DIMANCHE
DES RAMEAUX ET DE LA PASSION
A
DOS D'ÂNE
En
arrivant à Jérusalem, Jésus n'a rien, absolument rien ! Il a
toutefois, et c'est important, quelques amis sur qui Il croit pouvoir
compter, ces amis-là, des vrais, ne lui refuseront rien ! La
preuve, Il envoie deux disciples pour emprunter une ânesse et son
ânon, sans même demander la permission, s'ils sont interpellés il
suffira de répondre: « Le
Seigneur en a besoin ». C'est dire la qualité
de relation, la confiance absolue qui les unit !
L’Évangéliste
n'évoque-t-il pas le Prophète Zacharie qui, au IV e siècle avant
Jésus écrivait :
« Exulte
de toutes tes forces, fille de Sion ! Pousse des cris de joie,
fille de Jérusalem ! Voici ton roi qui vient vers toi : il est juste et victorieux, humble et monté sur un âne, un âne tout jeune. Ce roi fera disparaître d'Éphraïm les chars de guerre, et de Jérusalem les chevaux de combat ; il brisera l'arc de guerre, et il proclamera la paix aux nations. Sa domination s'étendra d'une mer à l'autre, et de l'Euphrate à l'autre bout du pays. (Zacharie 9)
fille de Jérusalem ! Voici ton roi qui vient vers toi : il est juste et victorieux, humble et monté sur un âne, un âne tout jeune. Ce roi fera disparaître d'Éphraïm les chars de guerre, et de Jérusalem les chevaux de combat ; il brisera l'arc de guerre, et il proclamera la paix aux nations. Sa domination s'étendra d'une mer à l'autre, et de l'Euphrate à l'autre bout du pays. (Zacharie 9)
Mais à dos d'âne,
ce roi n'a rien d'un guerrier, et s'Il fait la guerre, une guerre
pacifique, c'est au Mal qui habite l'humanité car le Père et Jésus
avec Lui, « a choisi ce qui est faible
pour confondre ce qui est fort ». La
monture est faible et Celui qui l'emprunte choisit les armes
apparemment faibles mais tellement plus fortes que tous notre
arsenal de guerre, parce que Celui qui les manie doit être
incomparablement fort pour demeurer ce qu'Il est : « l'amour
incarné » la Parole qui met
debout, qui libère, qui ouvre des horizons infinis !
L'amitié
vraie, dont nous parlions plus haut, profonde, est un don de Dieu.
C'est une force dans la vie, un appui sûr, un roc inébranlable.
Cette réalité c'est un peu vulgarisée aujourd'hui, on parle d'amis
alors qu'il s'agit de connaissances, très proches, certes, mais avec
qui on avance souvent sur la pointe des pieds. L'ami(e) est rare, c'
est un don de Dieu que l'on accueille avec respect et dont il faut
savoir rendre grâce lorsqu'on a la chance, mieux encore, la grâce
d'avoir un(e) ami(e) !
Les
disciples sont dans la mouvance de l'amitié, «
Je
ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut
faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce
que j'ai appris de mon Père, je vous l'ai fait connaître. »
(Jean
15)
il y a toutefois un plus : cette relation spirituelle profonde
qui va jusqu'à la fraternité, il suffit de s'arrêter
quelques instants sur la façon dont les apôtres se comportent, s'oubliant pour apporter un peu de confort à leur Maître devenu leur ami : « ils (les disciples) amenèrent l'ânesse et son petit, disposèrent sur eux leurs manteaux et Jésus s'assit dessus. » Délicatesse de l'amitié , Jésus avait demandé une monture, pas un relatif confort, mais l'ami va plus loin, il prend soin de son alter ego, il essaie de le soulager dans sa fatigue, prévient les risques encourus, voit loin et large. Car aimer c'est donner de sa vie, c'est donner sa vie pour l'autre, pour les autres ! « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner Sa vie pour ses amis » nous dit Jésus en Jean 15,13 C'est ce vers quoi Jésus avance .
quelques instants sur la façon dont les apôtres se comportent, s'oubliant pour apporter un peu de confort à leur Maître devenu leur ami : « ils (les disciples) amenèrent l'ânesse et son petit, disposèrent sur eux leurs manteaux et Jésus s'assit dessus. » Délicatesse de l'amitié , Jésus avait demandé une monture, pas un relatif confort, mais l'ami va plus loin, il prend soin de son alter ego, il essaie de le soulager dans sa fatigue, prévient les risques encourus, voit loin et large. Car aimer c'est donner de sa vie, c'est donner sa vie pour l'autre, pour les autres ! « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner Sa vie pour ses amis » nous dit Jésus en Jean 15,13 C'est ce vers quoi Jésus avance .
