samedi 27 juin 2015

QUI M'A TOUCHE ?



TREIZIÈME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

Mc 5, 21 - 42


MA FILLE, TA FOI T’A SAUVÉE !

Le message de ce jour me semble particulièrement clair. Dans les deux situations exposées Jésus fait l’éloge de la foi et manifeste de façon évidente l’importance du don de la vie. Nous sommes appelés à la vie, à une vie de plénitude !

Dieu n’a pas fait la mort,
il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants.
Il les a tous créés pour qu’ils subsistent ;
ce qui naît dans le monde est porteur de vie :

avons-nous entendu dans la première lecture. Ce que nous connaissons de la mort n’est qu’un passage vers plus de Vie. Ceux que nous ne voyons plus parce que leur vie s’épanouit dans le Royaume, sont plus vivants que jamais, ils sont libérés de toutes les entraves du terrestre et font cette expérience unique de VOIR vraiment ce Dieu qui nous aime et vers qui nous avançons. Nous, les terrestres, sommes opaques et c’est pour cette raison que nous communiquons mal avec nos ainés dans le Royaume, mais ils sont là, près de nous, ils marchent à nos côtés. Le jour de la fête de la sainte Trinité qui coïncidait cette année avec la fête des mères, une amie est entrée dans le Royaume, sa plus jeune fille qui dit ne pas avoir la foi, au cours d’une visite qu’elle me faisait avant de remonter en région parisienne, m’a confiée : « Maman est partie sans être partie, elle sera toujours là, en moi ! » Cette jeune femme continuera de vivre en communion avec cette maman qui lui a donné la vie !
 
Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité,
il a fait de lui une image de sa propre identité.

Une femme, dans la foule, cherche à « toucher » subrepticement Jésus, espérant, dans son for interne, que cela suffira pour la guérir de son handicap ! Cette femme ne veut pas déranger Jésus, de plus son infirmité la rend mal à l’aise, elle ne se voit certainement pas exposer sa souffrance publiquement, aussi, agit-elle en toute discrétion, un peu comme une « voleuse ». Elle agit un peu dans le dos de Jésus, ne Lui demande rien, mais espère beaucoup
.
Or, une femme, 

qui avait des pertes de sang depuis douze ans…
– elle avait beaucoup souffert
du traitement de nombreux médecins,
et elle avait dépensé tous ses biens
sans avoir la moindre amélioration ;
au contraire, son état avait plutôt empiré –
… cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus,
vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement.
Elle se disait en effet :
« Si je parviens à toucher seulement son vêtement,
je serai sauvée. »

N’est-il pas surprenant de trouver cette expression « je serai sauvée » chez une femme païenne qui souhaite surtout sa guérison, son mal l’handicape depuis si longtemps ! Ne faut-il pas une dose bien pesée de foi pour envisager sa délivrance, en touchant seulement le vêtement de Jésus ? Et nous, avons-nous ce désir sincère de « toucher » pour « être touchés » par ce Dieu plein d’amour ?

À l’instant, l’hémorragie s’arrêta,
et elle ressentit dans son corps 

qu’elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte 

qu’une force était sortie de lui.
Il se retourna dans la foule, et il demandait :
« Qui a touché mes vêtements » ?
Ses disciples lui répondirent :
« Tu vois bien la foule qui t’écrase,
et tu demandes : “Qui m’a touché ?” »


Pragmatiques, devant la question de Jésus, les apôtres attirent son attention sur la foule qui le presse. Quant à Jésus, Il sait fort bien de quoi Il parle, il ne s’agit pas ici, de bousculade, mais de deux volontés aimantes qui se sont rencontrées : La femme veut « toucher » (nous connaissons aussi l’importance du « toucher » dans les relations de Jésus) et Jésus, en se laissant « toucher, se donne » Nous sommes en présence d’un acte créateur, à travers le geste de cette femme, Dieu, en Jésus donne plus de vie, Il rend à cette femme son intégrité, sa dignité !

Mais lui regardait tout autour
pour voir celle qui avait fait cela.
Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante,
sachant ce qui lui était arrivé,
vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Jésus lui dit alors :
« Ma fille, ta foi t’a sauvée.
Va en paix et sois guérie de ton mal. »

Jésus, ne se laisse pas intimider par la remarque des apôtres, Il continue Il veut savoir ce qu’Il sait déjà, Il veut que cette femme se manifeste, non pour l’humilier, mais pour lui permettre de prendre sa juste place dans la société qui la mettait au ban en raison de son infirmité. Jésus veut qu’elle soit reconnue, Il lui donne la place de « fille », donc « d’appartenance » ; Jésus « loue sa foi », elle, une païenne, a manifesté sa foi en attendant beaucoup, du simple toucher ; Jésus a une parole « sacramentelle » va en paix ! N’est-ce pas le souhait du célébrant au sacrement du pardon ? Quant à la guérison, elle vient conclure ce moment si intense pour cette païenne, cette rencontre qu’elle n’espérait même pas et qui change sa vie, lui donne un supplément de vie, de bien-être, de plénitude !


Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé,
tu m’épargnes les rires de l’ennemi.
Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.

Ce sont bien là, les mots qui peuvent jaillir du cœur reconnaissant de cette femme qui recouvre la santé et bien plus ! Jésus, en effet, l’intègre dans le groupe de ses amis et lui permet de trouver la paix profonde de ceux qui vivent sous le regard du Père !

Cette femme, dont l’acte de foi a retenu notre attention ne peut nous faire oublier ce père en détresse dont la fillette est gravement malade, au point que les uns et les autres envisagent une mort inéluctable !

« Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité.
Viens lui imposer les mains
pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »
Jésus partit avec lui,

Nous retrouvons ici les mêmes attentes :

  • Le toucher : « viens lui imposer les mains »

  • La foi : « qu’elle soit sauvée »

  • L’espérance et l’importance de la vie: « qu’elle vive »


Sur le champ « Jésus partit avec lui » Jésus ne se fait pas prier, cet homme souffre, il demande du secours parce qu’il a entendu parler de Jésus, et Jésus, sans attendre, sans demander des explications, se met en route. Arrivés à la Maison de Jaïre, on entend des cris et des lamentations, Jésus demande ce qui se passe, la réponse est non seulement laconique mais certains y ajoutent des moqueries, ils raillent Jésus qui veut rendre la vie, qui croit en la vie :

« Pourquoi cette agitation et ces pleurs ?
L’enfant n’est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui.

Jésus ne se laisse pas démonter, il met tous ces agités dehors :


Alors il met tout le monde dehors,
prend avec lui le père et la mère de l’enfant,
et ceux qui étaient avec lui ;
puis il pénètre là où reposait l’enfant.
Il saisit la main de l’enfant, et lui dit :
« Talitha koum »,
ce qui signifie :
« Jeune fille, je te le dis, lève-toi! »

Jésus « saisit la main » de la fillette et parle : « Lève-toi »
n’est-ce pas une expression connue ? Souvenons-nous ? Jésus Lui-même ne sera-t-il pas « relevé » d’entre les morts par Dieu le Père ? Ici, nous sommes, comme toujours avec Jésus, devant « un geste et une parole qui donnent Vie » .N’est-ce pas là le propre de tout sacrement ? Mais Jésus ne s’arrête pas là, Il le pourrait, Il a répondu à l’appel de ce père en souffrance, Jésus va plus loin, par ce qui suit, Il nous montre l’importance qu’Il donne à notre humanité :

Et Jésus leur ordonna
de ne le faire savoir à personne ;
puis il leur dit de la faire manger.

Cette enfant relève de maladie, elle doit reprendre des forces, Jésus demande qu’on n’oublie pas cet essentiel pour consolider ce qui commence. Jésus demande qu’on lui donne à manger ! 

Dieu et homme, Jésus est bien ancré dans notre humanité, s’Il prend soin de l’esprit, Il prend soin de la personne tout entière, Il ne néglige pas son humanité ! Un esprit sain dans un corps sain, les deux sont liés. Le geste, la parole, la nourriture ne sont-ils pas au rendez-vous des sacrements ? Pour marcher sur nos routes humaines n’avons-nous pas besoin de tout cela ? Ne boudons pas l’amour infini de Dieu qui se donne sans réserve et nous comble de sa vie ! Approchons-nous de la Table eucharistique sans restriction, consommons gratuitement ce qui nous est offert gratuitement, et nous vivrons en ressuscités dès à présent, car la vie éternelle est déjà commencée !


Que mon cœur ne se taise pas,
qu’il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !
  L’Ermite

samedi 20 juin 2015

N'AVEZ-VOUS PAS ENCORE LA FOI ?



DOUZIÈME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

(Mc 4, 35-41)

« Lui, Jésus, dormait sur le coussin, à l’arrière. »

« Passons sur l’autre rive ! » La journée de Jésus fut rude, « toute la journée, dit le texte, « Jésus avait parlé à la foule », Jésus éprouve le besoin de prendre un peu de distance, pour se reposer dans le calme, et sans doute, pour reprendre des forces. Sur l’autre rive, Jésus espère bien trouver le silence et le calme dont Il a besoin, avant d’arriver au pays des Gadaréniens » (Mt 8, 28) ou des « Géraséniens » (Mc 5,1 ; Lc 8, 26), autrement dit dans une région païenne de la Décapole.

