Chers amis,
«Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs
pour que tu manges la Pâque ?
évangile du Dimanche 7 juin
« Claude, n’a pas eu à poser cette question,
c’est la Très Sainte Trinité qui l’a accueillie au Banquet de l’Amour éternel
ce dimanche 31 mai !
Compte tenu des circonstances, je n’étais pas en
mesure, cette semaine, de préparer ce que le Seigneur disait à mon cœur par l’Évangile
de la fête du Très Saint Sacrement du Corps et du Sang de Jésus:
- D’une part, je suis encore déstabilisée par la
violence de ce départ, dans un accident absurde à nos regards humains, juste
devant l’Ermitage de N.D.de la Route.
- D’autre part, j’étais chargée de préparer le mot d’accueil
de la célébration de « l’ au revoir ». J’ai dû l’écrire
deux fois, perturbée, j’ai effacé le premier texte aux deux tiers composé.
Je me permets donc de vous adresser ce « mémorial »
qui évoque le témoignage d’AMOUR donnée par Claude et son époux.
Est-il quelque chose de plus grand que cet AMOUR fou du CHRIST qui se donne en nourriture, à qui a
faim de Lui ?Cette fête du Très Saint Sacrement du Corps et du Sang du
Christ qui nous a dit, je « suis avec vous, jusqu’à la fin des temps » et que Claude recevait régulièrement !
ULTIME ACTE D’AMOUR AVANT
DE
RENTRER A LA MAISON
AMOUR ! C’est le terme,
chère Claude, qui s’est spontanément imposé à mon esprit lors du constat de
votre départ vers notre Dieu et Père qui vous ouvrait ses bras !
C’est
ainsi que je vous aurais définie auprès de quiconque m’aurait demandé d’exprimer ce que je retenais du bout de
chemin accompli ensemble.
Dans
l’après-midi de ce dimanche, une paroissienne, avec qui vous aviez échangé à la
sortie de la messe, est venue passer un moment à l’Ermitage pour me réconforter,
eu égard à la violence de votre départ : « Qu’en est-il,
remarquait-elle, ne nos tiraillements, nos broutilles de désaccords,
l’instant d’après nos yeux peuvent s’ouvrir dans le Royaume de l’Amour !
Seul, demeure cet amour ! »
Toutefois,
avant que ne résonne cette si profonde réalité que dégageait votre vie, un nom
a jailli dans mon esprit : Henri !
C’est celui de votre époux, et, tout de suite, s’est imposé le déchirement qui
serait le sien et que je vivais, le déchirement, de vos trois enfants, de vos
petits enfants, de votre sœur, de vos proches et amis ; vous les aimez tant,
je parle au présent, car vous continuez et
continuerez de les aimer, avec Henri, qui continuera de vous solliciter pour
connaître votre avis. J’étais impatiente de me rendre chez vous pour exprimer, dans le silence et par la présence, ma profonde communion et
cette amitié partagée ! Mr le Maire
d’Escayrac a bien voulu m’accompagner ; choquée, je n’étais pas en mesure
de conduire.
Quand vous êtes entrée
dans l’Amour qui est Dieu, vous veniez de communier en, et par Jésus, à cet
amour trinitaire qui est Père et Fils et Saint Esprit, ces Trois Personnes de
la Très Sainte Trinité que nous célébrions en ce jour ! Rencontrer l’Amour
fou de Dieu à cette date n’est ce pas une immense grâce pour un croyant, pour aussi
déstabilisante que cette situation soit pour nous ?
Ce même jour, nous
fêtions toutes les mamans de la terre et du ciel, « ô l’amour d’une mère, amour que nul n’oublie, pain merveilleux
qu’un Dieu partage et multiplie » ! écrivait Victor Hugo.
J’ose dire que l’amour
était inscrit dans vos gênes, vous transpiriez l’amour et c’est l’amour qui
vous a déposée dans le cœur de Dieu !

Par
delà l’apparente absence, car vous
demeurez des nôtres, vous êtes le témoignage d’un couple uni, aimant, où
chacun vivait pour l’autre : Henri
vous offrant, dès le matin, une belle
rose du jardin, il lui arrivait aussi, de vous en confier une à mon
intention ! Vous, lui préparant la surprise d’accueillir un nouveau
compagnon chien… et tant d’autres délicatesses de l’AMOUR ! Si, en ma
présence, vous évoquiez les qualités d’Henri, ce dernier s’empressait de
souligner les vôtres, chacun, voulait valoriser l’autre !
