SEPTIEME
DIMANCHE
DU
TEMPS ORDINAIRE
(Lc 6, 27-38)
Le
passage d'évangile offert à notre méditation en ce dimanche
m’apparaît comme le plus difficile à comprendre , à accueillir,
, à vivre surtout. Aimez
vos ennemis,faites
du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui
vous maudissent,priez pour ceux qui vous calomnient. À
celui qui te frappe sur une joue,présente l’autre joue. Pourtant,
en acceptant de mettre nos pas dans ceux de Jésus, nous nous
engageons , non à un exercice d'équilibre, pour bien placer nos
pieds, mais à une radicale métanoïa, c'est à dire, un total
changement de perspective, à mille mille de la pensée courante de
l'humanité ! Suivre Jésus, est un bouleversement dans notre
façon spontanée de penser et d'agir, c'est une
conversion radicale.
Tous
les prophètes ont crié au peuple : Convertissez-vous,
revenez (Is
21,12) ; Faites-vous
un cœur nouveau et un esprit nouveau car je ne désire pas la mort
de celui qui meurt mais qu'il se convertisse et qu'il vive, dit
le Seigneur (Ez 18,31-32) ; ou encore : Revenez
et détournez-vous de toutes vos transgressions
afin que l'iniquité ne cause pas votre ruine (Ez
18,30), que vous ne soyez pas enfermés dans les conséquences de vos
propres actes. Jean-Baptiste, dernier des prophètes, introduit la
venue du Christ par un appel à la métanoïa : Repentez-vous
car le royaume des cieux est proche (Mt
3,2). Il baptise
d'eau pour amener à la repentance et préparer la venue du
Seigneur (Mt
3,11). La repentance est ici l'attitude nécessaire pour rencontrer
le maître : Il
y a quelqu'un au milieu de vous que vous ne connaissez pas (Jn
1,26).
L'homme
enfermé en lui-même, réduit à son individualité naturelle,
immergé dans les soucis de la vie temporelle, s'aliène aux
nécessités de la survie existentielle : s'installent la peur
de manquer, l'angoisse de l'insécurité, la hantise de la solitude,
qui trop souvent font prendre des décisions qui engendrent des
conséquences fâcheuses et alourdissent le fardeau du quotidien.
Cette aliénation au monde visible, extérieur à cet univers clos où
tout est référé à nos perceptions et à nos conceptions, c'est le
mouvement de l'égocentrisme. Celui-ci est l'expression d'une
non-relation qui mène à la mort. Au cœur de cet exil, tel l'enfant
prodigue qui a dissipé sa part d'héritage, chacun a la liberté de
s'ouvrir. Quand toutes les portes sont fermées, quand nous sommes
face à un mur, qu'il n'y a plus de solution existentielle ni
psychologique, Celui qui habite au cœur de nous-mêmes nous invite à
relever la tête « Le
Seigneur
dit à Caïn: "
Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu? Si tu
fais bien, ne seras-tu pas agréé? Et si tu ne fais pas bien, le
péché ne se couche-t-il pas à ta porte? Son désir se tourne vers
toi; mais toi, tu dois dominer sur lui. (Genèse 4)
Nous sommes invités à la relation, c'est ici le sens de l'épreuve,
conviés à nous ouvrir à l'autre, à accepter la main tendue, à
accepter d'être aidés. Pour apprécier le don de la relation, il
faut, le plus souvent, avoir désespéré de ses propres prétentions
à vouloir atteindre le but par soi-même, avoir désespéré de ses
propres capacités à vouloir réaliser son bonheur selon ses propres
conceptions, avoir reconnu ses manques et ses faiblesses pour donner
place à l'autre, au tout Autre.
C’est
notre expérience la plus ordinaire. Depuis l’enfance, nous sommes
contraints de nous mesurer aux autres pour être libres et ne pas
nous aliéner dans une soumission qui justifierait la loi du plus
fort. Il est fondamental que toute éducation apprenne à chacun à
construire une identité capable de faire face, sans jamais accepter
de servir de bouc émissaire.
Or, Jésus semble réclamer
l’inverse quand il demande, non seulement une acceptation de la
violence reçue, mais un surcroît de pardon, de générosité et
d’abnégation. Si pareil discours s’adresse à des faibles, il
faut le refuser.
Si,
en revanche, nous sommes bien situés , dans un sain rapport de force
avec les autres, ce que dit Jésus peut être entendu, non comme une
démission, mais comme une expression achevée de l’amour.
