FÊTE DE LA SAINTE FAMILLE
Année B
(Lc 2, 22-40)
À bien des reprises,
Dieu, dans le passé,
a parlé à nos pères par les prophètes ;
à la fin, en ces jours
où nous sommes,
il nous a parlé par son Fils.
Alléluia.
(cf. He 1, 1-2)
Depuis quand l’Église célèbre t-Elle la fête de la Sainte Famille ?
Le dimanche après Noël (ou le 30 décembre si Noël tombe un dimanche), on célèbre la sainte Famille: Jésus, Marie et Joseph, le modèle de la vie familiale pour les chrétiens.Si la fête ne s'étendit à l'Église universelle qu'en 1921, c'est qu'elle était tributaire du culte relativement récent (XVe) rendu à saint Joseph. Or, à partir de la vénération envers les saints parents du Christ, on prit conscience aux XVIe et XVIIe siècles de la fonction sociale des familles chrétiennes et de l’œuvre de sanctification qui s'opérait par elles. En effet, il n'est question de la 'Sainte Famille', dans l'Église, que depuis la première moitié du XVIIe siècle. Rien d'étonnant puisque le mot 'famille' désignait autrefois, outre les deux parents et leurs enfants, toute la parenté, même les serviteurs. Il fallut que le sens se restreigne au père, à la mère et aux enfants pour permettre la naissance, puis l'essor, de cette dévotion.
Rattachée en 1969 à l'octave de Noël, cette fête a été pourvue de trois séries de lectures, dont les évangiles se réfèrent à la Fuite en Égypte (année A), à la Présentation au Temple (année B) et au Recouvrement de Jésus dans le Temple par Marie et Joseph (année C).
(commentaires sur le site du Carmel en France, fête de la Sainte Famille)
Le Dimanche dans l'Octave de la Nativité du Seigneur, ou, à défaut, le 29 décembre. Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, qui est proposée en exemple aux familles chrétiennes et dont on invoque l'assistance.
Martyrologe romain
Que retiendrons nous de l'introduction de cette péricope ? Je laisse de côté tout le rituel qui entoure la naissance d'un enfant à l'époque de Jésus pour ne souligner que la simplicité de Sainte Marie et Saint Joseph. Ils auraient pu prétendre à un traitement privilégié et se soustraire aux coutumes et aux lois de leur époque et notamment à celles de leur religion . L'une et l'autre, n'ont-ils pas bénéficié d'une visite éminente qui pourrait leur laisser envisager un traitement de faveur, et notamment, une dispense spécifique à leur situation de parents choisis par Dieu Lui-même, pour permettre à Son Fils Bien-Aimé, de se développer et de se préparer à Sa Mission ?
Ne sommes-nous pas enclins à faire valoir nos relations, notre ascendance ou nos relations, pour obtenir tel ou tel privilège. « Je suis fille, fils de ...sœur, frère de...nièce, neveu, cousine , cousin … Monseigneur Untel est un ami etc
Dans une situation embarrassante, n'ai-je jamais tenté de me recommander de telle connaissance, pour faire disparaître une contravention, obtenir un poste, me dispenser d'une mutation qui ne me convenait pas, inventer une maladie imaginaire pour échapper à un déplacement... »
« Lorsque s'achève son temps de purification, (la femme) pour un fils ou pour une fille, elle amène au prêtre, à l'entrée de la tente de la rencontre, un agneau âgé d'un an, pour un holocauste, et un pigeon ou une tourterelle, servant à un sacrifice pour le péché; le prêtre les présente devant le Seigneur, et quand il a fait sur elle le rite d'absolution, elle est purifiée de sa perte de sang. " Telles sont les instructions concernant la femme qui accouche d'un garçon ou d'une fille. (Lv 12)
L'offrande , agneau ou tourterelle, était proportionnée à la situation sociale . Laïcs et consacrés nous sommes invités à réfléchir à notre façon de nous comporter dans le monde qui est le nôtre.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples :lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère :« Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – :ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
Quatre éléments attirent mon attention et ma réflexion dans ce paragraphe :
