ÉPIPHANIE
DU SEIGNEUR
(Mt 2, 1-12)
La
fête de l’Épiphanie célèbre la manifestation de Jésus aux
Nations
« Ce mystère,c’est que toutes les nations sont associées au même héritage,au même corps,au partage de la même promesse,dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Évangile » (2 ème lecture)
que symbolisent les Mages, venus adorer Dieu, dans ce tout petit enfant. L’évangile veut que ces Mages apportent des présents pour honorer cette naissance : de l'Or, de l'Encens et de la Myrrhe. Ces présents, peut-on dire ont un sens prophétique !
« Ce mystère,c’est que toutes les nations sont associées au même héritage,au même corps,au partage de la même promesse,dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Évangile » (2 ème lecture)
que symbolisent les Mages, venus adorer Dieu, dans ce tout petit enfant. L’évangile veut que ces Mages apportent des présents pour honorer cette naissance : de l'Or, de l'Encens et de la Myrrhe. Ces présents, peut-on dire ont un sens prophétique !
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l'Or s'adresse à la Royauté de Jésus ;
« Tu es donc Roi » ? demande Pilate ."Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité: quiconque est de la vérité écoute ma voix."
« Tu es donc Roi » ? demande Pilate ."Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité: quiconque est de la vérité écoute ma voix."
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l'Encens à sa divinité
« Un ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l'autel de l'encens. »
L'autel n'est-il pas dressé pour prier Dieu, Le louer, l'honorer, offrir des sacrifices ? Il n'y aura bientôt, qu'un seul sacrifice susceptible de plaire à Dieu, celui de Jésus, le Christ vivant et vrai !
« Un ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l'autel de l'encens. »
L'autel n'est-il pas dressé pour prier Dieu, Le louer, l'honorer, offrir des sacrifices ? Il n'y aura bientôt, qu'un seul sacrifice susceptible de plaire à Dieu, celui de Jésus, le Christ vivant et vrai !
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quant à la myrrhe, elle annonce Sa mort, ce parfum étant utilisé
lors des sépultures.
« Nicodème, qui était venu la première fois trouver Jésus de nuit, vint aussi, apportant un mélange de myrrhe et d'aloès, d'environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l'enveloppèrent dans des linges, avec les aromates, selon la manière d'ensevelir en usage chez les Juifs. »
« Nicodème, qui était venu la première fois trouver Jésus de nuit, vint aussi, apportant un mélange de myrrhe et d'aloès, d'environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l'enveloppèrent dans des linges, avec les aromates, selon la manière d'ensevelir en usage chez les Juifs. »
Jésus
était né à Bethléem en Judée,
au temps du roi Hérode le Grand.
Or, voici que des mages venus d’Orient
arrivèrent à Jérusalem
et demandèrent :
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?
Nous avons vu son étoile à l’orient
et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
au temps du roi Hérode le Grand.
Or, voici que des mages venus d’Orient
arrivèrent à Jérusalem
et demandèrent :
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?
Nous avons vu son étoile à l’orient
et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
En
apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé,
et tout Jérusalem avec lui.
Il réunit tous les grands prêtres
et les scribes du peuple,
pour leur demander où devait naître le Christ.
Ils lui répondirent :
« À Bethléem en Judée,
car voici ce qui est écrit par le prophète :
Et toi, Bethléem, terre de Juda,
tu n’es certes pas le dernier
parmi les chefs-lieux de Juda,
car de toi sortira un chef,
qui sera le berger de mon peuple Israël. »
Alors Hérode convoqua les mages en secret
pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;
puis il les envoya à Bethléem, en leur disant :
« Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant.
Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer
pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
Après avoir entendu le roi, ils partirent.
et tout Jérusalem avec lui.
Il réunit tous les grands prêtres
et les scribes du peuple,
pour leur demander où devait naître le Christ.
Ils lui répondirent :
« À Bethléem en Judée,
car voici ce qui est écrit par le prophète :
Et toi, Bethléem, terre de Juda,
tu n’es certes pas le dernier
parmi les chefs-lieux de Juda,
car de toi sortira un chef,
qui sera le berger de mon peuple Israël. »
Alors Hérode convoqua les mages en secret
pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;
puis il les envoya à Bethléem, en leur disant :
« Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant.
Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer
pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
Après avoir entendu le roi, ils partirent.
Les
Mages sont guidés par une étoile qui, à un moment disparaît de
leur vue les incitant à se renseigner pour poursuivre leur voyage.