Chaque
dimanche, Henri cuisinait le repas, dressait la table, parfois même, plaçait la
voiture en position de départ, Henri accomplissait tous ces rites pour vous
permettre de participer sereinement à l’Eucharistie et vous offrir un temps d’échange à
l’Ermitage !
Cet AMOUR, se décline chez
vous, en faim et soif du Dieu d’Amour. C’est de cela que nous parlions quand
nous nous rencontrions avant de
nous recueillir dans l’oratoire, en présence de Jésus, pour lui confier tous ceux qui vous restent chers et les rencontres que vous faisiez avec Henri. Il vous arrivait de regarder en arrière, craignant de n’avoir pas donné le meilleur à Dieu, à vos enfants et autour de vous. Je vous suggérais alors de regarder devant, nous déposions cet hier dans l’infinie miséricorde du Dieu Un en Trois Personnes, aujourd’hui était là pour vivre pleinement et préparer demain.
nous recueillir dans l’oratoire, en présence de Jésus, pour lui confier tous ceux qui vous restent chers et les rencontres que vous faisiez avec Henri. Il vous arrivait de regarder en arrière, craignant de n’avoir pas donné le meilleur à Dieu, à vos enfants et autour de vous. Je vous suggérais alors de regarder devant, nous déposions cet hier dans l’infinie miséricorde du Dieu Un en Trois Personnes, aujourd’hui était là pour vivre pleinement et préparer demain.
Qui
peut prétendre aimer comme il le faudrait ? Votre profession d’infirmière
ne vous-a-t-elle pas conduite au chevet des malades, où, comme Jésus, lavant les pieds de Ses disciples, vous serviez et
aimiez ? Votre amie ne m’a-t-elle pas dit ces jours derniers : « Claude
a toujours été en recherche d’une qualité de relation avec Dieu ! »
Je
peux le dire aujourd’hui sous forme de témoignage : je sortais de maison
de rééducation fonctionnelle et comme j’évoquais le projet d’aller saluer le P.
POURCEL ,ancien aumônier d’Escayrac, dès qu’il me serait possible de conduire,
vous avez tenu à m’ accompagner jusqu’à sa Maison de Retraite, nous l’avons
rencontré le lundi de Pâques, ce fut
pour vous l’occasion de recevoir le Pardon du Seigneur, il était, en effet,
devenu votre confesseur. Nous avions fait halte, auparavant, au pied de la
Vierge Noire de Rocamadour pour confier à Marie votre époux, vos enfants et
petits enfants. Vous y avez déposé un lumignon et un message à leur
intention !
Simplicité, accueil, amour
de charité, joie, paix, bonté, service, fidélité, respect, ces fruits de l’Esprit,
multiple facettes de l’amour divin, constituaient votre être profond ! Vous vous reprochiez
votre impatience, votre manque de douceur, vos emportements, je n’en ai pas
l’expérience, c’est vous qui le disiez, consciente d’avoir certaines limites
agrippées à votre être. Je ne veux retenir que la merveilleuse beauté de cet
arc en ciel d’amour divin en vous et son rayonnement ! !


Michèle, votre septième petite enfant ?
Chère Claude, je ne vais
pas expliciter tous ces fruits de l’Esprit cités et reconnus dans votre marche
avec et vers le Seigneur, j’aurais tant à dire, je souffre avec ceux qui vous aiment,
de cette absence et cependant présence, sensible, mais invisible. Si, pour
soutenir leur marche, ils ont besoin de parler de l’épouse, de la maman, de la
sœur, de l’amie, je me rendrai disponible pour leur dire et redire à quel point
vous les aimez !
Dimanche, 7 juin, à 10
H vous êtes invités chers amis,(amis du
coin bien sûr) à vous recueillir, dans la chapelle des sœurs dominicaines
d’Escayrac, où Claude participait, le dimanche et pour les grandes fêtes à
l’Eucharistie.
Je
termine sur cet extrait du Chant d’Assise composé dans l’Esprit de St François
d’Assise, il vous définit bien !
Ô vous tous gens de la
terre, Qui cheminez si douloureusement, Ayez d'abord la Charité. Aimez-vous les
uns les autres, Consolez-vous les uns les autres. Fut on brûlé d'Amour à en
mourir On n'aime pas encore assez.
