13e DIMANCHE DU TEMPS
ORDINAIRE // ANNÉE
B
(Mc 5, 21-43)
JEUNE
FILLE LEVE-TOI !
Dieu
n’a pas fait la mort,il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres
vivants Il les a tous créés pour qu’ils subsistent ;ce qui naît
dans le monde est porteur de vie :on n’y trouve pas de poison qui
fasse mourir.La puissance de la Mort ne règne pas sur la terre,car
la justice est immortelle.Dieu a créé l’homme pour
l’incorruptibilité,il a fait de lui une image de sa propre
identité.C’est par la jalousie du diable que la mort est entrée
dans le monde ;ils en font l’expérience,ceux qui prennent parti
pour lui. Sg 1
La
première lecture de notre liturgie dominicale nous plonge d'emblée
dans le vif du thème de ce jour : Dieu ne veut pas la mort,
Dieu veut la Vie ! Une vie riche, débordante d'enthousiasme,
une vie épanouie, pleine, confiante ! C'est l'ennemi qui nous
entraîne vers le bas, Dieu, Lui, nous attire vers le haut, vers les
cimes. C'est par le démon nous dit le livre de la sagesse que la
mort est entrée dans le monde, et Jésus est victorieux de la mort,
Il sort vivant de la nuit du tombeau. Au cours de sa vie apostolique
nous le voyons sans cesse intervenir pour que ses frères en humanité
aient plus de vie. La surdité inhibe, Jésus guérit le sourd qui le
désire et le demande !
La
paralysie empêche de se tenir debout et d'avancer, Jésus guérit
toutes les formes de paralysies, celles du corps et celles de
l'esprit !
La
cécité replie sur soi, renferme, Jésus rend la vue et réintroduit
dans la communauté humaine !
Jésus,
et le Père en Lui et par lui , font de nous des vivants !
Mais
ceux-ci ont été écrits, afin que vous croyiez que Jésus est le
Christ, le Fils de Dieu, et
qu'en croyant vous ayez la vie en son nom.
(Jean 20)
En
toi est la source de vie
; par ta lumière nous voyons la lumière. (Psaume 35)
Il
aura souci du faible et du pauvre, du pauvre dont
il sauve la vie.
(Psaume 71)
Il
réclame ta vie à la fosse et
te couronne de fidélité et de tendresse. (Psaume 103)
Ici,
nous voyons Jésus chercher un peu de répit dans la vie trépidante
qu'Il mène, en barque, il se rend sur l'autre rive où Il devrait
pouvoir e reposer un peu ! Mais la foule est insatiable, elle
savoure Ses paroles, elle en a faim et soif ! Jésus rassure,
éclaire, Il secoue parfois à bon escient pour propulser . Il s'est
posé au bord de l'eau sans doute pour respirer
un peu d'air frais et
jouir de la brise, mais voilà que surgit
un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à
ses pieds et le supplie instamment :«
Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité.Viens lui
imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive.
»Jésus partit avec lui,et la foule qui le suivait était si
nombreuse qu’elle l’écrasait. Que
demande cet homme ?«
Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité.Viens lui
imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle
vive ». Nous
avons envie de dire : « l'impossible ! »Rendre
la vie à quelqu'un qui est en route pour le grand passage est rare
et suppose des dons divins ! C'est donc que notre homme
reconnaît quelque chose de cet ordre dans le Seigneur Jésus !
Les termes sont d'ailleurs précis et le style de la demande est pour
le moins direct ! C'est plus un ordre qu'une demande « Viens »
Ceci révèle l'immense confiance que cet homme manifeste à Jésus !
« Viens »
dans quel but ? « Viens
lui imposer les mains »
Jaïre a compris, à travers ce qu'il a entendu dire , que Jésus
peut faire du bien avec Ses mains. Nous retrouverons cette expression
au chapitre sept de Saint Marc à propos de l'homme muet : On
lui amène un sourd qui, de plus, parlait difficilement et on le
supplie de lui imposer
la main.
(Marc 7)
Quel
est le but de cette imposition ?pour
qu’elle soit sauvée
et qu’elle
vive »
Sauver
cette enfant de la maladie qui l'accable et si elle en est délivrée
elle vivra ! N'est-ce pas le désir le plus profond d'un père,
d'une mère de voir son enfant en pleine santé, débordant de
dynamisme, de vitalité même s'il leur arrive parfois, souvent même
de réclamer un peu de calme quand cette vie jaillit dans tous les
sens ! Jaïre ne peut envisager la disparition de cette enfant
qu'il aime, la chair de sa chair, ce qui lui est le plus cher au
monde, il brave, lui le chef de synagogue tout le qu'en dira t-on,
une seule chose compte à cette heure, la vie de son enfant bien
aimée. Jésus de son côté ne tergiverse pas « Jésus
partit
avec lui ». Jésus
est sans nul doute touché par la confiance de cette homme, par son
extrême souffrance, de plus, Lui, Jésus, est venu pour la vie « Moi
je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en
abondance.