Les
Mages VOIENT, ils CROIENT, et se METTENT EN ROUTE, et voilà que
l’Étoile qui les guidait DISPARAÎT. Rien n'est anodin dans ce
verset : la vue de cette étoile, sans doute à nulle autre
pareille, les met en marche, ils comprennent qu'un événement
important les attend ils font confiance, ils avancent dans la foi :
pas de preuve, pas d'invitation personnelle, pas de réservation ! La disparition de
ce signe, qu'est l’Étoile, marque un tournant, l'horizon est
bouché, ils ne savent plus comment s'orienter. Nous verrons par la
suite, que cette éclipse est Providentielle, elle oblige les Mages
à s'informer sur le lieu où il se passe quelque chose de grand, ce
qui les conduit à rencontrer le Roi Hérode, elle sert aussi et surtout la cause de Jésus. Tôt ou tard, le
roi Hérode aurait eu connaissance de la naissance de Jésus, la
visite des Mages excite la jalousie et la peur du roi, cette entrevue
lui permettra d'organiser discrètement son dessein malveillant. Les Mages, de
leur côté, sont des Sages, ils ne font pas n'importe quoi, guidés
par l’Étoile qui réapparaît au bon moment:
« Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant »
ils arrivent là où ils le souhaitent mais ils ne repartiront pas par le même chemin .
« Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode,ils regagnèrent leur pays par un autre chemin »
Les Mages ont perçu le danger, ils ne livreront pas cet Enfant à qui envisage Sa mort.
« Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant »
ils arrivent là où ils le souhaitent mais ils ne repartiront pas par le même chemin .
« Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode,ils regagnèrent leur pays par un autre chemin »
Les Mages ont perçu le danger, ils ne livreront pas cet Enfant à qui envisage Sa mort.
Nous-mêmes,
dans notre vie, ne nous sommes-nous pas, à certains moments,
heurtés à des passages à vide ? Parfois c'est la nuit
profonde, nous ne savons que faire, dans quelle direction avancer, il
nous reste la confiance en Dieu, et, si nous en avons la grâce,
l'ouverture à un ami, mieux encore, un accompagnateur et, surtout,
la prière. La plupart du temps, au
moment où nous nous y attendons
le moins, l'horizon s'éclaircit, il fait plein jour dans notre vie,
le soleil, cet astre lumineux brille en nous et nous plonge dans
l'action de grâce. Nous découvrons alors que ce temps obscur et
lourd préparait notre cœur à accueillir plus largement plus
profondément, le don de Dieu ! Cette halte était utile à
notre vie spirituelle pour la relancer, utile aussi pour mieux servir
nos frères. Nous vivons-là, l'expérience des Mages, rien ne sera
plus comme avant, nous continuons la route mais différemment, par
un autre chemin.
Quand ils virent l’étoile,
ils se réjouirent d’une très grande joie.
Le
philosophe Henri
Bergson, voit,
dans la joie, le signe d'un accomplissement, d'une réussite et d'un
achèvement. Saint
Paul dans Galates, la considère comme un fruit de l'Esprit :
« Le fruit de l'Esprit, c'est la charité, la joie, la paix, la patience, la mansuétude, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance ».
N'est-ce pas tout cela qu'éprouvent ces Mages en arrivant près de ce tout petit enfant ? Leur démarche s'inscrit dans une foi authentique qui leur permet d'affronter les difficultés d'une longue, très longue route laquelle les conduit, là où leur cœur est attiré par un irrésistible élan et, nous dit l’Évangile :
« Ils entrèrent dans la maison,ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds,ils se prosternèrent devant lui. »
Eux, ces Mages, des grands de ce monde, au terme de leur périple, n'hésitent pas un instant, ils ne posent pas de question, pour identifier cet enfant. Une fois encore, « ILS VOIENT, ILS CROIENT, ILS SE RÉJOUISSENT D'UNE GRANDE JOIE. Ils ne craignent pas le ridicule, ILS SE PROSTERNENT, ils reconnaissent donc, dans ce tout-petit, LEUR ROI, LEUR SAUVEUR ! N'est-ce pas un accomplissement, un achèvement, une réussite ? Une explosion intérieure de bonheur, de paix ? Voilà ce dont est capable ce tout-petit ! Sa seule présence retourne les cœurs simples et purs, ces âmes de désir, qui attendent, qui espèrent, qui brûlent intérieurement et se consument au feu qui les habite. Ils se prosternent, c'est-à-dire, ils adorent, et qui adorent-ils ? Dieu dans un tout-petit ! Donc ils rendent hommage à Dieu, ils reconnaissent que cet enfant, dans cette étable « minable », entre un bœuf et un âne, assisté par une toute jeune femme et son époux, cet enfant, est DIEU LUI-MÊME ! Ils ne craignent pas le ridicule eux, ces grands personnages, adorent et déposent des présents réservés aux dignitaires:
« Ils ouvrirent leurs coffrets,et lui offrirent leurs présents :de l’or, de l’encens et de la myrrhe. »
Et nous ?
