QUATRIEME
DIMANCHE DE CAREME
(Jn 9, 1-41
IL
VOYAIT !
Dimanche
dernier nous avons essayé de suivre Jésus dans ce très beau et
surprenant dialogue avec cette femme Samaritaine qui n'inspirait
guère le respect et qui, au terme de la RENCONTRE devint
missionnaire de la Bonne Nouvelle : NE SERAIT-IL POINT LE
CHRIST ?
Aujourd'hui,
nous sommes en présence d'un très long épisode de l’Évangile
selon Saint Jean sur l'aveugle de naissance .
A notre
naissance, nous sommes TOUS, aveugles, sourds, muets, grabataires,
c'est l'éducation qui nous ouvre à la vie ! Nos parents nous
apprennent à regarder et voir les choses, à leur donner un nom, à
écouter pour entendre, à nous tenir debout pour marcher et
avancer. L'aveugle, dont il est question ici, est intrinsèquement
ainsi, l'éducation n'a aucune chance de l'éveiller, il est
handicapé à vie. Cependant, une rencontre unique va le combler !
Je
divise en six séquences cet épisode évangélique. Après Jésus
bien sûr, le personnage principal que nous retrouvons, dans
chacune de ces séquences,ou presque, est l'aveugle de naissance, qui, sur
l'intervention de Jésus découvre la lumière et la LUMIERE !
Jésus,
un homme aveugle, les disciples : Jésus,
parce qu'Il sait regarder, voit ! Et que voit-il ? Un homme
aveugle de naissance qui mendie. A cette époque la maladie et plus
encore l'infirmité sont vues comme une punition de Dieu , d'où la
question des disciples et la réponse claire de Jésus.
PAUL
CLAUDEL écrit: "Dieu
n'est pas venu supprimer la souffrance, il n'est même pas venu pour
l'expliquer. Il est venu pour la remplir de sa présence"
(Le
Heurtoir,
p. 33) Il est venu la vivre
avec nous, à nos côtés.
Il s'est fait solidaire de nos souffrances. Il est même venu les
prendre sur lui.
Par
rapport au lien entre la souffrance et le mal commis, Jésus confirme
que la souffrance n'est pas forcément une conséquence directe des
fautes humaines Il ne niera pourtant pas tout lien entre la
souffrance et le mal moral, Jésus lui-même endurera les pires
tourments, victime innocente de la malice des hommes.
Il
y a dans le message de Jésus, d'une part, une invitation à lutter
contre la souffrance et, d'autre part, un appel à
accepter sa propre souffrance. On retrouvera ce double aspect, qui
sera précisé, dans l'attitude du Christ face à la souffrance.
Quand
Il rencontre des personnes en souffrance, Jésus intervient pour les
soulager, que cette souffrance soit morale ou physique.Il précise
ici qu'Il doit travailler « aux œuvres
de Celui qui l'a envoyé » ?.
Ce qui sous-entend qu'Il est venu non seulement pour révéler
l'Amour du Père, mais travailler à Ses œuvres. Un jour, Saint
Irénée écrira : « la
gloire de Dieu c'est l'homme debout », or un homme
debout c'est un homme en pleine possession de lui-même, c'est un
homme en pleine intégrité morale, psychique et physique. Jésus
veut donc donner à cet homme qu'il voit limité, sa pleine
intégrité, en lui offrant ce qui lui manque : voir la
Lumière. Il ne le fait pas sans préciser qu'Il est Lui-même cette
LUMIERE venue éclairer ce monde qui marche dans la ténèbre. La
base étant posée, Jésus s'inscrit dans l’œuvre créatrice du
Père : de l'eau, de la boue qu'Il applique sur des yeux
morts, pour leur donner vie ! L'homme suivit les indications de
Jésus et IL VOYAIT !
Il
est, me semble-t-il, important, de préciser que cet homme, sur
l'invitation de Jésus, participe au processus de sa guérison.
