jeudi 14 février 2019

HEUREUX ! BIENHEUREUX !


SIXIEME DIMANCHE

DU TEMPS ORDINAIRE

(Lc 6, 17.20-26)



Voyant les foules, il monta sur la montagne, et lorsqu'il se fut assis, ses disciples s'approchèrent de lui. Alors, prenant la parole, il se mit à les enseigner, en disant: (Matthieu 5)
Jésus descendit de la montagne avec les Douze et s’arrêta sur un terrain plat.Il y avait là un grand nombre de ses disciples,et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem,et du littoral de Tyr et de Sidon (Luc)
Matthieu et Luc ont une présentation légèrement différente du Sermon sur la montagne cela vient, sans doute , de leurs sources et de la façon dont l'un et l'autre traitent le message évangélique. De plus, Matthieu décline neuf béatitudes et s'en tient à l'aspect positif du message de Jésus, Luc n'en retient que cinq qu'il met quasi en parallèle avec des malédictions, l'essentiel est ailleurs ! L'important tient au fait que ce sermon, sur ou au pied de la montagne, soit rapporté par ces deux évangélistes D'autre part, en approfondissant ce que Jésus nous dit là, nous comprendrons que la première béatitude comprend toutes les autres mais, nous y reviendrons !


Quant à Jérémie qui ouvre la Liturgie de la Parole en ce jour, il donne le ton par une malédiction suivie immédiatement d'une bénédiction, autrement dit, une béatitude. La première étant l'opposée de la seconde, dans un texte plein de poésie, mais surtout de symbolisme. L'arbre vert symbolise, en effet, la Thora, la Loi (Pentateuque soit les cinq premiers livres de la Bible) . En lisant ce texte nous devons nous rappeler également le sens des termes « chair » et  « cœur » dans l’Écriture Sainte.La « chair » en tant que partie , prise pour le tout, désigne l’homme dans sa faiblesse et ses limites de créature. Le « cœur » est l’organe de la décision, le lieu de la responsabilité.
Historiquement ces thèmes ont été développés à l’époque où la séduction de la civilisation grecque menaçait les valeurs de sagesse de la Thora
Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel,qui s’appuie sur un être de chair, tandis que son cœur se détourne du Seigneur.
Il sera comme un buisson sur une terre désolée,il ne verra pas venir le bonheur (Jérémie)
Ne commettons pas l'erreur de voir ici un appel à nous méfier de nos frères, nous savons en effet que Dieu nous appelle à vivre en frères, Il exclut, par conséquent, toute défiance à l'égard de nos semblables. Jésus ne nous demandera-t-il pas, avec insistance de nous aimer les uns les autres ? De ne faire de tort à personne ? Et si un frère nous demande d'effectuer un mille avec lui d'en faire deux ? Jérémie attire notre attention sur le risque de nous laisser détourner de Dieu en aimant de façon déséquilibrée, démesurée notre semblable, avec le risque de l'idolâtrer! Nous constatons cela chaque jour dans le fanatisme déployé par les fans de tel ou tel artiste , qui se laisse d'ailleurs prendre au jeu en se délestant d'un vêtement pour le jeter dans la foule ! Regardons dans nos vies quelles sont nos idoles et brûlons les au feu purificateur des sacrements que nous offre l’Église. D'ailleurs , nous ne devons pas séparer cette « malédiction » de la bénédiction qui suit et explicite en positif ce qui précède :
Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur,dont le Seigneur est la confiance.Il sera comme un arbre, planté près des eaux,qui pousse, vers le courant, ses racines.Il ne craint pas quand vient la chaleur :son feuillage reste vert.(Jérémie) En effet, l'homme qui met toute sa foi, sa confiance dans le Seigneur sait qu'il trouvera sa force dans ce Dieu qui l'aime et qu'il aime ! Que viennent les intempéries (les épreuves) il trouvera abri dans le cœur de Dieu ! C'est ce qui est développé par Jésus dans l’Évangile de ce dimanche .
En réalité il s'est passé pas mal d’événements depuis la pêche miraculeuse, l’Église ne les a pas retenus mais il me semble utile de le signaler : la guérison d’un lépreux puis celle du paralytique de Capharnaüm qui provoque une discussion sur le pouvoir qu’a Jésus de remettre les péchés, l’appel de Lévi (Matthieu) et enfin l’appel des 12 apôtres. Jésus redescend de la montagne avec les siens, entouré d’une foule nombreuse venue pour l’entendre et se faire guérir de ses maladies (versets 18 et 19 non lus dans le lectionnaire). Il ne faut pas oublier à qui s’adresse l’évangile de Luc : des chrétiens venus en majorité du « paganisme », des grecs imprégnés des valeurs de l’hellénisme. Ils sont persécutés et sans cesse tentés de revenir à leurs anciennes valeurs.