(Jean 10) »
Il
est bien décidé à donner Sa propre vie pour que l'humanité vive
pleinement , ici et pour l'éternité ! Il nous donne tous
les outils pour que cette espérance soit effective ! Jésus, un
instant, oublie la foule mais la foule ne L'oublie pas, Jésus répond
à
« l'ordre »
de ce père éploré et la foule emboîte le pas au point de
l'écraser «
la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle
l’écrasait. »
Jésus
ne s'appartient pas, Jésus nous est donné et Jésus se donne !
Qu'en
est-il du don de nous-mêmes à Jésus, à Son Évangile, à
l'attente de nos proches, de nos frères ?
Et
voilà qu'interfère une autre situation, pas moins douloureuse
celle-ci mais qui se manifeste de manière plus effacée, plus
timide, plus pudique sans doute en raison de la gêne que suscite un
tel handicap ! Or,
une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans…– elle
avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins,et elle
avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration
;au contraire, son état avait plutôt empiré –… cette femme
donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus,vint par derrière dans
la foule et toucha son vêtement. Elle se disait en effet :«
Si je parviens à toucher seulement son vêtement,je serai sauvée.
»À
l’instant, l’hémorragie s’arrêta,et elle ressentit dans son
corps qu’elle était guérie de son mal.Aussitôt Jésus se rendit
compte qu’une force était sortie de lui.Il se retourna dans la
foule, et il demandait :« Qui a touché mes vêtements ? »Ses
disciples lui répondirent :« Tu vois bien la foule qui t’écrase,et
tu demandes : “Qui m’a touché ?”»Mais lui regardait tout
autour pour voir celle qui avait fait cela.Alors la femme, saisie de
crainte et toute tremblante,sachant ce qui lui était arrivé,vint se
jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.Jésus lui dit alors
:« Ma fille, ta foi t’a sauvée.Va en paix et sois guérie de ton
mal. »
Cette
femme, épuisée, discrète, honteuse aussi ( j'y reviendrai) ne
cherche en rien à attirer l'attention, ni celle de Jésus, ni celle
de l'entourage!Une seule chose compte pour elle : sa
libération ! Sa guérison !
Honteuse
oui, car les femmes atteintes de semblable maladie sont considérées
par la Thora comme impures, elles sont privées de toute vie
sociale . Il leur est interdit de se présenter en public ( ici,
elle est donc en faute) interdit de se rendre au Temple ou à la
Synagogue, elles sont considérées comme des pestiférées,
rejetées par tous et d'abord par leur mari !
Elle
ne veut surtout pas déranger Jésus, certains préfèrent considérer
ce geste comme superstitieux, c'est possible, je préfère y voir un
acte de foi, il suffit d'accueillir sa réflexion intime :«
Si je parviens à toucher seulement son vêtement,
je serai sauvée. »
sa foi est tellement grande qu'elle envisage seulement de toucher
Son vêtement, elle a tellement confiance, qu'elle ne souhaite
pas davantage ! Ce qu'elle a entendu dire de Jésus, lui laisse
penser et croire, que tout ce qui Le touche, donc, Ses vêtements,
est imprégné de Sa sainteté ! L’Église ne lui donne-t-elle
pas raison Elle qui garde précieusement le Saint Suaire, le linge
utilisé par Véronique pour rafraîchir son visage ? Pensons
aussi aux reliques des saints que nous conservons et appliquons sur
de grands malades qui s'en trouvent mieux et , parfois guéris !
Alors pourquoi ne serait-ce pas vrai pour cette femme affligée d'une
telle infirmité ?
D'ailleurs
Jésus, n'approuve-t-il pas son geste quand Il se retourne dans la
foule et demande :Aussitôt
Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui.Il se
retourna dans la foule, et il demandait :« Qui a touché mes
vêtements ? » Les
disciples sont réalistes quand ils répliquent:«
Tu vois bien la foule qui t’écrase,et tu demandes : “Qui m’a
touché ?”» Mais
Jésus l'est tout autant, Il sait de quoi Il parle, Il sait où Il
veut en venir et Il insiste :Mais
lui regardait tout autour
pour voir celle qui avait fait cela.Alors
la femme, saisie de crainte et toute tremblante,sachant ce qui lui
était arrivé,vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Cette
femme aurait pu fuir, elle n'en fait rien, bien au contraire, elle se
jette aux pieds de Jésus et toute craintive Lui donne les raisons
de son geste ! Et que dit Jésus ?«
Ma fille, ta foi t’a sauvée.Va en paix et sois guérie de ton mal.