Dieu ne fait rien sans nous,
c'est vrai pour chacun ! Nous sommes invités à effectuer la
petite part dont nous sommes capables, Jésus accomplit le reste.
C'est vrai aujourd'hui, comme ce l'était hier. Dieu veut avoir
besoin de nous pour se faire connaître, Dieu veut notre
participation dans notre propre marche !
En
ce temps-là,en sortant du Temple,Jésus vit sur son passage un homme
aveugle de naissance.Ses disciples l’interrogèrent :« Rabbi,
qui a péché, lui ou ses parents,pour qu’il soit né
aveugle ? »Jésus répondit :« Ni lui, ni ses
parents n’ont péché.Mais c’était pour que les œuvres de Dieu
se manifestent en lui.Il nous faut travailler aux œuvres de Celui
qui m’a envoyé,tant qu’il fait jour ;la nuit vient où
personne ne pourra plus y travailler.Aussi longtemps que je suis dans
le monde,je suis la lumière du monde. » Cela dit, il cracha à
terreet, avec la salive, il fit de la boue ;puis il appliqua
la boue sur les yeux de l’aveugle,et lui dit :« Va te
laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit :
Envoyé.L’aveugle y alla donc, et il se lava ;quand il
revint, il voyait.
Les
voisins de l'homme aveugle et l'homme guéri ! Ses
voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant– car il était
mendiant –,dirent
alors :« N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »Les uns disaient :« C’est lui. »Les autres disaient :« Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. »Mais lui disait :« C’est bien moi. »Et on lui demandait :« Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »Il répondit :« L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue,il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit :‘Va à Siloé et lave-toi.’J’y suis donc allé et je me suis lavé ;alors, j’ai vu. »Ils lui dirent :« Et lui, où est-il ? »Il répondit :« Je ne sais pas. »
alors :« N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »Les uns disaient :« C’est lui. »Les autres disaient :« Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. »Mais lui disait :« C’est bien moi. »Et on lui demandait :« Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »Il répondit :« L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue,il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit :‘Va à Siloé et lave-toi.’J’y suis donc allé et je me suis lavé ;alors, j’ai vu. »Ils lui dirent :« Et lui, où est-il ? »Il répondit :« Je ne sais pas. »
Les
voisins, et nous le comprenons, s'étonnent ! Ils ont connu cet
homme mendiant, parce que aveugle, pour subvenir à ses besoins, et
le voilà égal à eux, il voit, se déplace librement, vaque à ses
occupations !
Ils parlementent entre eux, l'interrogent, veulent en savoir davantage... Lui ne sait qu'une chose, et, pas la moins importante : il voit. Quelqu'un est intervenu, et a disparu sans laisser sa « carte de visite » ! L'homme dit le déroulement des faits, il ne rajoute aucune fioriture, il sait simplement qu'il voit !
Ils parlementent entre eux, l'interrogent, veulent en savoir davantage... Lui ne sait qu'une chose, et, pas la moins importante : il voit. Quelqu'un est intervenu, et a disparu sans laisser sa « carte de visite » ! L'homme dit le déroulement des faits, il ne rajoute aucune fioriture, il sait simplement qu'il voit !
Nous
avons là un témoignage simple et vrai qui devrait nous éclairer
sur la façon de témoigner : je dis ce que j'ai vu , pas un mot
de plus ! Tout ce que je pourrais ajouter est superflu et ne
peut que brouiller les pistes.
Les
voisins, ont du mal à entrer dans ce qu'ils constatent, leurs avis
les divisent, certains doutent ! Un aveugle qui recouvre la
vue ? Cela les dépasse et ils pensent qu'il y a erreur sur la
personne ! Quand une situation nous dépasse n'arrivons-nous pas
à nier l'évidence ? Et pourtant, Dieu est libre de Ses dons !