Jésus descendit de la montagne avec les Douze et s’arrêta sur un terrain plat.Il y avait là un grand nombre de ses disciples,et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem,et du littoral de Tyr et de Sidon.
Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara :Jésus semble s'adresser en premier lieu à ceux qu'Il a choisis pour l'annonce de l’Évangile, mais Il ne néglige en rien la foule venue L'écouter puisqu’il s'installe au milieu de tous et déclare :
« Heureux, vous les pauvres,car le royaume de Dieu est à vous.
Heureux les pauvres ?  Jésus ferait-il l'éloge de ce que les hommes de tous les temps combattent énergiquement ?
Mais quel malheur pour vous, les riches,car vous avez votre consolation ! 
Malheur pour les riches qui ont acquis, espérons-le, leurs biens à la force du poignet ?Et l'évangéliste ne signale pas de défection, la foule écoute attentive puisque Jésus va décliner cinq béatitudes suivies d'autant de « malédictions » ! Comment accueillir ce message devenu la charte du chrétien ? Devons-nous nous délester de tous nos biens , vivre comme des Robinson ?  Si c'est ainsi que nous recevons ce message exceptionnel, nous faisons fausse route. D'ailleurs, Matthieu précise « les pauvres en esprit » c'est que l'intention de Jésus est bien plus profonde qu'il n'y paraît lors d'une écoute superficielle ! Et d'abord , qui est LE PAUVRE par excellence ? N'est-ce pas Celui de qui Saint Paul écrit dans la Lettre aux Philippiens :Ayez en vous les mêmes sentiments dont était animé le Christ Jésus: bien qu'il fût dans la condition de Dieu, il n'a pas retenu avidement son égalité avec Dieu; mais il s'est anéanti lui-même, en prenant la condition d'esclave, en se rendant semblable aux hommes, et reconnu pour homme par tout ce qui a paru de lui; il s'est abaissé lui-même, se faisant obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix.
Comme nous le disions dimanche dernier , je crois, regardons Jésus, fixons notre regard sur Jésus, demandons la grâce, car tout don parfait vient de Dieu, oui demandons la grâce, le privilège, (celui-là nous pouvons non seulement le désirer, mais nous devons le demander avec foi, ) de garder notre regard fixé sur Jésus, le Bien-Aimé du Père, Celui en qui le Père met toutes Ses complaisances ! Regardons intensément Jésus et nous saurons ce que signifie être pauvre, avoir faim, pleurer, comment réagir quand le monde nous manifeste de la haine, un rejet, mais attention A CAUSE DU NOM DE JESUS ! Non pas à cause de nos limites, de nos pauvretés pour le coup, mais parce que nous mettons notre confiance en Celui qui a vraiment TOUT QUITTE pour nous, pour nous révéler l'amour d'un Dieu que nous pouvons, grâce à Lui, Jésus, appeler Père !
« Le mot “heureux” ou “bienheureux”, écrit le Saint Père François dans son exhortation apostolique «  la joie et l'allégresse », devient synonyme de “saint”, parce qu’il exprime
le fait que la personne qui est fidèle à Dieu et qui vit sa Parole atteint, dans le don de soi, le vrai bonheur. Et le Saint Père continue :
65. Bien que les paroles de Jésus puissent nous sembler poétiques, elles vont toutefois vraiment à contre-courant de ce qui est habituel, de ce qui se fait dans la société ; et, bien que ce message de Jésus nous attire, en réalité le monde nous mène vers un autre style de vie. Les béatitudes ne sont nullement quelque chose de léger ou de superficiel, bien au contraire ; car nous ne pouvons les vivre que si l’Esprit Saint nous envahit avec toute sa puissance et nous libère de la faiblesse de l’égoïsme, du confort, de l’orgueil.
66. Écoutons encore Jésus, avec tout l’amour et le respect que mérite le Maître. Permettons-lui de nous choquer par ses paroles, de nous provoquer, de nous interpeller en vue d’un changement réel de vie. Autrement, la sainteté ne sera qu’un mot. Examinons à présent les différentes béatitudes
67. L’Évangile nous invite à reconnaître la vérité de notre cœur, pour savoir où nous plaçons la sécurité de notre vie. En général, le riche se sent en sécurité avec ses richesses, et il croit que lorsqu’elles sont menacées, tout le sens de sa vie sur terre s’effondre. Jésus lui-même nous l’a dit dans la parabole du riche insensé, en parlant de cet homme confiant qui, comme un insensé, ne pensait pas qu’il pourrait mourir le jour même (cf. Lc 12, 16-21).
68. Les richesses ne te garantissent rien. Qui plus est, quand le cœur se sent riche, il est tellement satisfait de lui-même qu’il n’y a plus de place pour la Parole de Dieu, pour aimer les frères ni pour jouir des choses les plus importantes de la vie. Il se prive ainsi de plus grands biens. C’est pourquoi Jésus déclare heureux les pauvres en esprit, ceux qui ont le cœur pauvre, où le Seigneur peut entrer avec sa nouveauté constante.

69. Cette pauvreté d’esprit est étroitement liée à la “sainte indifférence” que saint Ignace de Loyola proposait, et par laquelle nous atteignons une merveilleuse liberté intérieure : « Pour cela il est nécessaire de nous rendre indifférents à toutes les choses créées, en tout ce qui est laissé à la liberté de notre libre-arbitre et qui ne lui est pas défendu ; de telle manière que nous ne voulions pas, pour notre part, davantage la santé que la maladie, la richesse que la pauvreté, l’honneur que le déshonneur, une vie longue qu’une vie courte et ainsi de suite pour tout le reste ».

70. Luc ne parle pas d’une pauvreté en “esprit” mais d’être “pauvre” tout court (cf. Lc 6, 20), et ainsi il nous invite également à une existence austère et dépouillée. De cette façon, il nous appelle à partager la vie des plus pauvres, la vie que les Apôtres ont menée, et en définitive à nous configurer à Jésus qui, étant riche, « s’est fait pauvre » (2 Co 8, 9).

Heureux, vous qui avez faim maintenant,car vous serez rassasiés Croyons-nous possible que Jésus puisse proclamer HEUREUX ceux qui sont dépourvus de nourriture ? Croyons-nous sincèrement que Jésus nous demande de nous réjouir devant tous ces enfants privés de l'indispensable , dont les corps sont squelettiques, et qui n'ont plus la force de se tenir debout ? Soyons sérieux , essayons de nous poser pour réfléchir et comprendre ce que Jésus nous annonce là , sur quoi Il attire notre attention, vers quoi Il veut nous conduire ! Jésus déclare heureux ceux qui ont faim , vraiment faim de vivre sous le regard du Père et d'accomplir Sa volonté, comme Lui, Jésus le fait ! S'ils accomplissent en tous temps ce que le Père demande, ils auront le cœur en paix . D'ailleurs, St Matthieu précise « ceux qui ont faim de justice » or nous avons eu l'occasion de le dire, la justice en Dieu, c'est la sainteté, donc l'adéquation de notre vie à Son projet d'amour ! Si donc, nous vivons dans l'amour , nous serons rassasiés, comblés car Dieu établira Sa demeure en nous ! Et cela est un chemin ouvert qui ne s'épanouira qu'au moment de la Rencontre, nous n'aurons jamais fini en effet de nous ajuster à l'amour infini du Père !
Alors oui, les repus de plaisirs de toutes sortes, de satisfactions désordonnées, de connivences avec le mal, alors oui, ils sont malheureux car lorsqu'ils découvriront qui est ce Dieu de qui ils se sont détournés pour satisfaire leurs passions, ils tomberont à la renverse et s'étoufferont de la faim de récupérer ce qu'ils auront délaissé oui, .Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant,car vous aurez faim !

Heureux, vous qui pleurez maintenant,car vous rirez.c'est à dire vous qui partagez la souffrance de vos frères en la chargeant sur vos épaules par toutes sortes d' œuvres de miséricorde pour soulager leur détresse du quotidien ! Le monde, l'esprit du monde veut que les hommes de notre temps s'éclatent, s'étourdissent , jusqu'à oublier parfois leur dignité tandis que d'autres, plus conscients du sens de la fraternité, se dépensent sans compter au service d'un monde plus humain, plus vrai , où le moins possible de frères resteront sur la bord de la route « car un frère soutenu par son frères est une place forte » chante le psalmiste ! Voilà le vrai, le seul bonheur qui s'épanouira en louange lors de la Rencontre ! Avec votre frère en souffrance vous peinez aujourd'hui mais quand viendra l'Heure vous éclaterez de joie vraie, saine et sainte parce que vous serez entourés par tous ceux vers qui vos mains se sont tendues pour leur permettre de se lever, de tenir debout !
Quel malheur pour vous qui riez maintenant,car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Hélas, trois fois hélas ceux qui auront ri d'un mauvais rire chemin faisant, incapables de soulager la souffrance d'autrui, ceux-là n'auront dans les mains que leur misère morale et leurs passions toujours plus exacerbées . Le rire ( car ce n'est pas de la joie) se changera alors en détresse , en tristesse, en regrets de toutes sortes !


Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent,quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable,à cause du Fils de l’homme.Au fond, et c'est hyper difficile à comprendre et admettre,, si des humains nous haïssent , nous insultent, et nous rejettent c'est une grâce ! Je dis bien, une grâce incomparable ! Ils nous conduisent à une plus grande intériorité, à une entrée en soi qui nous permet de voir et comprendre ce qui provoque ces comportements et nous conduisent à nous améliorer pour Dieu, d'abord, pour nous ensuite, et pour ne pas donner prise au Mal qui les habite, ensuite ! Tout est grâce écrit Saint Paul, même cela ! Chers amis ne craignons pas dit Jésus « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent pas tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l'âme aussi bien que le corps. » (Matthieu 10) Mais, dans cette béatitude, Jésus précise «  à cause du Fils de l'homme » ! Qu'on dise du mal de nous nous, c'est assez normal, nous sommes loin d'être parfaits, mais quand c'est en tant qu'amis de Jésus que nous sommes rejetés, méprisés, alors, c'est le signe que notre vie dérange ! C'est, toutes proportions gardées , ce qui arrive à Jésus interpellé par le Mal qui domine le possédé :Il y avait dans la synagogue un homme possédé de l'esprit d'un démon impur, qui s'écria très fort: " Ah! Qu'avons-nous affaire ensemble, Jésus de Nazareth? Vous êtes venu pour nous perdre? Je sais qui vous êtes: le saint de Dieu. " Et Jésus lui commanda avec force: " Tais-toi et sors de lui. " Et le démon, l'ayant jeté (par terre) au milieu, sortit de lui sans lui avoir fait aucun mal. Et la stupeur fut sur tous, et ils s'entretenaient entre eux, disant: " Quelle parole que celle-là! Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent! " Et un bruit circulait à son sujet en tout endroit de la région. (Luc 4) Alors, oui, heureux sommes-nous, bienheureux, si nous
sommes à ce point imprégnés de Jésus , si nous transpirons Jésus et que cela dérange, peut-être qu'un jour nous deviendrons un point d'interrogation qui permettra à nos frères de poser la bonne question qui épanouira leur vie en Dieu!Et Jésus enfonce le clou :
Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous !C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. » En effet si nous sommes à ce point lisses d'apparence  , c'est que nous sommes fades , un peu caméléons , sans consistance, sans odeur et sans saveur « Le sel est bon; mais si le sel devient dessalé, avec quoi l'assaisonnerez-vous? Ayez du sel en vous-mêmes, » (Marc 9)     

Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie,car alors votre récompense est grande dans le ciel ;c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.
Ne gémissons pas, ne gémissons plus réjouissons-nous, TOUT EST GRACE ! Avec Sainte Thérèse d' Avila, et du fond du cœur , reprenons cette prière :

« Que rien ne te trouble, que rien ne t'épouvante, tout passe, Dieu ne change pas, la patience obtient tout ; celui qui possède Dieu ne manque de rien : Dieu seul suffit. Élève ta pensée, monte au ciel, ne t'angoisse de rien, que rien ne te trouble. Suis Jésus Christ d'un grand cœur, et quoi qu'il arrive, que rien ne t'épouvante. Tu vois la gloire du monde ? C’est une vaine gloire ; il n'a rien de stable, tout passe. Aspire au céleste, qui dure toujours ; fidèle et riche en promesses, Dieu ne change pas. Aime-Le comme Il le mérite, Bonté immense ; mais il n'y a pas d'amour de qualité sans la patience. Que confiance et foi vive ,maintiennent l'âme, celui qui croit et espère obtient tout. Même s'il se voit assailli par l'enfer, il déjouera ses faveurs, celui qui possède Dieu. Même si lui viennent abandons, croix, malheurs, si Dieu est son trésor, il ne manque de rien. Allez-vous-en donc, biens du monde ; allez-vous-en, vains bonheurs : même si l'on vient à tout perdre, Dieu seul suffit. Amen. » 
 
Heureux est l’homme
qui met sa foi dans le Seigneur.
 (Ps 39, 5a)
Heureux est l’homme
     qui n’entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre
     planté près d’un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu’il entreprend réussira.

Tel n’est pas le sort des méchants.
Mais ils sont comme la paille
     balayée par le vent.
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.

Pourquoi ne relirions-nous pas, ou ne lirions-nous pas, l'exhortation apostolique du Pape François «  LA JOIE ET L'ALLEGRESSE ? »



L'Ermite

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