» Jésus
commence par la considérer, non comme une étrangère, mais comme
quelqu'un de très proche, quelqu'un, sinon née de Lui, du moins qui
va naître et faire partie de son entourage, « ma
fille » Il
souligne la confiance manifestée par cette femme, confiance dans
laquelle s'origine son salut, c'est un peu comme si l'attitude de
cette femme forçait le miracle « ta
foi t'a sauvée »
Jésus ne dit pas à ce stade « sois
guérie,
encore moins je le veux sois guérie, non ! C'est ta foi qui te
vaut cette guérison ! C'est parce que tu crois que c'est
possible que je peux faire œuvre de miséricorde à ton
égard. « Ah
disait St François d'assise après l'avoir reçu des évangiles, si
nous avions la foi gros comme un grain de sénevé, nous déplacerions
les montagnes !
Oui, c'est la confiance, l'abandon absolu, la remise totale de soi
dans la mains de notre Père qui forcent, si j'ose dire, le don de
Dieu. Demandons fermement cette grâce pour nos frères et pour
nous ! Et Jésus poursuit, il y a comme un crescendo dans cette
rencontre « Va
en paix » Jésus
lui offre le don des dons : la paix ! C'est un peu lui dire
je ne t'ai pas appelée pour te fustiger, mais pour confirmer la
grandeur de ta démarche, sois tranquille, je n'ai rien contre toi,
bien au contraire et vient alors la parole de libération, « sois
guérie de ton mal ». C'est
dans ce but que cette femme a pris des risques , risque d'être
rejetée, risque d'être insultée, risque d'être dévoilée aux
yeux de tous … et Jésus prononce la Parole qui confirme ce quelle
a ressenti en effleurant simplement les franges de son vêtement !
Osons, n'ayons pas peur, osons nous approcher de Jésus Il
nous guérit,
dit l’Écriture de
toutes nos maladies Il arrache nos vies à la tombe !
Par
ailleurs, ne reconnaissons-nous pas dans cet épisode les étapes du
sacrement de la Réconciliation ? Cette femme reconnaît son
mal, elle se jette aux pieds de Jésus qui loue sa foi
puis Il lui offre la paix et l'envoie (va) guérie !
Et
voilà Jésus est interrompu dans cette belle et grande rencontre par
des gens qui arrivent de chez Jaïre : Comme
il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef
de
synagogue, pour dire à celui-ci :« Ta fille vient de mourir.À
quoi bon déranger encore le Maître ? »Jésus, surprenant ces
mots,dit au chef de synagogue :« Ne crains pas, crois seulement. »
La
nouvelle est abrupte et dure, mais Jésus rassure immédiatement ce
papa éploré :«
Ne crains pas, crois seulement. » Jésus
l'invite, à l'abandon, à la confiance !
Il
ne laissa personne l’accompagner,sauf Pierre, Jacques, et Jean, le
frère de Jacques.Ils arrivent à la maison du chef de
synagogue.Jésus voit l’agitation,et des gens qui pleurent et
poussent de grands cris.Il entre et leur dit :« Pourquoi cette
agitation et ces pleurs ?L’enfant n’est pas morte : elle dort.
»Mais on se moquait de lui.Alors il met tout le monde dehors,prend
avec lui le père et la mère de l’enfant,et ceux qui étaient avec
lui ;puis il pénètre là où reposait l’enfant.Il saisit la main
de l’enfant, et lui dit :« Talitha
koum
»,ce qui signifie :« Jeune fille, je te le dis, lève-toi!
»Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher– elle avait
en effet douze ans.Ils furent frappés d’une grande stupeur.Et
Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ;puis
il leur dit de la faire manger.
Comme
Il le fera lors de la Transfiguration, ou au Jardin des Oliviers
Jésus prend avec Lui les trois disciples les plus proches. Sans
doute pour fortifier leur foi comme ce sera le cas lors de la
Transfiguration, pour qu'ils puissent témoigner aussi, le moment
venu de ce qu'ils
ont vu et entendu : « Ce
que nous avons contemplé, ce que nous avons entendu, nous vous
l'annonçons
à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec
nous. Et nous, nous sommes en communion avec le Père et avec son
Fils, Jésus Christ. (1Jean
1)
Les
bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour
tout ce qu'ils avaient entendu et vu selon
ce qui leur avait été annoncé.