« Le fruit de l'Esprit, c'est la charité, la joie, la paix, la patience, la mansuétude, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance ».
N'est-ce pas tout cela qu'éprouvent ces Mages en arrivant près de ce tout petit enfant ? Leur démarche s'inscrit dans une foi authentique qui leur permet d'affronter les difficultés d'une longue, très longue route laquelle les conduit, là où leur cœur est attiré par un irrésistible élan et, nous dit l’Évangile :
« Ils entrèrent dans la maison,ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds,ils se prosternèrent devant lui. »
Eux, ces Mages, des grands de ce monde, au terme de leur périple, n'hésitent pas un instant, ils ne posent pas de question, pour identifier cet enfant. Une fois encore, « ILS VOIENT, ILS CROIENT, ILS SE RÉJOUISSENT D'UNE GRANDE JOIE. Ils ne craignent pas le ridicule, ILS SE PROSTERNENT, ils reconnaissent donc, dans ce tout-petit, LEUR ROI, LEUR SAUVEUR ! N'est-ce pas un accomplissement, un achèvement, une réussite ? Une explosion intérieure de bonheur, de paix ? Voilà ce dont est capable ce tout-petit ! Sa seule présence retourne les cœurs simples et purs, ces âmes de désir, qui attendent, qui espèrent, qui brûlent intérieurement et se consument au feu qui les habite. Ils se prosternent, c'est-à-dire, ils adorent, et qui adorent-ils ? Dieu dans un tout-petit ! Donc ils rendent hommage à Dieu, ils reconnaissent que cet enfant, dans cette étable « minable », entre un bœuf et un âne, assisté par une toute jeune femme et son époux, cet enfant, est DIEU LUI-MÊME ! Ils ne craignent pas le ridicule eux, ces grands personnages, adorent et déposent des présents réservés aux dignitaires:
« Ils ouvrirent leurs coffrets,et lui offrirent leurs présents :de l’or, de l’encens et de la myrrhe. »
Et nous ?
Oui,
nous, vous, moi, savons-nous RECONNAÎTRE la présence de Dieu dans
nos vies ? Et quand nous avons la grâce de Le reconnaître,
savons-nous ADORER ? Savons nous, nous laisser surprendre par ce
Dieu d'Amour, car Dieu se rend présent très souvent, là où nous
ne l'attendons pas !
-
Dans un événement apparemment insignifiant qui nous met en boule !
-
Dans une personne apparemment insignifiante, voire déplaisante qui a
le mot juste, au moment juste, ce mot capable de retourner notre
cœur, de changer notre regard, notre vie si notre cœur est ouvert !
-
Dans ce verset de l’Écriture lu et relu, et qui subitement me fait
frémir, je le reçois en plein cœur, il s'adresse à moi,
aujourd'hui, il me retourne, me bouleverse, beaucoup de choses
s'éclairent, une Étoile se lève sur ma route, il me reste à la
suivre, dans la foi, la joie et l'Action de grâce !
Il
me reste, comme les Mages à me prosterner pour adorer Dieu qui se
manifeste et éclaire ma vie tout entière, son hier, son
aujourd'hui, son a-venir ! Dieu est là dans cet
« enfant-événement-personne-lieu-verset
biblique »,
Il est
« ta lumière,ma lumière,et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi, sur moi ! ».
Ne laissons pas disparaître cette Étoile, cultivons-là par une vie adaptée au don de Dieu fait enfant pour faire de nous des dieux !
« Alors tu verras, tu seras radieuse,ton cœur frémira et se dilatera.Les trésors d’au-delà des mers afflueront vers toi, vers toi viendront les richesses des nations. » (1ère lecture)
« ta lumière,ma lumière,et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi, sur moi ! ».
Ne laissons pas disparaître cette Étoile, cultivons-là par une vie adaptée au don de Dieu fait enfant pour faire de nous des dieux !
« Alors tu verras, tu seras radieuse,ton cœur frémira et se dilatera.Les trésors d’au-delà des mers afflueront vers toi, vers toi viendront les richesses des nations. » (1ère lecture)
TRÈS
BELLE FÊTE DE L’ÉPIPHANIE ! Puisse cet Enfant faire frémir
notre être tout entier et nous plonger dans l'ADORATION !
Mon
Seigneur et mon Dieu !
L'Ermite