Jésus
ne nous montre-t-il pas le chemin ? N'est-ce pas librement qu'Il
donne Sa vie : « Ma
vie, nul ne la prend, mais c'est moi qui la donne » Et
Il va jusqu'à l'extrême, jusqu'à l’humainement
insupportable !« Père,
si vous voulez, détournez de moi ce calice. Cependant, que ce ne
soit pas ma volonté, mais la vôtre qui soit faite. (Luc 22)
La
coupe, il va la boire jusqu’à la lie, non comme un destin subi,
mais comme une remise de soi à Dieu Et
Jésus clama d'une voix forte:
" Père, je remets mon esprit entre vos mains. " Et, ce
disant, il expira. (Luc 23).
Dès lors nous ne pouvons pas, nous ne devons pas être surpris par
Ses propos : quand l'homme agit en ennemi à Son égard , Lui,
Jésus ,demande à son Père et notre Père : «
Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. Ils se
partagèrent ses vêtements, en tirant au sort. »Luc 23 . Si
Jésus demande au Père de pardonner, c'est qu'Il a Lui-même
pardonné , Son cœur est libre, totalement libre !
Marcher dans dans les
pas de Jésus, c'est, - comme Il nous demande, et comme Il a vécu,-
accomplir ce qu'Il nous commande, car Jésus nous parle souvent à
l'impératif, il y a urgence . Nous ne pouvons pas revendiquer le nom
de chrétien sans cela : » Aimez
vos ennemis,faites
du bien à ceux qui vous haïssent.Souhaitez du bien à ceux qui vous
maudissent,priez pour ceux qui vous calomnient. À
celui qui te frappe sur une joue,présente l’autre joue. » Ce
dernier verset appelle toutefois quelques précisions. Tendre l'autre
joue peut devenir une provocation , devant Pilate, Jésus Lui-même
ne tend pas l'autre joue, mais Il « attaque les consciences «
comme le disait Jean Goss. Il tente d'induire une réflexion en
demandant à Son agresseur d'expliquer son geste : « À
ces mots, un des gardes qui se tenait à côté de lui le gifla en
disant : - C’est comme cela que tu réponds au grand-prêtre
? Jésus lui répondit : - Si j’ai mal parlé, montre où est
le mal. Mais si ce que j’ai dit est vrai, pourquoi me frappes-tu
? » Jn 18, 23
Il
est clair que Jésus invite à aller plus loin que "l’œil
pour œil, dent pour dent" de l’Ancien Testament. N'est-Il pas
venu accomplir ? La stratégie non-violente qui consiste à "ne
pas riposter au méchant", à ne pas rendre le mal pour le mal
« Ne soyez point sages à vos propres yeux; ne
rendez à personne le mal pour le mal;
veillez à faire ce qui est bien devant tous les hommes. S'il est
possible, autant qu'il dépend de vous, soyez
en paix avec tous.Ne
vous vengez point vous-mêmes,
bien-aimés; mais laissez agir la colère de Dieu; car il est écrit:
" A moi la vengeance;
c'est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur.
"
Si ton ennemi a faim,
donne-lui à manger; s'il a soif, donne-lui à boire; car en agissant
ainsi, tu amasseras des charbons de feu sur sa tête. Ne
te laisse pas vaincre par le mal, mais triomphe du mal par le bien.
(Romains 12)
Prenez
garde à ce que nul ne rende à un autre le mal pour le mal; mais
toujours
cherchez ce qui est bien,
les uns pour les autres et pour tous. (1Thessaloniciens 5) ,
peut aller jusqu’à poser un geste provocant et désarmant devant
le violent. Ici comme ailleurs, Jésus trace une direction
« Nous
n'aimerons jamais assez car l'amour c'est Dieu même »
proclame le chant d'Assise .
En somme,
Jésus nous indique le chemin de la sainteté, la voie royale de
l'amour infini auquel Il nous convie .
Aimer est exigeant, suivre Jésus est exigeant , en réalité, Lui
seul sait aimer et c'est parce qu'Il nous fait confiance, parce qu'Il
a de l'ambition pour chacun de nous, qu'Il nous ouvre un horizon
infini que les saints seuls atteignent ! Que nous dit le psaume
de cette liturgie :
Bénis
le Seigneur, ô mon âme,
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun
de ses bienfaits !
Pourquoi dois
je bénir ce Dieu d'amour
Car
il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute
maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et
te couronne d’amour et de tendresse.
Dieu couronne chacun
de nous, d'amour et de tendresse ! C'est vertigineux ! Dès
lors, comment oserions-nous rendre le mal pour le mal ? Bien
sûr, nous devons rester lucides, il ne s'agit pas de s'exposer ,
l'époux ou l'épouse, victime de son conjoint , l'enfant ou le jeune
victime de parents violents, ne peuvent et ne doivent au nom même de
leur dignité, se laisser détruire, c'est un devoir pour eux de
saisir, parfois de chercher, une main tendue pour sortir de l'enfer
qui les enferme . Sainteté ne rime pas avec négation de soi !
