mercredi 21 décembre 2016

DIEU CHEZ NOUS ! DIEU EN NOUS !

JOUR DE NOEL  2016 !



Comme ils sont beaux sur les montagnes,les pas du messager,celui qui annonce la paix,qui porte la bonne nouvelle,qui annonce le salut,et vient dire à Sion :« Il règne, ton Dieu ! » Écoutez la voix des guetteurs : ils élèvent la voix,tous ensemble ils crient de joie car, de leurs propres yeux,ils voient le Seigneur qui revient à Sion. Éclatez en cris de joie, vous, ruines de Jérusalem, car le Seigneur console son peuple, il rachète Jérusalem ! Le Seigneur a montré la sainteté de son bras aux yeux de toutes les nations.Tous les lointains de la terre ont vu le salut de notre Dieu.

Comme il est beau ce message d'Isaïe ! Il exprime en quelques mots, l'immense joie de Noël : annonce de la Paix, du Salut, du Règne du Seigneur, de Sa Présence, puisque de leurs propres yeux ils voient le Seigneur qui console et rachète, annonce l'universalisme, en effet, tous les lointains de la terre ont vu le Salut de notre Dieu ! N'est-elle pas merveilleuse cette Prophétie ? Et cela plus de 700 ans avant la venue de Jésus !

Nous pouvons nous réjouir avec tous ceux qui nous ont précédés, avec tous ceux d'aujourd'hui et de demain, dans cette communion des Saints à laquelle nous participons dans la foi !

La lettre aux Hébreux confirme ce qui précède quand elle déclare :

À bien des reprises et de bien des manières,Dieu, dans le passé,a parlé à nos pères par les prophètes ; (tel Isaïe) mais à la fin, en ces jours où nous sommes,il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes.Rayonnement de la gloire de Dieu,expression parfaite de son être,le Fils, qui porte l’univers par sa parole puissante,après avoir accompli la purification des péchés,s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les hauteurs des cieux ; et il est devenu bien supérieur aux anges,dans la mesure même où il a reçu en héritage un nom si différent du leur. En effet, Dieu déclara-t-il jamais à un ange :Tu es mon Fils,moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ? Ou bien encore :Moi, je serai pour lui un père,et lui sera pour moi un fils ? À l’inverse, au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir,il dit :Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu.

Prosternons-nous sans honte, devant ce tout-petit, tellement grand, à qui
nous devons notre titre royal « d'enfants de Dieu » ! Seul titre ayant de la valeur dans l'aujourd'hui de notre monde, le seul que nous garderons pour l'éternité ! En sommes-nous conscients ? Monsieur le Président, Madame la Comtesse, Sire, tout cela finira , seul demeurera le titre inégalable de « fils et filles de Dieu », nous devrions bondir, exploser de joie !

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s’est assuré la victoire.

Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s’est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d’Israël.

La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez !

Aujourd’hui la lumière a brillé sur la terre.
Peuples de l’univers, entrez dans la clarté de Dieu ;
venez tous adorer le Seigneur !

Pourquoi cela ? Parce que Le Verbe , mais quel Verbe ? Celui du Père , Celui du Maître des mondes, l'Expression même du Père, qui est bien dans et par ce Père, par Lequel ce Père a créé toutes choses , et les regardant dit, par Son
Verbe, « que cela était bon » et pour l'homme « très bon » ! Ce Verbe, Expression du Père, accepte de s'exiler , de se revêtir du vêtement étroit, étriqué, de notre humanité, parce que cette humanité s'est fourvoyée et continue son errance. Ce Verbe qui est de toujours à toujours, par pure compassion, s'éloigne pour un temps et vient matérialiser l'Expression du Père pour révéler à cette humanité qui s'est enfermée dans la ténèbre qu'elle est aimée, qu'elle ne peut continuer sa route yeux fermés, tête baissée, sinon elle court à sa perte, va « droit dans le mur » dirions-nous aujourd'hui » ! Ce Verbe n'a pas eu peur de nos ténèbres, Il est venu, Il vient et Il viendra pour que recule la nuit et que brille la Lumière ,au plus profond de la nuit, la transformant, l'éclairant, la réduisant, l'illuminant, jusqu'à ce que la nuit devienne jour, pour aussi invraisemblable que cela nous semble ! Avec le « Verbe-Jésus » la nuit s'éclaire, un mal peut devenir une source de bien si l'homme consent et adore ! Oui, un mal peut réveiller le bien dans un cœur qui écoute !
Au commencement était le Verbe,et le Verbe était auprès de Dieu,et le Verbe était Dieu.Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, ce Verbe que nous accueillons et contemplons à Noël a présidé dans le sein du Père à toute la Création ! et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.De même que le Père ne fait rien tout seul, le Fils ne fera rien sans Le Père, sans Le consulter, sans se retirer sur la Montagne pour écouter et entendre comment continuer cette œuvre de création, l'Esprit, à chaque grand moment venant confirmer. En lui était la vie,et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres,et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.