« Passer sur l’autre rive » ne serait-ce pas pour les apôtres comme pour nous aujourd’hui, quitter nos sécurités et oser témoigner du feu qui nous brûle, -Jésus Lui-même, - « en terre inconnue » dans des milieux parfois hostiles, où les personnes cherchent, cependant, un sens à leur vie ?

Les apôtres n’hésitent pas une seconde, secrètement, comme nous le souhaiterions nous-mêmes, n’aspirent-ils pas à se retrouver seuls avec le Maître ? Ils sont loin de voir autre chose qu’un peu de répit dans ce
« passons sur l’autre rive » 

Les compagnons du Maître, sont loin d’imaginer la suite, ils sont tout à la joie de ce moment d’intimité et de tranquillité qu’ils envisagent de s’offrir ! Ils n’ont même pas conscience du degré d’épuisement de Jésus, ils pensent à leur petit confort. Il n’est pas inutile de s’arrêter quelques instants sur cette situation et de considérer à quel point, il nous arrive, d’être terriblement exigeants pour les autres : membres de nos familles, collègues de travail, amis, subalternes. Puissions-nous effectuer un petit retour sur soi et prendre conscience qu’il peut nous arriver d’être de véritables tyrans au point d’entraîner nos frères sur le terrain de l’épuisement !

Rappelons-nous Saint Paul dans la lettre aux Colossiens :

« Vous maris, aimez vos femmes et ne vous aigrissez pas contre elles.
 Vous enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur.
Vous pères, n'irritez pas vos enfants, de peur qu'ils ne se découragent.
Vous serviteurs, obéissez en tout à vos maîtres selon la chair, non pas à l'œil et pour plaire aux hommes, mais avec simplicité de cœur, dans la crainte du Seigneur.
Quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pas pour des hommes,  sachant que vous recevrez du Seigneur pour récompense, l'héritage céleste. Servez le Seigneur Jésus-Christ.  (Colossiens 3) « Certaines traductions disent : « n’exaspérez pas » autrement dit : « ne demandez pas trop, n’exigez pas plus qu’il ne le faut, ne les poussez pas à bout. »

« Quittant la foule, ils emmenèrent
Jésus, comme il était,
dans la barque,
et d’autres barques l’accompagnaient.
Survient une violente tempête.
Les vagues se jetaient sur la barque,
si bien que déjà elle se remplissait.
Lui dormait sur le coussin à l’arrière. »

Les apôtres  partent joyeux, mais d’une joie qui sera de bien courte durée, une tempête inattendue se lève sur le lac si calme, au point que l’embarcation est en danger ! Jésus, Lui, très serein, dort paisiblement à l’arrière ce qui amplifie l’effet tempête qui, d’extérieure devient intérieure, les apôtres n’hésitent même pas à
déranger le Seigneur dans son sommeil réparateur. Apeurés, pensant frôler la mort, les apôtres ne pensent plus qu’à eux, à leur confort. Ce tournant, dans le texte, est assez impressionnant.

 D’une part, les apôtres semblent n’avoir qu’une seule préoccupation, égoïste : « sauver leur vie » d’où la violence de leurs propos  à l’égard de Jésus  et, d’autre part, ne font-ils pas là un extraordinaire acte de foi ? Si, dans leur désespoir, ils se tournent vers Jésus, eux, les pêcheurs aguerris, c’est qu’ils ont confiance en Lui, ils savent d’une certitude tout intérieure, qu’Il a, en Lui, ce qui convient pour les tirer de ce mauvais pas !

Les disciples le réveillent et lui disent :
« Maître, nous sommes perdus ;
cela ne te fait rien ? »

N’est-ce pas Catherine de Sienne (je crois) qui, au sortir d’une tourmente spirituelle, s’écriait : « mais où étais-tu tandis que je me débattais ? » et Jésus de répondre : « J’étais au cœur de ta tourmente mais tu ne me voyais pas ! » Catherine était, à ce moment-là trop tournée vars sa propre problématique, incapable de rencontrer le regard du Seigneur !

Dans nos combats, quels qu’ils soient, Jésus n’est jamais bien loin, mais nous sommes à ce point préoccupés de notre bien-être que nous Le croyons indifférent ! Ne nous arrive-t-il pas de Le rendre responsable de nos maladies, de nos difficultés de tous genres ? « Mais que fais-tu Seigneur ? Où es-tu ? Tu pourrais, Toi, arrêter toutes ces guerres, ces tueries ? » Certains vont même jusqu’à dire : « Si Dieu existe, Il ne peut pas laisser le mal dominer ! » Nous oublions, souvent, que l’épreuve est, quoiqu’on en dise et pense la plus belle école de formation ! On le comprend après ! Souvenons-nous des derniers versets du Livre de Job, après avoir lutté, s’être révolté même, Job reconnaît son erreur et la grandeur de son Dieu !

Je sais que tu peux tout, et que pour toi aucun dessein n'est trop difficile.  « Quel est celui qui obscurcit le plan divin, sans savoir?» Oui, j'ai parlé sans intelligence de merveilles qui me dépassent et que j'ignore.  « Écoute-moi, je vais parler; je t'interrogerai, réponds-moi.»  Mon oreille avait entendu parler de toi; mais maintenant mon œil t'a vu.  C'est pourquoi je me rétracte et me repens, sur la poussière et sur la cendre. (Job  42)

« Cela ne te fais rien ? » C’est vraiment la phrase de trop ! La provocation, qui, à l’égard des  personnes, fait basculer dans la violence !

Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur,
et lui les a tirés de la détresse,
réduisant la tempête au silence,
faisant taire les vagues.
                                                                 Psaume du jour

Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer :
« Silence, tais-toi ! »
Le vent tomba,
et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit :
« Pourquoi êtes-vous si craintifs ?
N’avez-vous pas encore la foi ? »

Jésus, Lui, garde son calme ! Dans un premier temps, Il apaise les éléments en furie ! A quoi servirait-il d’entrer en dialogue avec ses disciples tant qu’ils sont bouleversés ? Ne risquerait-Il pas d’amplifier le phénomène colérique ? Là encore, nous avons de quoi réfléchir ! Quand nos semblables sont dans l’émoi, il ne sert à rien de raisonner, nous causons bien plus de dégâts… laissons les tempêtes s’apaiser en nous et autour de nous, le calme revenu, chacun sera disposé à écouter et entendre le point de vue de l’autre ! Dans l’émotion chacun veut avoir gain de cause n’est-ce pas l’attitude Jésus ici ? « Et il se fit un grand calme ! » Les éléments sont maîtrisés, les apôtres aussi, au point de s’interroger sur l’identité profonde de leur Maître.

Jésus, Lui, les renvoie à leur être profond, à cette remise de soi dans les mains d’un Autre, discrètement Il rappelle ce qu’ils ont déjà vu et entendu : « N’avez-vous pas encore la foi » ; Autrement dit : « vous êtes les témoins de mes faits et gestes, et vous n’avez pas encore compris ? »

Son baptême, où le Père et l’Esprit se manifestent ! Des guérisons surprenantes !  Des libérations, non moins étonnantes ! Et cet APPEL à Le suivre ? Jésus a conscience que leur éducation va demander du temps, ils ne savent pas encore ce que signifie s’abandonner, faire confiance ! « N’avez-vous donc pas encore la foi ? »

Quelle est, aujourd’hui, notre propre réponse à semblable question ? Dans la tourmente savons-nous faire confiance à ce Dieu qui nous aime et nous conduit ?

Savons-nous Lui dire : « Je ne comprends pas ce que je vis en ce moment, je ne sais pas vers quoi tu m’entraînes, mais je sais, je crois que tu es là et que tu m’aimes. Je sais pertinemment que ce tunnel débouchera sur une lumière plus grande encore, que cette épreuve me rapprochera de toi ! Alors je te dis : Je t’aime, je crois, j’ai confiance ! »

Saisis d’une grande crainte,
ils se disaient entre eux :
« Qui est-il donc, celui-ci,
pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

Ne voyons surtout pas la peur dans cette crainte, mais un immense respect, les apôtres prennent conscience, que Jésus est bien plus que ce qui apparaît, Jésus est bien plus grand qu’Il n’y paraît, il y a en Lui quelque chose qui les dépasse et force l’admiration, le respect …il faudra, malgré tout, la résurrection pour admettre enfin : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »

Allons au-delà des apparences, au-delà de ce que colportent les prophètes de malheur, notamment sur notre Église, Jésus n’a-t-il pas dit : « Je suis avec vous jusqu’à la fin des temps ! » Que craignons-nous ? 

Ils se réjouissent de les voir s’apaiser,
d’être conduits au port qu’ils désiraient.
Qu’ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
de ses merveilles pour les hommes.
                                               Psaume de la Liturgie du jour.

Réjouissons-nous aussi, rendons-grâce, louons le Seigneur qui veille sur nous, « pas un cheveu ne tombe de notre tête sans sa permission » vivons dans la confiance : « Dieu est amour ! » 

L'Ermite