Syméon était un homme juste et religieux qui attendait la Consolation. Syméon était un homme JUSTE donc ajusté à la volonté du Seigneur, à l'écoute de Ses attentes et capable de reconnaître Sa voix à l'intime de son être. Un homme religieux c'est-à-dire relié à Dieu , en lien étroit par la pensée et le cœur cherchant à Le suivre dans tout ce qui élève et fait grandir comme Michée le décrit au ch.4 de son Livre : « Il arrivera à la fin des jours, que la Montagne de la maison du Seigneur sera établie au sommet des montagnes, et élevée au-dessus des collines. Et sur elle les nations afflueront. Et des peuples nombreux viendront et diront; Venez, montons à la montagne du Seigneur, et à la maison du Dieu de Jacob; Il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers. " Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole du Seigneur. Il sera l'arbitre de nations nombreuses, et le juge de peuples puissants, jusqu'au loin. Ils forgeront leurs épées en socs de charrue, et leurs lances en faucilles; une nation ne lèvera plus l'épée contre l'autre, et l'on n'apprendra plus la guerre....Car tous les peuples marchent chacun au nom de son dieu; et nous, nous marchons au nom du Seigneur notre Dieu, toujours et à jamais. (Mi 4)
- Un homme de désir puisqu'il ATTENDAIT La Consolation d'Israël, donc le Messie Sauveur annoncé depuis des siècles ! Celui qui viendrait panser les plaies du Peuple , Celui qui prendrait soin des opprimés, le vaillant guerrier qui réparera Jérusalem, …
« Prends Courage, ô mon peuple, souvenir d'Israël ! Vous avez été vendus aux nations, non pour la ruine; Mais parce que vous avez excité la colère de Dieu, Vous avez été livrés aux oppresseurs, … Regarde, Jérusalem, du côté de l'Orient, Et vois la joie que Dieu t'envoie. Car voici qu'ils reviennent tes fils que tu as vus partir, Ils reviennent tous ensemble de l'Orient à l'Occident à la voix du Saint, Se réjouissant de la gloire de Dieu. » (Ba 4)
Attendons humblement sa consolation, et il vengera notre sang sur nos ennemis qui nous affligent; il humiliera toutes les nations qui s'élèvent contre nous, et il les couvrira de confusion, lui, le Seigneur notre Dieu. Judith 8
l’Esprit Saint était sur lui .Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Et nous avons à l'esprit un certain nombre de situations qui décrivent l'action de l'Esprit Saint dans un cœur à l'écoute, le dernier étant Son irruption dans la vie de la toute jeune MarieQuand ils arrivèrent à Guivéa, une bande de prophètes venait à sa rencontre. Alors l'esprit de Dieu fondit sur lui, et il entra en transe avec eux. Toutes ses anciennes connaissances le virent: il faisait le prophète, avec des prophètes! On se dit dans le peuple: " Qu'est-il donc arrivé au fils de Qish ? Saül est-il aussi parmi les prophètes ? (1S 10)
Alors l'esprit de Dieu s'empara du prêtre Zekarya, fils de Yehoyada, qui se dressa contre le peuple et lui dit: " Ainsi parle Dieu: Pourquoi, vous, transgressez-vous les préceptes du Seigneur ? (2Ch 24)
Je l'ai rempli de l'esprit de Dieu pour qu'il ait sagesse, intelligence, connaissance et savoir-faire universel: création artistique, travail de l'or, de l'argent, du bronze, ciselure des pierres de garniture, sculpture sur bois et toutes sortes de travaux. (Ex 31)
L'Esprit me souleva et m'emmena en Chaldée, vers les déportés; cela se passait en vision, sous l'effet de l'Esprit de Dieu. La vision que j'avais contemplée s'éleva au-dessus de moi. (Ez 11)
La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l'abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux. Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres. (Gn 1)
Levant les yeux, il vit le peuple qui campait, rangé par tribus. L'esprit de Dieu vint sur lui, et il prononça ces paroles prophétiques : « Oracle de Balaam, fils de Béor, oracle de l'homme au regard pénétrant, (Nb 24)
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient
l’enfant Jésus . Nous posons parfois des actes dont nous osons nous attribuer le mérite, d'autres fois nous appelons cela pressentiments, voire prémonitions . Si nous sommes vraiment croyants, si nous n'avons pas peur d'exprimer et de manifester notre appartenance alors nous ne craindrons pas de dire l'Esprit Saint m'a inspiré telle action, telle pensée … car tout vient de Lui .« L'Esprit que vous avez reçu ne fait pas de vous des esclaves, des gens qui ont encore peur ; c'est un Esprit qui fait de vous des fils ; poussés par cet Esprit, nous crions vers le Père en l'appelant : « Abba ! » C'est donc l'Esprit Saint lui-même qui affirme à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » (Rm 8)