La lumière en effet c'est ce Verbe venu briller dans le cœur des hommes de bonne volonté pour les hisser jusqu'à la Lumière sans déclin. Le « Verbe-Lumière », par Sa Parole et par ses actes est venu et vient nous apprendre à vivre en fils et en frères ? Le « Verbe-Lumière-Parole » nous révèle comment être et devenir, mais Il ne fait et ne dit rien de Lui-même, Il reçoit tout du Père pour nous le donner et se donne Lui-même.

Le Verbe était la vraie Lumière,qui éclaire tout homme en venant dans le monde.Il était dans le monde,et le monde était venu par lui à
l’existence,mais le monde ne l’a pas reconnu.

Le drame se situe dans ce membre de verset : « le monde ne l’a pas reconnu. » L'homme pécheur préfère sa nuit à La Lumière, l'homme n'arrive pas à croire à un tel amour, il s'enfonce dans la nuit et nous savons, parce que l'Histoire parle aussi, jusqu'où ira cette humanité dans son péché ! Heureusement, quelques uns après avoir trahi se lèveront et faisant leur, les paroles entendues « vraiment Celui-ci était le Fils de Dieu », porteront la Nouvelle aux quatre coins du monde. Un monde qui non seulement ne l'a pas connu, mais ne l'a pas reçu : »Il est venu chez lui,et les siens ne l’ont pas reçu ». Ce monde pécheur, l'a rejeté et le rejette encore aujourd'hui, l'exclut, de la cité, des écoles, des maisons ! Chaque fois qu'il le peut sans trop de casse, il supprime les signes dits ostentatoires qui font mémoire ! Nous-mêmes devons être attentifs, sous prétexte de ne pas provoquer n' arrive-t-il pas que nous Le mettions dans des coins retirés, cachés de nos maisons, quand Il a droit encore d'y demeurer, alors qu'Il ne demande que cela ! Heureusement , aujourd'hui comme hier, comme demain « à tous ceux qui l’ont reçu,il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu,eux qui croient en son nom.Ils ne sont pas nés du sang,ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme :ils sont nés de Dieu. » dans et par le baptême qui fait de nous des fils et des frères de Jésus Christ et entre nous !

Et le Verbe s’est fait chair,il a habité parmi nous,et nous avons vu sa gloire,la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. Le Verbe du Père a pris ce risque d'habiter chez les hommes, Il n'a pas eu peur du rejet, des controverses, des trahisons, des limites imposées par notre nature ! Il s'est glissé dans « notre moule » mieux encore Il a dit et redit à chaque Eucharistie : « Prenez et mangez-en TOUS, ceci
est Mon Corps ». Non seulement le Verbe, Celui par qui tout existe, vient demeurer dans ce monde, mais Il établit Sa Demeure, au plus profond de notre être. Le terme qui rend le mieux ce qui se vit là, c'est celui de communion, Dieu disparaît en chacun de ceux qui veulent bien vivre de Lui. Quelle responsabilité est la nôtre ! Dieu chez nous ! Dieu en nous ! Peut-être serait-il bon de s'arrêter quelque peu sur cette vérité de foi devant l'Enfant de la crèche et de Lui demander, les uns pour les autres, cette grâce de prendre la mesure du seul, unique, vrai cadeau qui nous est offert à Noël : Dieu chez nous ! Dieu en nous ! En moi Paul, Ghislaine, André …. Gloire à Toi Père, et Fils, et Esprit !



L'Ermite

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire