu es invité,va te mettre à la dernière
place.Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira :‘Mon
ami, avance plus haut’,et ce sera pour toi un honneur aux yeux de
tous ceux qui seront à la table avec toi. En
effet, quiconque s’élève sera abaissé ;qui s’abaisse sera
élevé. » Ne
retrouvons-nous pas , à l'écoute de cette Parabole , comme un
parfum du
Magnificat, et notamment dans ce dernier verset ?
quiconque
s’élève sera abaissé ;qui s’abaisse sera élevé. Marie
, la toute simple, la toute petite, l'humble servante du Seigneur,
celle qui dit oui en faisant confiance ne chante-t-elle pas :
« Il
s’est penché sur son humble servante. Il renverse les puissants de
leurs trônes, il élève les humbles. »Lc 1 C'est
tout l'enseignement de Ben Sirac le Sage dans la première lecture :
Mon
fils, accomplis toute chose dans l’humilité,
et tu seras aimé plus qu’un bienfaiteur.
Plus tu es grand, plus il faut t’abaisser :
tu trouveras grâce devant le Seigneur.
Grande est la puissance du Seigneur,
et les humbles lui rendent gloire.
La condition de l’orgueilleux est sans remède,
car la racine du mal est en lui.
Qui est sensé médite les maximes de la sagesse ;
l’idéal du sage, c’est une oreille qui écoute.
et tu seras aimé plus qu’un bienfaiteur.
Plus tu es grand, plus il faut t’abaisser :
tu trouveras grâce devant le Seigneur.
Grande est la puissance du Seigneur,
et les humbles lui rendent gloire.
La condition de l’orgueilleux est sans remède,
car la racine du mal est en lui.
Qui est sensé médite les maximes de la sagesse ;
l’idéal du sage, c’est une oreille qui écoute.
Rien
n'échappe à Jésus, et, encore moins, la bousculade pour se placer
au mieux. Lui, le Fils éternel du Père , Lui «
de condition divine qui n'a pas retenu ce qui l'égalait à Dieu
mais s'est anéanti se faisant Serviteur » ressent
douloureusement cette prétention de la course à la meilleure place
. Jésus veut ouvrir les yeux des Pharisiens, Il cherche à leur
faire prendre conscience, ici comme ailleurs, de leurs incohérences
« eux qui disent et ne font pas ! »
qui s'estiment au point de se juger supérieurs aux autres et de
s'attribuer la place qu'ils jugent leur revenir de droit. Ils
n'attendent pas de recevoir d'un autre, en l’occurrence du maître
de maison,non, ils s'octroient eux -mêmes ce à quoi ils croient
avoir droit ! Sans doute ferment-ils les yeux et les oreilles
sur les recommandations du Livre des Proverbes :
«
Ne fais pas l’arrogant devant le roi et ne te tiens pas dans
l’entourage des grands. Car mieux vaut qu’on te dise : Monte ici
! que de te voir humilié devant un notable. »
(Pr
25, 6-7)
ou
Ben Sirac :
«
Quand un puissant t’invite, reste à l’écart et son invitation
n’en sera que plus pressante. Ne te précipite pas, de peur d’être
repoussé, ne te tiens pas trop loin, de peur d’être oublié. »
(Si 13, 9-10).
Jésus
qui reçoit tout du Père, Jésus, qui est venu « non pour être
servi mais pour servir » cherche encore et toujours, non à
humilier mais à éveiller, Jésus qui donne Sa vie, qui est venu
pour cela, n'a d'autre aspiration que de leur apprendre, de nous
apprendre, à vivre en frères ! La conclusion ce ces versets
peut nous paraître brutale en réalité, elle traduit l'esprit de
Jésus :
Amen,
je vous le dis : Parmi les hommes, il n'en a pas existé de plus
grand que Jean Baptiste ; et cependant le plus petit dans le Royaume
des cieux est plus grand que lui. (Mt 11)
Mais
celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le
plus grand dans le Royaume des cieux. (Mt18)
Celui
qui m'accueille accueille aussi celui qui m'a envoyé. Et celui
d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est
grand. » (Lc 9)
Jésus
s’adresse ensuite au chef pharisien qui l’invite, et critique sa
manière de pratiquer les repas de sa confrérie.
Jésus
disait aussi à celui qui l’avait invité :« Quand tu
donnes un déjeuner ou un dîner,n’invite pas tes amis, ni tes
frères,ni tes parents, ni de riches voisins ;sinon, eux
aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en
retour. Au contraire, quand tu donnes une
réception,invite des pauvres, des estropiés,des boiteux, des
aveugles ;heureux seras-tu,parce qu’ils
n’ont rien à te donner en retour :cela te sera rendu à la
résurrection des justes. »
N'est-ce
pas un invitation à participer au Royaume qu'Il est venu instaurer
et que Saint Paul a parfaitement bien compris :
Considérez
en effet votre vocation, mes frères; il
n'y a parmi vous ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de
puissants, ni beaucoup de nobles. Mais ce que le monde tient pour
insensé, c'est ce que Dieu a choisi pour confondre les sages;
et ce que le monde tient pour rien, c'est ce que Dieu a choisi pour
confondre les forts; et Dieu
a choisi ce qui dans le monde est sans considération et sans
puissance, ce qui n'est rien, pour réduire au néant ce qui est,
afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu.
Or c'est par lui que vous êtes dans le Christ-Jésus, lequel, de par
Dieu, a été fait pour nous sagesse, et justice, et sanctification,
et rédemption, afin que, selon le mot de l’Écriture, "
celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. (1Co 1)
Voilà
ce que Jésus est venu révéler, voilà ce qu'Il souhaite faire
découvrir aux Pharisiens, voilà ce à quoi Il nous appelle ;
notre seule Gloire c'est d'être membres de Son Corps, c'est d'être
invités à travailler pour qu'avance le Royaume, qu'Il grandisse
jusqu'aux extrémités de la terre !
Béni
soit le Seigneur :
il élève les humbles.
il élève les humbles.
Les
justes sont en fête, ils exultent ;
devant la face de Dieu ils dansent de joie.
Chantez pour Dieu, jouez pour son nom.
Son nom est Le Seigneur ; dansez devant sa face.
devant la face de Dieu ils dansent de joie.
Chantez pour Dieu, jouez pour son nom.
Son nom est Le Seigneur ; dansez devant sa face.
Père
des orphelins, défenseur des veuves,
tel est Dieu dans sa sainte demeure.
À l’isolé, Dieu accorde une maison ;
aux captifs, il rend la liberté.
tel est Dieu dans sa sainte demeure.
À l’isolé, Dieu accorde une maison ;
aux captifs, il rend la liberté.
Tu
répandais sur ton héritage une pluie généreuse,
et quand il défaillait, toi, tu le soutenais.
Sur les lieux où campait ton troupeau,
tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre.
et quand il défaillait, toi, tu le soutenais.
Sur les lieux où campait ton troupeau,
tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre.
Psaume
68
L'ermite