Sans Lui, nous ne saurions bouger le petit doigt ! Si Syméon arrive au Temple en même temps que la Sainte Famille c'est bien sous l 'INSPIRATION de l'Esprit ! Pourquoi à ce moment et pas une heure après ou une heure avant ? Si nous vivions sérieusement dans la mouvance de l'Esprit de Dieu RIEN ne pourrait nous ébranler ! Saint François d'Assise dit cela quelque part dans Sagesse d'un Pauvre : « si nous avions la foi, rien ne nous ébranlerait »
« N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon? Ses sœurs ne sont-elles pas ici, chez nous? " Et il était pour eux une pierre d'achoppement. Jésus leur dit : " Un prophète n'est sans honneur que dans sa patrie, dans sa parenté et dans sa maison. " Et il ne put faire aucun miracle », (Mc 6)
Ils ont buté contre la pierre d'achoppement, selon qu'il est écrit: Voici que je pose en Sion une pierre d'achoppement, un roc qui fait tomber; mais celui qui croit en lui ne sera pas confondu. (R 9)
Heureusement d'autres se mettront en route au premier signe, au premier appel :"
« Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. " Eux aussitôt, laissant leurs filets, le suivirent. » (Mt 4)
Quant au glaive annoncé il faudrait être totalement dépourvu de sensibilité pour ne pas se laisser toucher par la douleur d'une Maman comme la Vierge Marie qui suit son Fils jusqu'à sa mise au tombeau . On est maman dans toutes les fibres de son être et je pense à cet instant, à Mme Monique HENRY dont le fils Jonathann s'est rendu coupable d'un crime affreux et qui a répété au monde entier : « ce qu'il a fait est très mal mais je resterai sa maman, je ne l'abandonnerai pas ! » Croyante ou pas, voilà un magnifique témoignage de l'Esprit qui anime une personne ! Car croyant ou pas, l'Esprit Saint nous habite Il est notre Lumière, notre Inspirateur !
Voici ce qu'écrit le Frère François CASSINGENA-TREVEDY moine de l'Abbaye St Martin de Ligugé :
La fracture la plus profonde, la plus sourde, la plus meurtrière surtout, qui se laisse pressentir sur maints indices, à l'horizon proche de notre Histoire mondiale, se fera à propos de Jésus Christ, de ce signe de contradiction par excellence qu'est Jésus Christ, puisque aussi bien c'est comme tel qu'Il a été introduit sur la scène universelle et qu'Il a été prédit à Ses intimes. Encore beaucoup tomberont-ils victimes d'une violence aveugle, à cause de ce signe qui l'ont évacué depuis longtemps de leur existence concrète et de leur système de références spontanées.
Oui, beaucoup seront abattus sur le seul critère de leur solidarité présumée avec ce signe alors même qu'ils le renient en pratique ou de la façon la plus officielle, englobés qu'ils seront malgré eux, dans la haine que s'attirent ceux qui se réclament ouvertement de Lui. Les temps à venir produiront cette nouveauté, cette étrangeté que représentent des martyrs sans confession. C'est que L'Histoire ne s'écrit pas seulement dans des livres tranquilles « avant' » ou « après Jésus Christ », mais dans les institutions, dans les événements, dans le jeu dramatique des grandes forces à l’œuvre, pour ou contre Jésus Christ. Cet Homme-là s'appelle Homme des douleurs Is 53, 3 »Il était méprise et abandonné des hommes, homme de douleurs et familier de la souffrance, comme un objet devant lequel on se voile la face; en butte au mépris, nous n'en faisions aucun cas. , non seulement parce qu'Il a souffert, mais parce qu'Il est et demeure le point névralgique de l'Histoire Universelle.
Dans le second paragraphe c'est une femme dont l'Histoire biblique garde le souvenir, une femme âgée qui ne s'éloigne pas du Temple :
Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en
âge ;après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.Anne dont le prénom signifie « grâce », après son veuvage, ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Restée seule , cette femme consacre sa vie à la prière, elle demeure à l'écoute de son Seigneur aussi n'est-il pas surprenant que l'Esprit Saint la trouve disponible pour la guider au juste moment à l'endroit de la merveilleuse rencontre qui lui permettra de laisser exploser sa joie dans des paroles de louange.