« On » , les Pharisiens , l'homme guéri, ses parents ! « On » : les premières personnes qui constatent cet étrange et surprenant changement ! Sans doute les voisins ! « ON » l'amène aux Pharisiens qui se définissent
comme un mouvement de stricte observance religieuse. Flavius Josèphe, écrit « pour l’emporter sur les autres Juifs par la piété et, par une interprétation plus exacte de la Loi ». Ils font ainsi de la surenchère par rapport à la pratique commune. Leur objet c’est, selon la formule d’un de leurs docteurs, « de faire une haie à la Torah ». Ils représentent ici l'autorité religieuse qu'ils se targuent de faire respecter à la lettre. D'où cette précision « c'était un jour de Sabbat que Jésus avait fait de la boue »
Chacun sait aujourd'hui à quel point la pratique du Sabbat est
pointilleuse. Nous trouvons de nombreux passages dans l’Évangile
où Jésus se dresse devant des lois mesquines qui placent les êtres vivants après la loi . « Esprits
pervertis, est-ce que le jour du sabbat chacun de vous ne détache
pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire" (Luc
13)
« Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de la perdre ? » (Luc 6) Jésus, nous le savons, place l'homme en premier ! Il nous apprend et nous invite à l'intelligence des Écritures.
« Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de la perdre ? » (Luc 6) Jésus, nous le savons, place l'homme en premier ! Il nous apprend et nous invite à l'intelligence des Écritures.
L'aveugle
de naissance est invité à reprendre le récit de sa guérison. Les
circonstances sont différentes, mais nous retrouvons les divisions
et les interrogations de la séquence précédente .A ce stade,
il est demandé au « miraculé » de s'impliquer
davantage : « toi que
penses-tu de cette situation ? L'homme ne se fait
pas prier : « pour moi, c'est
un prophète ! »
Les
Pharisiens ont des doutes, c'est légitime, sur la cécité
antérieure de notre ami, aussi convoquent-ils les parents . Quoi de
plus légitime ? Prudents, les parents qui craignent des
représailles, les renvoient au témoignage de leur fils ! Ne
rejoignons-nous pas le dialogue de sourds de la semaine dernière ?
S'engager vraiment réclame une grande liberté intérieure.
Qu'aurions-nous fait ? Comment régissons-nous habituel-lement ?
Avons-nous le courage de nos opinions ? Où sommes-nous ces
caméléons qui changent de couleur quand le vent risque de tourner à
notre désavantage ? Avons-nous le courage de nos convictions ?
Osons-nous affirmer notre foi dans un contexte défavorable ou
jouons-nous l'autruche ? Autant de bonnes questions à se poser
en ce carême en demandant à Jésus de nous aider à grandir en
liberté et en vérité d'être.
On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir.Il leur répondit :« Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé,et je vois. »Parmi les pharisiens, certains disaient :« Cet homme-là n’est pas de Dieu,puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. »D’autres disaient :« Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? »Ainsi donc ils étaient divisés.Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle :« Et toi, que dis-tu de lui,puisqu’il t’a ouvert les yeux ? »Il dit :« C’est un prophète. »Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir.C’est pourquoi
ils convoquèrent ses parents et leur demandèrent :« Cet homme est bien votre fils,et vous dites qu’il est né aveugle ?Comment se fait-il qu’à présent il voie ? »Les parents répondirent :« Nous savons bien que c’est notre fils,et qu’il est né aveugle.Mais comment peut-il voir maintenant,nous ne le savons pas ;et qui lui a ouvert les yeux,nous ne le savons pas non plus.Interrogez-le,il est assez grand pour s’expliquer. »Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs.En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.Voilà pourquoi les parents avaient dit :« Il est assez grand, interrogez-le ! »
