PREMIER DIMANCHE
DE L'AVENT
Année B
Petit rappel pour bien comprendre et suivre une année liturgique
Les cycles de l'année liturgique, les 3 années liturgiques et les couleurs liturgiques
Le cycle de l'année liturgique
De même qu'il existe une année légale ou civile commençant le 1er janvier, il y a pour l'Église une année appelée «liturgique », qui commence le dimanche 1er dimanche du temps de l'Avent.
Dès l'Ancien Testament, le temps liturgique est en relation avec l'action de Dieu dans l'histoire humaine.
La Bible énonce que Dieu est à l'origine du temps et de ses rythmes (Genèse 1 à 3).
Mais la Bible est aussi le récit de l'intervention de Dieu dans l'histoire d'un peuple particulier, le peuple hébreu. Au livre de l'Exode apparaît la célébration de la Pâque, mémoire de la fin de la servitude du peuple de Dieu en Égypte (Exode 12, 14 et 42).
Cette célébration, annuelle, rend présente à chaque génération la libération des Hébreux.
La liturgie actualise ainsi et rend présente l'action de Dieu dans l'histoire pour sauver son peuple.
L'Église de même, par la liturgie, actualise le mystère du Christ.
« Dans le christianisme, écrit Jean-Paul II dans la lettre apostolique Tertio millennio adveniente (1994),
En Jésus-Christ Verbe incarné, le temps devient une dimension de Dieu qui est en lui-même éternel.
Avec la venue du Christ, commencent les "derniers jours" (cf. Hébreux 1, 2), la "dernière heure" (1 Jean 2, 18), avec elle commence le temps de l'Église qui durera jusqu'à la Parousie...
Chaque année, chaque jour, chaque moment est inclus dans l'Incarnation et la Résurrection du Christ pour se retrouver ainsi dans la Plénitude du temps.
C'est pourquoi l'Église, elle aussi, vit et célèbre la liturgie dans l'espace d'une année. L'année solaire est ainsi imprégnée par l'année liturgique qui reproduit en un sens tout le mystère de l'Incarnation et de la Rédemption en commençant par le premier dimanche de l'Avent pour se terminer par la solennité du Christ-Roi, Seigneur de l'univers et de l'histoire.
Chaque dimanche rappelle le jour de la Résurrection du Seigneur. »
Comment s'organise l'année liturgique?
La constitution Sacrosanctum concilium de Vatican II sur la liturgie dit :
« L'Église, chaque semaine, au jour qu'elle a appelé le Jour du Seigneur, fait mémoire de la Résurrection du Seigneur qu'elle célèbre encore une fois par an, en même temps que sa bienheureuse Passion, par la grande Solennité de Pâques. Elle déploie tout le mystère du Christ pendant le cycle de l'année, de l'Incarnation et la Nativité jusqu'à l'Ascension, jusqu'à la Pentecôte et jusqu'à l'attente de la bienheureuse espérance et de l'avènement du Seigneur. »
Autrement dit, l'année liturgique est le déploiement sur une année de la phrase prononcée lors de chaque messe : « Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta Résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire. »
L'année liturgique est ainsi structurée par les grandes fêtes qui reprennent l'ensemble du mystère du Christ.
Elle commence le premier dimanche de l'Avent et finit chaque année avec la fête du Christ-Roi (un des derniers dimanches de novembre). Mais le centre de l'année liturgique est la célébration de la Résurrection.
Comment a été établi le calendrier liturgique?Le calendrier liturgique catholique aide la communauté chrétienne à vivre les grands événements de la vie et de l'enseignement du Christ. Ce calendrier a beaucoup évolué au fil des siècles. Il s'était progressivement alourdi avec l'augmentation des célébrations de saints, avant d'être simplifié, notamment par le concile Vatican II (1962-1965).
Ce cycle est rythmé par les grandes fêtes (Noël, Pâques, Ascension, Pentecôte, Assomption, Toussaint) et les temps de préparation : l'Avent qui prépare à Noël, et le Carême qui prépare à Pâques. Le temps ordinaire est, lui, réparti sur deux périodes : du lendemain de la fête du Baptême du Seigneur au mercredi des Cendres, puis du lendemain de la Pentecôte à l'Avent.
Le calendrier prend aussi en compte les fêtes de la Vierge et des saints, pour aider les chrétiens à vivre de leur exemple et de leur intercession tout au long de l'année.
Pourquoi les fêtes ne sont-elles pas toutes célébrées à dates fixes.
Certaines fêtes sont célébrées à dates fixes : Noël, l'Assomption, la Toussaint.
D'autres connaissent des dates mobiles : Pâques, l'Ascension, la Pentecôte.
