VINGT SEPTIÈME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
(Mt 21, 33-43)


Le Peuple d’Israël est
cette vigne du Seigneur, le Seigneur l’ aime et prend soin de lui, Il veille sur
chacun de ses pas comme nous le lisons dans l’Écriture
« La vigne du Seigneur de l'univers, c'est la maison
d'Israël. Le plant qu'il chérissait, ce sont les hommes de Juda. Il en
attendait le droit, et voici l'iniquité ; il en attendait la justice, et voici
les cris de détresse. »
Dans cette Parole d’Isaïe, le propriétaire est en même temps
le vigneron ; la vigne représente le Peuple de d’Israël, une vigne
entourée de soins, mais tellement décevante et qui ne donne que de mauvais
fruits ! Des fruits indignes de l’Amour qui leur permet d’exister. Et cela
ce n’est pas seulement hier, c’est encore vrai aujourd’hui dans nos vies !
Dieu Père ne cesse de prendre soin de nous, nous
sommes ce plant dont Il se soucie à tout instant, sur lequel Il veille, la clôture pourrait être nos anges gardiens qui nous enveloppent de sollicitude et que faisons-nous de tout cela ? Sommes-nous conscients d’être sans cesse portés par l’Amour d’un Dieu plein de tendresse et de compassion ? Un Dieu qui veille et nous tient par la main afin que nos pas restent fermes ! Et, s’ils ne restent pas fermes, n’est-ce pas en raison de nos caprices, de nos fantaisies, de notre légèreté ?
sommes ce plant dont Il se soucie à tout instant, sur lequel Il veille, la clôture pourrait être nos anges gardiens qui nous enveloppent de sollicitude et que faisons-nous de tout cela ? Sommes-nous conscients d’être sans cesse portés par l’Amour d’un Dieu plein de tendresse et de compassion ? Un Dieu qui veille et nous tient par la main afin que nos pas restent fermes ! Et, s’ils ne restent pas fermes, n’est-ce pas en raison de nos caprices, de nos fantaisies, de notre légèreté ?
Dans la Parabole de Jésus le Propriétaire n’est pas le
vigneron :
Un homme était propriétaire d'un domaine ; il
planta une vigne, l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une
tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage.
Le Propriétaire, Dieu Père, confie sa vigne, à des
vignerons sensés, comme tels, connaître leur métier. Il s’agit sans doute des
grands prêtres, des scribes, des pharisiens connaisseurs de la loi et capables
de l’expliquer et de la respecter tout en la faisant respecter. Hélas, leurs
connaissances les desservent, car Jésus nous le dit et le leur dit ailleurs,
ils s’en servent non pour éclairer mais pour écraser, ils font porter aux
autres des fardeaux qu’ils ne peuvent même pas soulevés eux-mêmes. Ils
utilisent la loi à leur profit, ici, ils vont même jusqu’à s’approprier le
fruit de la vigne du Seigneur et tuer les Prophètes serviteurs du Dieu très saint, y compris le Fils unique, Jésus le seul Sauveur, envoyé comme ultime recours.
fruit de la vigne du Seigneur et tuer les Prophètes serviteurs du Dieu très saint, y compris le Fils unique, Jésus le seul Sauveur, envoyé comme ultime recours.
N’oublions pas que Jésus raconte cette Parabole
seulement quelques jours avant sa mort. Certains la reçoivent comme un
avertissement, je préfère y voir une préparation à Evènement majeur qui
suivra, la mort et la résurrection de Jésus.
Nous sommes la Vigne du Seigneur, Jésus nous
comble de Ses dons, Il nous éclaire par son Esprit Saint, Il nous confie Sa
Parole de vérité, Il nous fait membres de son Corps par le Baptême et nous
offre les autres sacrements pour nous soutenir sur le chemin, Il demeure avec
nous, en nous si nous acceptons de Le reconnaître dans la pain et le vin
consacrés, Il nous donne des frères et des sœurs pour nous soutenir les uns les
autres, nous entraider, nous aimer sincèrement. Notre mission est claire comme
elle aurait dû l’être pour ceux qui devaient faire fructifier la vigne. St
Paul, dans la seconde lecture, nous indique la marche à suivre :
« Mes
frères, tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce
qui est digne d'être aimé et honoré, tout ce qui s'appelle vertu et qui mérite
des éloges, tout cela, prenez-le à votre compte. Ce que vous avez appris et
reçu, ce que vous avez vu et entendu de moi, mettez-le en pratique. Et le Dieu
de la paix sera avec vous. »
Voilà
un excellent programme de vie, une manière de témoigner sans discours inutiles,
choisir tout ce qui noble juste et pur pour donner envie à ceux qui ne
connaissent pas Dieu de Le découvrir, de L’aimer et de Le servir ! Sinon
tout ce que nous avons reçu nous sera retiré, et c’est Jésus Lui-même qui le
déclare :
« Il donnera la vigne en fermage à d'autres
vignerons, qui en remettront le produit en temps voulu. »
En réalité, Jésus ne nous reprendra pas ce qu’Il
nous a donné, Il ne serait pas Dieu s’Il agissait ainsi, mais nous nous
priverons nous-mêmes de sa grâce en lui tournant le dos, nous ferons notre
propre malheur, nous enfermant dans le marasme généré par toutes nos passions
non maîtrisées. D’ailleurs, Jésus ne termine pas la Parabole sur la mort du
Fils, à mots couverts, n’annoncent-Il pas Sa résurrection ?
« N'avez-vous jamais lu dans les Écritures :
La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C'est
là l'œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux ! »
La Pierre
rejetée, c’est Lui Jésus, le Bien aimé du Père, qui sera conduit hors les murs
de Jérusalem pour y être crucifié comme un malfrat. La Pierre angulaire n’est
autre que lui, Jésus, le Ressuscité de Pâques qui se lève vainqueur et nous
entraîne dans son sillage de gloire, c’est-à-dire de lumière et de Vie là où
nous chanterons éternellement la gloire du Père, du Fils et de l’Esprit de
Vérité !
Si cette
parabole a un goût de verjus elle porte en elle une Espérance, la seule
véritable Espérance celle de cette vie future, déjà commencée, où Lui, Jésus
sera tout en tous comme l’affirme St Paul.
« Dans
ce renouvellement il n'y a plus ni Grec ou Juif, ni circoncis ou incirconcis,
ni barbare ou Scythe, ni esclave ou homme libre; mais le Christ est tout en
tous. » (Colossiens 3)
Où il n’y aura plus de larmes,
« Oui, tu as sauvé
mon âme de la mort, mon œil des larmes,
mes pieds de la chute.
Je marcherai encore devant le Seigneur, dans la terre des vivants. » (Psaume 116)
« Ceux qui sèment
dans les larmes, moissonneront dans l'allégresse.( tous ceux qui sont accablés de toutes sortes de manières
durant leur vie terrestre) Ils vont, ils vont en pleurant, portant et
jetant la semence; ils reviendront avec
des cris de joie, portant les gerbes de leur moisson. » (Psaume 126)
« Lorsqu'ils
traversent la vallée des Larmes ils la
changent en un lieu plein de sources, et
la pluie d'automne la couvre aussi de bénédictions. » (Psaume 84)

Au cours de cette Eucharistie, rendons grâce à
Dieu, le seul juste et saint, Lui qui sonde les reins et les cœurs, qui connaît
notre cœur et ne s’arrête pas à l’apparence, mais à la vérité de notre être
qu’Il connaît mieux que nous-mêmes et dansons de joie en esprit parce
qu’Il nous entraîne vers Son éternelle jeunesse !
L' Ermite
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