Les Pharisiens, l'homme guéri .Cet homme ne se laisse pas impressionner par les propos désobligeants de ses interlocuteurs, il s'en tient à la même version. Quelles que soient les insinuations des pharisiens, il maintient ce qui est essentiel pour lui et qui change sa vie : « il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. » Les pharisiens insistent ! L'homme guéri, qui n'est pas privé d'intelligence, ni d'humour, va les piquer au vif : « Je vous l’ai déjà dit,et vous n’avez pas écouté.Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »
C'en est trop ! Les pharisiens explosent et l'injurient. Conscient de leur mauvaise foi, l'homme les pousse dans leurs derniers retranchements : « Voilà bien ce qui est étonnant !Vous ne savez pas d’où
il est,et pourtant il m’a ouvert les yeux.Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs,mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce.Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.Si lui n’était pas de Dieu,il ne pourrait rien faire. »Ils répliquèrent :« Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance,et tu nous fais la leçon ? »Et ils le jetèrent dehors. » Les pharisiens reprennent ici la thèse qui veut que la maladie soit la conséquence du péché personnel ou des ascendants ! En somme, ils continuent de nier l'évidence ! Peut-être pouvons-nous rentrer en nous-mêmes et tenter de discerner nos propres aveuglements ? Ici, en effet, la situation s'est inversée, l'ancien aveugle voit et constate que l'homme Jésus l'a guéri et qu'il ne pourrait poser un acte « de vie » s'il ne venait pas de Dieu. Les pharisiens, eux, sont aveuglés par leur suffisance, ils se ferment au don de Dieu, ils refusent de voir ce qui est clair, pourtant, comme de l'eau de source, les aveugles, ce sont eux !
Ne nous arrive-t-il pas de nier l'évidence pour sauver la face ? Dieu s'offre à nous à tous les instants, nous pouvons éprouver Sa présence la prière bien sûr, mais tout devient prière selon le regard que nous posons sur les êtres et sur les choses : la beauté de l'enfant qui s'éveille à la vie, la joie de celle ou celui qui retrouve la santé, la fleur qui s'épanouit sous nos yeux émerveillés, un coucher de soleil à nul autre pareil...Tout nous parle de l'immanence de Dieu, savons-nous Le reconnaître ? Savons-nous Le remercier ? Savons-nous Le louer ?
Jésus, l'homme guéri ! L'expression est violente : « ils le jetèrent dehors. » Ce comportement exprime le dépit, la colère, les pharisiens, en quelque sorte , se « débarrassent » de cette personne devenue gênante parce que sa présence remet en question tous leurs préjugés cela leur est insupportable !
Jésus
,tenu au courant de la situation revient vers cet homme. Si Jésus le
trouve, c'est qu'Il le cherchait, comme Il cherche toute brebis
perdue jusqu'à la retrouver pour lui permettre de vivre en
sécurité ! "
Qui d'entre vous, ayant cent brebis, s'il en perd une, ne laisse pas
les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert, pour aller après
celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il l'ait retrouvée? Et quand
il l'a retrouvée, il la met sur ses épaules tout joyeux et, de
retour à la maison, il convoque les amis et les voisins et leur dit:
" Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui
était perdue. " (Luc 15).
Ici, Jésus conduit cet homme de la lumière du jour à la LUMIERE de l'esprit , s'instaure alors ce merveilleux dialogue qui permet à cet homme de passer d'une rive à l'autre, d'un certain matérialisme à la claire vision de la foi. Pour le moment, Jésus est pour lui un prophète, celui qui a changé sa vie humaine, celui qui lui donne une place dans la communauté des hommes, qui lui permet de se tenir debout, de trouver une place dans la société, mais Jésus ne peut en rester à ce stade, l'oeuvre du Père serait inachevée : Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors.Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? »Il répondit :« Et qui est-il, Seigneur,pour que je croie en lui ? »Jésus lui dit :« Tu le vois ,et c’est lui qui te parle. »Il dit :« Je crois, Seigneur ! »Et il se prosterna devant lui. » Cet homme est étonnant de pureté « d'être » ! Il ne tergiverse pas, il a une totale confiance en Celui qui vient de lui permettre de voir la lumière, il se prosterne ! C'est un acte de reconnaissance, de vénération, c'est dire : « je crois », j'adhère, je suis tiens.