La sainteté nous convie à reconnaître le don de Dieu en nous, pour
nous, chez les autres aussi ! Attaquer la conscience d'autrui
comme nous le disions plus haut, c'est éveiller le violent à
prendre conscience de ses failles, lui ouvrir d'autres perspectives
que celles dans lesquelles il s'enferme. Nous avons donc une
responsabilité à réveiller chez le violent celui qu'il est appelé
à devenir ! Jésus nous demande une générosité sans limites,
un don de soi absolu , bien plus qu'à l'écoute de nos paroles ,
c'est en nous regardant vivre que des frères trouveront la route de
la Vie !
À
celui qui te prend ton manteau,ne refuse pas ta tunique.Donne à
quiconque te demande,et à qui prend ton bien, ne le réclame pas.Ce
que vous voulez que les autres fassent pour vous,faites-le aussi pour
eux.Si vous aimez ceux qui vous aiment,quelle reconnaissance
méritez-vous ?Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.Si
vous faites du bien à ceux qui vous en font,quelle reconnaissance
méritez-vous ?Même les pécheurs en font autant. Si vous
prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour,quelle
reconnaissance méritez-vous ?Même les pécheurs prêtent aux
pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent.Au contraire, aimez
vos ennemis,faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour.
Avec
des paroles différentes, Jésus poursuit dans le même registre, Il
cherche à nous convaincre de l'absolue nécessité de l'amour :
donner sans restriction aucune, le faire sans attendre de retour,
prêter sans intérêt et Il précise Alors
votre récompense sera grande,et vous serez les fils du Très-Haut,car
lui, il est bon pour les ingrats et les méchants. Il
ne s'agit pas d'attendre un retour, la
récompense est dans l'acte,
les actes eux-mêmes ! Car Il
y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir. (Actes 20) Donner
ouvre le cœur, donner dilate le cœur, le comble de joie , voilà
notre récompense, en donnant nous offrons du bonheur mais nous en
recevons tellement ! Il est difficile, sinon impossible de
déterminer qui de celui qui donne et de celui qui reçoit éprouve
la plus grande joie ! Je pense malgré tout que c'est le
donateur car il est dans la gratuité ce qui le rapproche du Père
qui donne sans compter lui,
il est bon pour les ingrats et les méchants.
Soyez
miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Et
nous savons à quel point Dieu est miséricordieux, lui qui nous
espère jusqu'à l'extrême : cet ersatz de seconde de l'ultime
rencontre !souvenons-nous de la parole du Saint Curé d'Ars à
une mère éplorée par le suicide de son fils et surtout pour son
salut ; « Madame,
nous ne savons ce qui s'est passé entre le pont et l'eau ! »
Lui
qui envoie son unique, Son Fils Bien aimé en qui il a mis toutes Ses
complaisances, qui Le laisse aller jusqu'à l'extrême de la
déréliction pour nous rendre libres ! Quelle conscience
avons-nous de la Miséricorde du Père? Si nous en avions tant soit
peu conscience nous serions confondus par certaines de nos réactions
à l'égard de nos frères !
Ne
jugez pas, et vous ne serez pas jugés ;
quand comprendrons-nous que nous ne percevons qu'une infime parcelle
de la réalité de ce que nous croyons voir et encore plus savoir ?
Je me souviens d'un prêtre à qui je disais à propos de deux
personnes en conflit , « mais qui dit la vérité » ?
« les deux m'a-t-il répondu ! » Effectivement
chacun exprimait la « vérité » qu'il percevait à
partir de son angle de vision personnel ! Quand
comprendrons-nous la nécessité d'une écoute absolue de l'autre
pour saisir le détail qui peut éclairer une situation bloquée ?
Écouter, c'est aimer vraiment l'autre, c'est tenter de se revêtir
de cet autre n'est-ce pas l'agir de Jésus venu s'habiller de notre
humanité pour mieux l'appréhender, la comprendre et l'éclairer !