La difficulté du calendrier liturgique tient en effet à ce qu'il conjugue deux cycles superposés : le temporal et le sanctoral.
Le cycle du temporal détermine la succession des temps liturgiques. Il est essentiellement mobile, dans la mesure où il prend appui sur les dimanches.
Le cycle du sanctoral, lui, comprend les dates auxquelles l'Église fête les grands événements de la vie du Christ, mais aussi de la Vierge et des saints, en premier lieu les Apôtres et les martyrs. Les fêtes mariales sont apparues dans le calendrier liturgique à partir du IVe siècle, surtout après le Ve siècle et le concile d'Éphèse (431) qui a défini Marie comme Mère de Dieu. Parmi les principales, la solennité de la Mère de Dieu est célébrée actuellement le 1er janvier, huitième jour après Noël. La fête de l'Assomption, le 15 août, est ancienne, même si le dogme en a été défini en 1950. L'Immaculée Conception (8 décembre), a été définie de façon précise en 1854. Neuf mois plus tard, la Nativité de Marie (8 septembre) revêt une grande importance dans les traditions orientales. Enfin, la Visitation de Marie à Élisabeth est célébrée le 31 mai.
Au sein du calendrier liturgique, l'Église distingue encore les fêtes universelles, célébrées par l'ensemble du monde catholique, et les fêtes particulières à une ville, un diocèse, un pays, une région du monde ou une famille religieuse.
Les jours de l'année sont classés par ordre d'importance décroissante : solennité, fête, mémoire obligatoire, mémoire facultative, férie.
Martine de Sauto
Journal La Croix du samedi 02/12/2006
Le schéma type d'une année liturgique.
Le temps liturgique s'organise de la manière suivante :
- Du 1er dimanche de l'Avent à la veille de Noël : temps de l'Avent, de l'attente et du désir, qui conduit à Noël, célébration de la naissance de Jésus, Fils de Dieu, vrai Dieu et vrai homme.-
- De Noël au Baptême du Seigneur : temps de Noël, pour célébrer la manifestation (« épiphanie ») de Dieu parmi les hommes, qui s'achève par la célébration du Baptême du Christ.
- Entre le Baptême du Seigneur et le mercredi des Cendres : temps ordinaire.
- Du mercredi des Cendres à la veille de Pâques : temps du Carême (40 jours), période de pénitence et de conversion, moment fort de préparation des catéchumènes que l'Église accompagne sur le chemin du baptême à Pâques. Le Carême s'achève avec la Semaine sainte, du dimanche des Rameaux et de la Passion au dimanche de Pâques.
- De Pâques à la Pentecôte : temps pascal (50 jours) jusqu'à la Pentecôte, où les chrétiens célèbrent le don de l'Esprit Saint qui, promis par Jésus (Jn, 14-16), continue à œuvrer dans l'Église et en chacun des croyants
- Entre la Pentecôte et l'Avent : temps ordinaire. De dimanche en dimanche est célébré le mystère de la Pâque... jusqu'au nouveau cycle liturgique qui commence le premier dimanche de l'Avent.
Les couleurs liturgiques.
À chacun de ces temps correspond une couleur : violet pour l'Avent, blanc et or pour le temps de Noël, vert pour le temps ordinaire, violet à nouveau pour le Carême, rouge pour le dimanche des Rameaux, blanc et or le Jeudi saint, rouge le Vendredi saint, blanc et or durant tout le temps pascal, rouge pour la Pentecôte, vert pour tout le temps ordinaire. Quant aux fêtes, on utilise notamment le blanc et or pour la Transfiguration, l'Assomption et la Toussaint, et le violet pour la commémoration des fidèles défunts (2 novembre).
Trois années: A, B, C
On distingue trois « années liturgiques », cotées A, B et C.
Les lectures de l'évangile du dimanche sont généralement tirées
de l'Évangile de Matthieu durant l'année A,
de l'Évangile de Marc en année B
de l'Évangile de Luc pour l'année C
A votre avis, que sera cette graine en pleine germination ?
Au printemps dernier une « herbe » que je n'avais pas semée , est apparue dans un pot de fleurs à côté d'autres plantes qui ne lui ressemblaient en rien ! Une herbe ? Une fleur en puissance ? J'ignorais ? Devais-je l'arracher ? J'ai patienté ! J'allais la voir régulièrement me demandant ce qui en sortirait... sans doute le vent ou un oiseau était passé par là … j'attendais patiemment et j'espérais qu'il en sorte une fleurette que j'apprécie beaucoup. Certains indices me permettaient d'y croire et , au terme d'une longue patience, l'herbe se développait, s'étirait, s'étoffait et apparurent de minuscules boutons qui, à maturité,
après deux ou trois mois ont donné une magnifique suspension d'un bleu intense pour ma plus grande joie ! Toute proportion gardée, nous avons là, un aperçu du temps de l’Avent dans l'Histoire du Peuple de Dieu, dans notre histoire personnelle .
L'Avent est ce long temps d'attente du Peuple de Dieu , ce temps de toutes les espérances , à l’affût des moindres signes . Attente de qui ? sinon du Sauveur, ce Messie tant espéré, tellement désiré :Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais, les montagnes seraient ébranlées devant ta face. écrit le Prophète Isaïe. Le Peuple dans l'errance aspire de tout son être à voir le JOUR DU SALUT, LE JOUR DU SEIGNEUR, et Dieu continue à le façonner l'homme … pour le préparer à accueillir CELUI QUI VIENT RENCONTRER celui qui pratique avec joie la justice, qui se souvient de toi en suivant tes chemins Car c'est bien de cela qu'il s'agit ! Dieu le Père, en Son Fils, Le Bien-Aimé vient RENCONTRER l'humanité pour lui proposer d'entrer , à certaines conditions, (Charte du chrétien : les Béatitudes) dans l'esprit du Royaume .
C’est toi, Seigneur, notre père ; « Notre-rédempteur-depuis-toujours », tel est ton nom. Pourquoi, Seigneur, nous laisses-tu errer hors de tes chemins ? Pourquoi laisser nos cœurs s’endurcir et ne plus tecraindre ?Reviens, à cause de tes serviteurs, des tribus de ton héritage. Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais, les montagnes seraient ébranlées devant ta face.
Mais
maintenant, Seigneur, c’est toi notre père. Nous sommes l’argile,
c’est toi qui nous façonnes :nous sommes tous l’ouvrage de ta
main. Première lecture de ce jour
Voici
le temps du long désir
Où l’homme apprend son
indigence,
Chemin creusé pour accueillir
Celui qui vient
combler les pauvres.
Pourquoi
l’absence dans la nuit,
Le poids du doute et nos
blessures,
Sinon pour mieux crier vers lui,
Pour mieux tenir
dans l’espérance ?
Et
si nos mains, pour t’appeler,
Sont trop fermées sur leurs
richesses.
Seigneur Jésus, dépouille-les
Pour les ouvrir à
ta rencontre.
un peuple à la nuque raide que celui-ci, mais tu pardonneras notre faute et notre péché, et tu feras de nous ton patrimoine. (Ex 34) a atteint les limites de ses possibilités, Il envoie le Bien Aimé, Son unique, pour lui montrer les « traits, l'agir, l'Être » de Celui qui répond parfaitement à Ses ambitions et qui sera, pour le Peuple :. le Chemin, la Vérité et la Vie (Jn 14).
C'est pour nous réveiller que l’Église nous offre, chaque année, ce temps de l'Avent pour nous préparer, en renouvelant notre cœur : Dieu, fais-nous revenir ; que ton visage s’éclaire, et nous serons sauvés ! (79, 4)
« Prenez garde, restez éveillés :car vous ne savez pas quand ce sera le moment. Chaque instant, chaque heure, chaque jour préparent notre JOUR celui, de la RENCONTRE éternelle.
Chaque temps liturgique est là pour nous réveiller s'il en est besoin, pour nous rappeler l'absolue nécessité de rester éveiller pour ne pas manquer l'instant unique de cette RENCONTRE ! Ailleurs, et plusieurs fois, Jésus nous demande impérativement de demeurer dans Son amour :« Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » (Jn 8)
Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. (Jn 15)
Demeurer suppose une vigilance de tous les instants pour ne pas tomber dans les pièges du malin .
Nous sommes invités, en quelque sorte, par Jésus , à garder notre lampe allumée, à nous organiser pour
Et en ce jour-là, que celui qui sera sur la terrasse, et dont les affaires seront dans la maison, ne descende pas pour les prendre; et pareillement, que celui qui sera aux champs ne retourne pas en arrière. Souvenez-vous de la femme de Lot. Celui qui cherchera à conserver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la gardera vivante. (Lc 17)
C’est comme un homme parti en voyage :en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et demandé au portier de veiller. Jésus, durant l’Absence, est cet HOMME-DIEU qui, en confiant les clefs à Pierre nous donne par Son Église et dans Son Église les pouvoirs et les directives pour étendre le Royaume à toute la terre ! Jésus nous établit « portiers » , appelés à discerner à qui et sous quelles conditions surtout, nous pouvons ou non, permettre d'entrer dans la MAISON – ROYAUME:
Ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noce? " Et lui resta muet. Alors le roi dit aux servants: " Liez-lui pieds et mains, et jetez-le dans les ténèbres extérieurs: là il y aura les pleurs et le grincement de dents. Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus. (Mt 22)
Pour être admis il convient de revêtir non seulement la tunique mais tout « l'appareil » du chrétien : « Prenez le casque du salut et l'épée de l'Esprit, c'est-à-dire la parole de Dieu. En toute circonstance, que l'Esprit vous donne de prier et de supplier. Restez éveillés afin de persévérer dans la prière pour tous les fidèles. » ( Eph 6)
Durant l'Avent , comme durant tous les temps forts que l’Église nous offre pour nous revitaliser il est important de donner plus de temps à la prière et de supplier le Père, de nous montrer ce qu'Il attend de nous , ce « plus » ou cet « autrement » qui nous permettra de nous renouveler intérieurement et, par voie de conséquence extérieurement dans notre façon d'être en famille, dans nos relations!
Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous soyez en état d'échapper à tout ce qui doit arriver et de vous maintenir devant le Fils de l'homme. (Lc 21)
La prière est lumière dans nos vies et nous aide à échapper aux différents pièges que nous tend la société
La prière nous fortifie elle nous donne la force de combattre le mal en nous et autour de nous.
La prière nous maintient constamment en relation avec le Seigneur. Il n'est pas nécessaire d'être dans un lieu saint pour prier, un lieu dédié au recueillement comme une église, une chapelle, dans notre chambre devant notre coin prière, c'est partout et en tout ce que nous vivons que nous pouvons tourner notre cœur vers le Seigneur. Un « Seigneur viens à mon aide », « un regard vers l'infini », « un Seigneur je suis à Toi garde moi en ton amour » « Merci Seigneur tu étais présent dans cette rencontre » « ouvre les oreilles de mon cœur pour que j'entende mon frère, ma sœur » « gloire et louange à Toi » « Alléluia » autant d'expressions que nous appelions au début de ma vie en communauté « des oraisons jaculatoires » qui nous maintiennent en lien avec notre Père et nous permettent de tout recevoir pour tout donner ! C'est aussi cela répondre à l'injonction du Seigneur répétée quatre fois, sous une forme ou sous une autre dans ces quelques versets . C'est tellement important que Jésus renchérit :
Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison ,le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin s’il arrive à l’improviste, il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à tous :Veillez ! »
Jésus ne se résigne pas devant nos insouciances, notre légèreté d'esprit, nos inconséquences , Il insiste lourdement penseront certains ! Oui Jésus, parce qu'Il nous aime , insiste à temps et à contretemps ce qui sera repris par Saint Paul dans la deuxième lettre à Timothée :
Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui doit juger les vivants et les morts, je te le demande solennellement, au nom de sa manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, mais avec une grande patience et avec le souci d'instruire. Un temps viendra où l'on ne supportera plus l'enseignement solide (2Tim 4)
Et Jésus de préciser :Ce que je vous dis là, je le dis à tous :Veillez ! Jésus ne s'adresse pas à quelques
privilégiés comme nous aurions tendance à le croire et à le dire : « Bon ça c'est pour les moniales et les moines, pour ceux qui ont été appelés à vouer leur vie à la prière » , non et non ! Jésus le dit à TOUS ! Je pense à ce cultivateur qui dans la cabine de son tracteur, tout en épandant ses graines répand ses « Notre Père », ses « Je vous salue » ! Nous sommes tous appelés à garder notre esprit tourné vers le Seigneur pour qu'Il ne nous trouve pas endormis quand Il viendra ! Pas seulement lors de notre dernier voyage, mais quand Il passe dans nos vies de façon plus précise:invitation à changer de cap, invitation à Le suivre au service de l’Évangile, invitation à m'engager au service de l'humanité, invitation à vivre plus sérieusement la CHARTE DU CROYANT :Bienheureux les Pauvres, bienheureux les Miséricordieux, Bienheureux les affamés et assoiffés et justice …
Le Seigneur passe...
ouvriras-tu
quand frappe l'inconnu?
Peux-tu laisser mourir la voix
qui réclame ta foi?
Le Seigneur passe...
entendras-tu
l'Esprit de Jésus-Christ?
Il creuse en toi la pauvreté
pour t'apprendre à prier.
Le Seigneur passe...
éteindras-tu
l'amour qui purifie?
Vas-tu le fuir et refuser
d'être l'or au creuset ?
Le Seigneur passe...
entreras-tu
dans son eucharistie?
Rappelle-toi que dans son corps
il accueille ta mort.
Le Seigneur passe...
oseras-tu
lancer ton cri de joie?
Christ est vivant, ressuscité,
qui voudra l'héberger?
Le Seigneur passe...
attendras-tu
un autre rendez-vous?
Pourquoi tarder? Prends avec lui
le chemin de la vie.
Le Seigneur passe.
( Liturgie des heures)
L'Ermite