dimanche 22 décembre 2019

NOEL 2019 !

NOEL 2019

En ce Noël 2019 j'éprouve une grande joie à partager avec vous tous cette très belle et profonde "méditation-prière" de Saint Grégoire de Nazianze 329-390.

Je souhaite à chacune et à chacun un merveilleux Noël, fait de paix, de joie profonde, d'amour partagé, surtout avec les plus petits ! PAIX ET JOIE EN JESUS NOTRE SAUVEUR !



« Il est digne, il est juste que je Vous loue, que je Vous bénisse, que je Vous serve, que je Vous adore et que je Vous glorifie, ô mon Dieu, qui êtes Un, qui êtes le Seul vrai Dieu, Ami des hommes, Ineffable, Invisible, Incompréhensible, sans commencement, Éternel, hors du temps, Insondable, Immuable, Créateur de tous les êtres et Rédempteur universel ; qui nous remettez nos péchés, qui nous avez rachetés de la mort, qui nous couronnez de vos Miséricordes. 

Vous êtes, ô mon Dieu, Vous êtes Celui que louent les Anges et qu'adorent les Archanges, que bénissent les Principautés, qu'acclament les Dominations, que célèbrent les Puissances, que glorifient les Trônes; par milliers de milliers, tous ces Esprits célestes se tiennent devant Vous et Vous servent. Vous êtes, ô mon Dieu, Celui que les êtres invisibles bénissent et qu'adorent les êtres visibles, et tous font votre Volonté.

 Ô Jésus, Dieu éternel. Dieu véritable, engendré d'un Dieu véritable, qui, en Vous montrant parmi nous, nous avez montré la Lumière du Père ; qui nous avez fait largesse de la Vérité par le Saint-Esprit ; qui nous avez révélé le grand Mystère de la Vie ; qui avez constitué sur la terre un chœur d'esprits pour Vous louer, recevez de nous le Cantique des Anges et permettez à nos voix de s'unir aux leurs : « Sanctus, Sanctus, Sanctus ! Saint, Saint, Saint, est le Seigneur en toutes choses ! » 

Ô mon Dieu, la Lumière de Votre substance est éblouissante, la Puissance de Votre sagesse est ineffable, et, quant à l'océan de votre Amour pour les hommes, il n'est point de paroles pour L'exprimer. Vous m'avez créé par Bonté : car Vous n'aviez pas besoin d'un serviteur comme moi, tandis que j'avais besoin d'un Maitre comme Vous. C'est donc par clémence que Vous m'avez fait, quand je n'étais point ; Vous avez élevé les cieux comme une voûte sur ma tête, et Vous avez affermi la terre sous mes pas. C'est pour moi que Vous avez enfermé la mer dans ses rivages, pour moi que Vous avez créé les animaux et que Vous me les avez soumis. Vous avez voulu qu'il ne manquât rien parmi les ouvrages de Votre magnificence. Après m'avoir tiré du néant, Vous avez posé Votre main sur moi, Vous avez tracé en moi l'image de Votre puissance, et m'avez donné la raison. Vous m’avez ouvert le Paradis, et Vous avez voulu y converser avec moi ; Vous m'avez montré l'arbre de la vie et m'avez défendu de toucher à l'épine de la mort. Je ne devais m'abstenir de
manger que de ce fruit ; mais j'ai méprisé Votre commandement et j'ai attiré sur moi la sentence de mort. C'est alors, ô mon Dieu, que Vous avez changé ma peine en remède ; comme bon Pasteur, Vous m'avez cherché avec inquiétude ; comme un bon Père, Vous avez travaillé avec moi à réparer ma chute ; Vous avez pansé toutes mes plaies et les avez couvertes d'appareils vivifiants. Vous m'avez envoyé les Prophètes ; c'est pour moi que Vous avez donné la Loi, me fournissant ainsi tous les moyens de Salut. Hélas ! J’ai transgressé la Loi, cette Lumière de Vérité que Vous aviez allumée pour les faibles et les ignorants... 

Qu'avez-Vous fait, ô mon Dieu ? Vous qui êtes éternel, Vous êtes, pour moi, descendu sur la terre ; Vous qui n'avez pas de bornes, Vous Vous êtes enfermé dans le sein d'une Vierge. Vous étiez, ô Jésus, l'égal du Père, et Vous Vous êtes humilié jusqu'à prendre les apparences d'un esclave. Vous avez revêtu ma nature, et Vous l'avez sanctifiée ; Vous avez Vous-même obéi devant moi à la Loi que Vous m'aviez donnée : Vous m'avez appris à me relever après ma chute. Ce n'est pas tout. Vous avez souffert les injures des méchants, présenté Votre chair aux coups et Votre visage aux soufflets, tout cela
à cause de moi. Vous n'avez pas détourné Votre face quand on crachait sur Elle, mais Vous êtes allé au supplice comme un agneau. Jusqu'à la Croix, Vous avez témoigné de votre Amour pour moi ; Votre mort et Votre sépulture ont tué mon péché ; Vous m'avez préparé une place dans le Ciel en ressuscitant, et Vous m'avez enfin révélé Votre avènement futur, dans lequel Vous devez juger les vivants et les morts, pour rendre à chacun suivant ses œuvres. 

Ayez toujours pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous... »

Ainsi soit-il.

L'Ermite

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