L'Amour est tout qui est Dieu même.
Aimez et ne jugez pas !
A Dieu, pour chacun d'entre
vous je demande, La grâce de force pour renoncer le mal, La grâce de sérénité
dans l'oblation, La grâce de Joie dans l'épreuve, Et que, par la vertu de croix
acceptée, La terre enfin soit délivrée du mal !
Aimez et ne jugez pas !
L'Ermite
Témoignages
: à un monsieur qui interpelait monsieur Cousin après les obsèques à propos du mot d'accueil, celui-ci répondait " oui, je suis très touché, c'est beau parce que c'est vrai!" ceci est à la g gloire de l'Esprit Saint Inspirateur.
Toujours, après les obsèques, le fils aîné qui repartait aussitôt, est venu à l'Ermitage, voir, où sa maman a rencontré le Père (je n'étais pas encore rentrée, je dépendais des amis chauffeurs) Yann s'est fait accompagner par des amis de ses parents, il a noté :" c'est un très bel endroit pour partir définitivement"!
On dit tellement de choses, sur la gendarmerie, les secours etc personnellement je tiens à souligner, la rapidité de l'intervention, l'accident se situe entre 11 h et 11h 15, les premiers secours sont arrivés à 11h 30, il y avait là, (je cite dans l'ordre d'arrivée) les pompiers de Castelnau,puis la gendarmerie de Montcucq, les pompiers de Montcucq, la gendarmerie de Cahors,le SAMU avec médecin et anesthésiste, Monsieur le Maire d'Escayrac, est arrivée dès qu'il a été appelé,la Commandante de gendarmerie de Cahors et, hélas, les Pompes funèbres de Castelsarrazin , cette dame étant du 82. Absolument tous ont été d'une grande correction, d'un très grand respect, d'une infinie délicatesse, d'une efficacité palpable et discrète. Merci à eux tous.
Tous, m'ont recommandé de ne pas rester seule ce jour-là, et la commandante de gendarmerie de Cahors, m'a offert de l'appeler si j'avais besoin de parler de cette difficile épreuve.Les Sœurs Dominicaines mes voisines, mes proches voisins en séjour à Escayrac,mon filleul,mes amis, mon médecin traitant consulté parce que tous me le conseillaient, la famille de Claude et ses proches amis,tous ont fait preuve d'une très grande humanité, pour me permettre de passer ce cap si violent si douloureux. Merci à chacun.
Témoignages
: à un monsieur qui interpelait monsieur Cousin après les obsèques à propos du mot d'accueil, celui-ci répondait " oui, je suis très touché, c'est beau parce que c'est vrai!" ceci est à la g gloire de l'Esprit Saint Inspirateur.
Toujours, après les obsèques, le fils aîné qui repartait aussitôt, est venu à l'Ermitage, voir, où sa maman a rencontré le Père (je n'étais pas encore rentrée, je dépendais des amis chauffeurs) Yann s'est fait accompagner par des amis de ses parents, il a noté :" c'est un très bel endroit pour partir définitivement"!
On dit tellement de choses, sur la gendarmerie, les secours etc personnellement je tiens à souligner, la rapidité de l'intervention, l'accident se situe entre 11 h et 11h 15, les premiers secours sont arrivés à 11h 30, il y avait là, (je cite dans l'ordre d'arrivée) les pompiers de Castelnau,puis la gendarmerie de Montcucq, les pompiers de Montcucq, la gendarmerie de Cahors,le SAMU avec médecin et anesthésiste, Monsieur le Maire d'Escayrac, est arrivée dès qu'il a été appelé,la Commandante de gendarmerie de Cahors et, hélas, les Pompes funèbres de Castelsarrazin , cette dame étant du 82. Absolument tous ont été d'une grande correction, d'un très grand respect, d'une infinie délicatesse, d'une efficacité palpable et discrète. Merci à eux tous.
Tous, m'ont recommandé de ne pas rester seule ce jour-là, et la commandante de gendarmerie de Cahors, m'a offert de l'appeler si j'avais besoin de parler de cette difficile épreuve.Les Sœurs Dominicaines mes voisines, mes proches voisins en séjour à Escayrac,mon filleul,mes amis, mon médecin traitant consulté parce que tous me le conseillaient, la famille de Claude et ses proches amis,tous ont fait preuve d'une très grande humanité, pour me permettre de passer ce cap si violent si douloureux. Merci à chacun.
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