Oui, Jésus, vient nous libérer, mais c'est de nos enfermements, de notre péché ! Jésus veut faire de chacune et de chacun, des êtres libres capables de bien choisir, d'aimer vraiment. Si l'humanité agit ainsi il n'y aura plus ni occupés , ni occupants mais des hommes et des femmes qui vivront la fraternité universelle, qui répandront la paix chantée et annoncée par les anges, la nuit de Noël : Gloire à Dieu, Paix aux hommes , Joie du ciel sur la terre !
Syméon, Anne, servent Dieu de tout leur cœur mais à la manière de l'Ancienne Alliance à la lumière de laquelle ils sont nés et ont grandi . Avec Jésus nous passons à l'ère évangélique, l'ère de l'Amour ! Mais à quel prix :
Il a plu au Seigneur de le briser par la souffrance; mais quand son âme aura offert le sacrifice expiatoire, il verra une postérité, il prolongera ses jours, et le dessein du Seigneur prospérera dans ses mains. A cause des souffrances de son âme, il verra et se rassasiera. Par sa connaissance le juste, mon Serviteur, justifiera beaucoup d'hommes, et lui-même se chargera de leurs iniquités. C'est pourquoi je lui donnerai sa part parmi les grands; il partagera le butin avec les forts. Parce qu'il a livré son âme à la mort et qu'il a été compté parmi les malfaiteurs; et lui-même a porté la faute de beaucoup, et il intercédera pour les pécheurs. (Is 53)
Et nous, sommes-nous des assidus de la prière ? Savons-nous prendre chaque jour un temps de rencontre avec le Seigneur de nos vies ? Nous savons l'appeler au secours, mais nous arrêtons-nous pour le remercier, le louer gratuitement, lui exprimer notre amour, notre attachement ?
Anne parlait de Jésus et nous avec discernement mais avec foi, savons-nous parler de Jésus, savons-nous témoigner de Sa présence agissante, efficace, dans nos vies, dans le monde ?
Quand Marie et Joseph eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait ,rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
Sainte Marie et Saint Joseph ne s'attardent pas au Temple, ils ne cherchent pas à pavaner, le rite accompli, discrètement ils retournent à leur domicile pour y vivre la vie de Monsieur et Madame Tout - Le - Monde, sans aucun particularisme, veillant simplement sur l'enfant qui leur est confié !
Nos enfants nous sont confiés pour les conduire à maturité en leur mettant entre les mains les outils qui leur permettront de tenir debout :
“Vos
enfants ne sont pas vos enfants
Ils
sont les filles et les fils
De
l’appel de la vie à elle-même.
Ils
viennent à travers vous, mais non de vous
Et
bien qu’ils soient avec vous,
ils
ne vous appartiennent pas.
Vous
pouvez leur donner votre amour, votre soin, votre temps,
Mais
non pas vos pensées
Car
ils ont leurs pensées propres.
Vous
pouvez accueillir leur corps
Mais
pas leurs âmes
Car
leurs âmes habitent la maison de demain
Que
vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous
pouvez vous efforcer d’être comme eux
Mais
ne tentez pas de les faire comme vous
Car
la vie ne va pas en arrière,
Ni
ne s’attarde avec hier
Vous
êtes les arcs par qui vos enfants
Comme
des flèches vivantes sont projetés.
L’archer
voit le but sur le chemin de l’infini
Et
il vous tend de sa puissance
Pour
que ses flèches puissent voler vite et loin.”
Khalil Gibran
Prière du pape François à la Sainte Famille, en conclusion de l’exhortation apostolique « Amoris Laetitia » (La joie de l’amour »).
Jésus,
Marie et Joseph
en vous, nous contemplons la splendeur de l’amour
vrai,
en toute confiance nous nous adressons à vous.
Sainte
Famille de Nazareth,
fais aussi de nos familles
un lieu de
communion et un cénacle de prière,
d’authentiques écoles de
l’Évangile
et de petites Églises domestiques.
Sainte
Famille de Nazareth,
que plus jamais il n’y ait dans les
familles
des scènes de violence, d’isolement et de division
;
que celui qui a été blessé ou scandalisé
soit, bientôt,
consolé et guéri.
Sainte Famille de Nazareth,
fais prendre
conscience à tous
du caractère sacré et inviolable de la
famille,
de sa beauté dans le projet de Dieu.
Jésus, Marie et
Joseph,
Écoutez, exaucez notre prière
Amen !
L'Ermite