(Luc 2)
Puis
il répondit aux envoyés : « Allez rapporter à Jean ce
que vous avez vu et entendu
: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont
purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne
Nouvelle est annoncée aux pauvres. (Luc
7)
Quant
à nous, il nous est impossible de ne pas dire ce que nous avons vu
et entendu. » (Actes
4)
Quand
Jésus et Ses apôtres arrivent à la maison de Jaïre, c'est la
désolation et,
l'agitation
précise l’Évangile : on crie, on pleure, on s'affaire et, au
fond, on ne sait que faire , et, quand Jésus interroge en donnant
Son avis, on Lui répond par des moqueries. Jésus éloigne alors
tous les voyeurs de circonstance et s'enferme dans la chambre de
l'enfant avec les principaux intéressés ; les parents et les
trois apôtres ! Jésus ne recherche pas les actions d'éclat, ,
Il n'est pas venu s'offrir en spectacle, en remontrer à ceux dont la
foi est inexistante ou faible ! Jésus s'est déplacé pour
répondre à une attente , pour fortifier Ses apôtres, et,
essentiellement, pour donner la vie à une enfant qui s'est endormie
dans le sommeil de la mort!
Le
plus simplement du monde, Jésus prend la main de l'enfant et lui
ordonne de se lever ! Aucun artifice, aucune recherche d'une
quelconque gloire, ce qui compte c'est de rendre la vie, de donner la
vie et de rendre l'enfant à ses parents désormais heureux « car
mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était
perdu, et il a été retrouvé. Et ils se mirent à festoyer.
(Luc 15) »
« Ils
furent frappés d’une grande stupeur » On
le serait à moins!Ce qui vient de se passer est totalement
inhabituel, seul Dieu est Maître de la vie et de la mort ! Et
Jésus pousse sa logique de la vie jusqu'à «
ordonner fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur
dit de la faire manger. »
on pourrait accuser Jésus de naïveté, ne pas dire quand cela crève
les yeux c'est impossible et c'est souvent que Jésus réclame
fermement la discrétion. Je l'ai déjà dit Jésus ne fait pas du
spectacle, Il accompli la mission que son Père Lui a confiée, rien
de plus, mais cela pleinement ; Le verbiage est inutile, ce qui
compte, c'est l'acte sauveur et cela seulement ! Tous les
commentaires sont inutiles, l'important et de reconnaître l’œuvre
de Dieu, l'important c'est de rendre grâce pour les plus infimes
interventions de Dieu dans nos vies.Je pense que Jésus nous invite
ici à nous conduire en toute simplicité, à agir, à faire le bien
non pour être vu des hommes mais pour répandre du bonheur, de la
joie, de la paix autour de nous, tout tapage, tout tambourinage est
inutile ce qui compte c'est le Bien, le Beau ! De plus, Jésus
est réaliste, l'enfant est fatiguée, elle relève d'une grave
maladie, or la vie s'entretient, c'est un cadeau de Dieu, il ne
s'agit pas ici de se répandre en remerciements, l'important est de
nourrir cette vie, c'est ce qu'Il demande à ses parents , c'est ce
qu'Il nous demande de faire auprès de ceux qui sont en manque de
l'essentiel ! Alors retroussons nos manches et donnons à manger
à ceux qui ont faim : faim de pain, faim d'une terre, faim
d'une habitation, faim d'amour, faim de reconnaissance, faim
d'écoute, faim , et encore faim !
Marie,
donne-nous
la faim de l'Essentiel
M. T. de Lescure
Mère
admirable,
trésor de calme et de sérénité,
nous t'aimons pour la lumière
de tes yeux baissés,
pour la paix de ton visage,
pour l'attitude révélatrice
de ta plénitude intérieure.
trésor de calme et de sérénité,
nous t'aimons pour la lumière
de tes yeux baissés,
pour la paix de ton visage,
pour l'attitude révélatrice
de ta plénitude intérieure.
Tu es la
Vierge de l'invisible et de l'essentiel.
Nous te supplions de nous détacher,
de nous déprendre de tout ce qui se voit
pour nous ramener et nous fixer
sur l'invisible que tes yeux regardent:
l'invisible présence, l'invisible vie,
l'invisible action, l'invisible amour.
Nous te supplions de nous détacher,
de nous déprendre de tout ce qui se voit
pour nous ramener et nous fixer
sur l'invisible que tes yeux regardent:
l'invisible présence, l'invisible vie,
l'invisible action, l'invisible amour.
Dans nos
journées occupées, surchargées,
garde-nous dans la lumière des choses
qui ne se voient pas.
garde-nous dans la lumière des choses
qui ne se voient pas.
À travers
l'accessoire qui nous sollicite
et nous séduit souvent,
donne-nous aussi
le sens et la faim de l'essentiel.
et nous séduit souvent,
donne-nous aussi
le sens et la faim de l'essentiel.
Je
t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé,
tu m’épargnes les rires de l’ennemi.
Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.
tu m’épargnes les rires de l’ennemi.
Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.
Fêtez
le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu’un instant,
sa bonté, toute la vie.
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu’un instant,
sa bonté, toute la vie.
Avec
le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie.
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie.
mais au matin, les cris de joie.
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie.
Que
mon cœur ne se taise pas,
qu’il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !
qu’il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !
l'Ermite