Ne
condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Au
nom de quoi condamnerions-nous ? Que savons-nous de ce qui
induit tel comportement, tel acte ? Aujourd'hui même
j'échangeais avec une jeune femme dont la maman a quitté le foyer à
plus de 50 ans pour épouser un mode de vie suicidaire compte tenu du
contexte ! Cette femme est en quête d'un bonheur qui n'existe
pas en réalité, d'un bonheur anesthésiant qui l'éloigne des
contraintes d'une vie devenue monotone … L'apparence est celle que
nous voyons mais quelles sont les motivations ? Elle ne le sait
peut-être pas elle-même . Notre devoir n'est-il pas de rester
ouverts, de garder la porte de la maison et celle du cœur ouverte ,
de prier, dans l'espérance d'un réveil ! N'est-ce pas la
question de Jésus à la femme adultère? "Femme,
où sont ceux qui vous accusent? Est-ce que personne ne vous a
condamnée? Elle répondit: "Personne, Seigneur"; Jésus
lui dit "Je ne vous condamne pas non plus. Allez, et ne péchez
plus." (Jean 8)
Jésus
avait pris les moyens, sans humilier qui que ce soit, de faire
comprendre aux accusateurs qu'ils n'étaient pas aussi purs qu'ils
voulaient le laisser entendre ! Je ne sais plus quel Père de
l’Église, écrivait à notre adresse «
le juste lui-même ( le saint!) ne peut faire le bien sans
pécher »Tous
nos actes sont entachés : secret désir de paraître, d'être
loué, d'attirer l'attention, de gloire, d'honneur , de se faire bien
voir, d'obtenir une gratification … Nous ne savons pas de quel
démon nous serons la proie ?
Pardonnez,
et vous serez pardonnés. Pardonner
c'est « donner par dessus » c'est dépasser l'offense et
renouer une relation de confiance après une offense . Pardonner
demande une très grande force qui ne peut venir que de l'Esprit du
Seigneur!Le pardon est avant tout un acte d'amour à notre propre
attention . Le pardon nous libère déjà personnellement et délie
celui qui le reçoit. La
rancœur nous alourdit, le pardon nous rend léger ! Jésus, qui
n'a pas été touché par l'erreur, par le péché, du haut de la
croix ne pardonne-t-il pas à Ses bourreaux ? C'est
en pardonnant dit Saint François d'assise qu'on ressuscite à
l'éternelle vie ! Comment
prier vraiment le notre Père si je refuse de pardonner ?
«
pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont
offensés »
Donnez,
et l’on vous donnera :c’est
une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante,qui sera
versée dans le pan de votre vêtement ;car la mesure dont vous
vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »
Il ne s'agit pas bien sûr de donner pour recevoir mais le
seul fait de donner et de se donner, nous comble ,
dilate le cœur, nous fait goûter le seul vrai bonheur je cite
encore St François, « c’est
en se donnant qu’on reçoit,c’est en s’oubliant qu’on se
retrouve,c’est en pardonnant qu’on est pardonné,c’est en
mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie » Que
nous le reconnaissions ou pas, nous recevons absolument tout !
La vie, la lumière, l'air, la nourriture tout nous est donné et
quand nous avons la grâce de participer , de créer, la matière
première nous est donnée et nous refuserions de partager ? Je
m’enrichis à la mesure même que je donne, car je reçois de celui
à qui je donne… Je découvre que je ne vis pas sur moi, mais que
je suis membre d’un corps plus vaste qui ne cesse de m’irriguer,
de me nourrir, de me stimuler. Je suis à la fois plus pauvre et plus
riche…Conscient ou pas je deviens ce que je suis grâce aux autres,
et quad ils me malmènent ils me conduisent à évoluer, à me
parfaire, que serai-je sans les autres ? Qui serai-je ? Et
ce que je reçois par l'intermédiaire des autres vient du TOUT AUTRE
qui veille et me façonne à Son Image ! Le but en effet est de
cet ordre ; DEVENIR L'ICONE DE DIEU !
Puis
Dieu dit:
Faisons l'homme à notre image,
selon notre ressemblance,
Gen
1,27
Faites-le quand même...
Les
gens sont souvent déraisonnables, illogiques et centrés sur
eux-mêmes,
Pardonne
les quand même...
Si tu es gentil, les gens peuvent t'accuser
d'être égoïste
et
d'avoir des arrières pensées,
Sois gentil quand même...
Si
tu réussis, tu trouveras des faux amis et des vrais ennemis,
Réussis
quand même...
Si tu es honnête et franc, il se peut que les
gens abusent de toi,
Sois honnête et franc quand même...
Ce
que tu as mis des années à construire,
quelqu'un
pourrait le détruire en une nuit,
Construis quand même...
Si
tu trouves la sérénité et la joie, ils pourraient être
jaloux,
Sois heureux quand même...
Le bien que tu fais
aujourd'hui, les gens l'auront souvent oublié demain,
Fais le
bien quand même...
Donne au monde le meilleur que tu as,
et
il se pourrait que cela ne soit jamais assez,
Donne au monde le
meilleur que tu as quand même...
Tu vois, en faisant une
analyse finale, c'est une histoire entre toi et Dieu,
cela
n'a jamais été entre eux et toi.
Mère
Térésa
L'Ermite