Ici, Jésus conduit cet homme de la lumière du jour à la LUMIERE de l'esprit , s'instaure alors ce merveilleux dialogue qui permet à cet homme de passer d'une rive à l'autre, d'un certain matérialisme à la claire vision de la foi. Pour le moment, Jésus est pour lui un prophète, celui qui a changé sa vie humaine, celui qui lui donne une place dans la communauté des hommes, qui lui permet de se tenir debout, de trouver une place dans la société, mais Jésus ne peut en rester à ce stade, l'oeuvre du Père serait inachevée : Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors.Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? »Il répondit :« Et qui est-il, Seigneur,pour que je croie en lui ? »Jésus lui dit :« Tu le vois ,et c’est lui qui te parle. »Il dit :« Je crois, Seigneur ! »Et il se prosterna devant lui. » Cet homme est étonnant de pureté « d'être » ! Il ne tergiverse pas, il a une totale confiance en Celui qui vient de lui permettre de voir la lumière, il se prosterne ! C'est un acte de reconnaissance, de vénération, c'est dire : « je crois », j'adhère, je suis tiens.
Quand
Jésus passe dans nos vies, et Il passe très souvent si nos yeux
acceptent de Le reconnaître, savons-nous nous prosterner et adorer ?
Reconnaître que Dieu est Dieu, que nous lui devons tout, ou, plus
exactement que nous recevons tout de son amour ?
Jésus,
des Pharisiens ! Les
pharisiens ne sont jamais très loin de Jésus, ils l'épient sans
cesse pour le trouver en faute, pour le pousser même à l'erreur ,
ils ne cherchent qu'une chose:Le prendre en défaut pour le faire
condamner, Jésus les gêne ! Peut-être pourrions nous
réfléchir à nos comportements lorsqu'une personne nous gêne, nous
fait de l'ombre ! Essayons-nous de la présenter au Seigneur
dans la prière ou bien essayons-nous, par des moyens
beaucoup moins nobles de l'éloigner ? Jésus dit alors :« Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement :que ceux qui ne voient pas puissent voir,et que ceux qui voient deviennent aveugles. » Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent :« Serions-nous aveugles, nous aussi ? »Jésus leur répondit :« Si vous étiez aveugles,vous n’auriez pas de péché ;mais du moment que vous dites : ‘Nous voyons !’,votre péché demeure. » La remarque de Jésus est très subtile ! On peut être aveugle par méconnaissance, par défaut d'intelligence, ce n'est pas le cas ici. Les pharisiens ne sont pas aveugles, ils sont de mauvaise foi, donc leur péché demeure ! Et si c'était cela le péché contre l'Esprit Saint ?
beaucoup moins nobles de l'éloigner ? Jésus dit alors :« Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement :que ceux qui ne voient pas puissent voir,et que ceux qui voient deviennent aveugles. » Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent :« Serions-nous aveugles, nous aussi ? »Jésus leur répondit :« Si vous étiez aveugles,vous n’auriez pas de péché ;mais du moment que vous dites : ‘Nous voyons !’,votre péché demeure. » La remarque de Jésus est très subtile ! On peut être aveugle par méconnaissance, par défaut d'intelligence, ce n'est pas le cas ici. Les pharisiens ne sont pas aveugles, ils sont de mauvaise foi, donc leur péché demeure ! Et si c'était cela le péché contre l'Esprit Saint ?
Ensemble
et les uns pour les autres, demandons au Seigneur de nous libérer de
nos aveuglements petits ou grands et d'ouvrir tout grands les yeux de
notre cœur pour devenir ces témoins en Esprit et Vérité dont le
monde a tellement besoin.
« qui
est-il, Seigneur,pour que je croie en lui ? » Jésus lui
dit :« Tu le vois ,et c’est lui qui te parle. » Il
dit :« Je crois, Seigneur ! » A nous de le dire à notre tour : Je crois Seigneur !"
Si
je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.
Tu
prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Grâce
et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
L'Ermite