Il
y a là des foules venues L'accueillir plus que décemment, certaines
Le précèdent dans la ville Sainte et vont jusqu'à joncher la route
de manteaux en agitant des rameaux pour célébrer cette arrivée
qui devient un triomphe ! D'autres, Le suivent dit le texte,
Jésus est entouré, glorifié, reconnu comme : « Hosanna
au Fils de David ! Béni soit Celui qui vient au nom du
Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » C'est
surréaliste quand on connaît ce qui va suivre ! Et pourtant,
Jésus est acclamé, nommé comme le Fils
de David, donc comme Messie, car la plupart savent que le Messie est de la lignée de David ! Ils appellent même le ciel à témoin, puisqu'ils l'associent à cette liesse et quand les habitants de Jérusalem demandent « qui est cet homme ? » les foules n'hésitent pas à Le situer : « C'est le Prophète Jésus, de Nazareth en Galilée » Pourtant ils ne peuvent ignorer comment Jésus fut reçu dans la ville où Il a grandi Lui-même notant :" Un prophète n'est sans honneur que dans sa patrie et dans sa maison. (Mat 13)
de David, donc comme Messie, car la plupart savent que le Messie est de la lignée de David ! Ils appellent même le ciel à témoin, puisqu'ils l'associent à cette liesse et quand les habitants de Jérusalem demandent « qui est cet homme ? » les foules n'hésitent pas à Le situer : « C'est le Prophète Jésus, de Nazareth en Galilée » Pourtant ils ne peuvent ignorer comment Jésus fut reçu dans la ville où Il a grandi Lui-même notant :" Un prophète n'est sans honneur que dans sa patrie et dans sa maison. (Mat 13)
« qui
est cet homme ? »interrogent les gens de
Jérusalem ? Cette entrée festive les intrigue ! Et nous,
sommes-nous blasés ou bien cherchons-nous à connaître toujours
davantage Celui à qui nous devons notre Salut ? Jésus, le
Saint de Dieu, le Fils unique du Père éternel, nous Le
rencontrerons au jour de notre vraie naissance et nous serons dans
l'étonnement, dans l'émerveillement. Il est tellement plus grand,
tellement plus beau dans son être que ce que nous comprenons de Lui.
Les plus grands théologiens, les plus grands exégètes, en restent
au B – A BA alors, nous le petit peuple des croyants ? Il est
bon toutefois de tendre vers une connaissance toujours plus fine,
plus ajustée à cette Parole qui nous fait vivre et illumine nos
cœurs, nos vies ! Dieu, en Jésus est si grand que nous
trébucherons comme le disait quelqu'un, en arrivant à la Maison
d’Éternité !

Plus
on Le fréquente et plus Il nous inspire parce que l'oreille du cœur
reste ouverte au doux murmure de Sa voix. Essayons ! C'est une
extraordinaire expérience spirituelle.

Mon
Dieu, mon Dieu,
Pourquoi
m'as-tu abandonné ?
Le salut est
loin de moi, loin des mots que je rugis.
Mon
Dieu, j'appelle tout le jour, et tu ne réponds pas ;
*même
la nuit, je n'ai pas de repos.
Toi,
pourtant, tu es saint, toi qui habites les hymnes d'Israël !
C'est
en toi que nos pères espéraient, ils espéraient et tu les
délivrais.
Quand
ils criaient vers toi, ils échappaient
en
toi ils espéraient et n'étaient pas déçus.
Et
moi, je suis un ver, pas un homme,
raillé
par les gens, rejeté par le peuple.
Tous
ceux qui me voient me bafouent,
ils
ricanent et hochent la tête :
«
Il comptait sur le Seigneur : qu'il le délivre !
Qu'il
le sauve, puisqu'il est son ami ! »
C'est
toi qui m'as tiré du ventre de ma mère,
qui
m'a mis en sûreté entre ses bras.
A
toi je fus confié dès ma naissance ;
dès
le ventre de ma mère, tu es mon Dieu.
Ne
sois pas loin : l'angoisse est proche, je n'ai personne pour m'aider.
Des
fauves nombreux me cernent, des taureaux de Basan m'encerclent.
Des
lions qui déchirent et rugissent ouvrent leur gueule contre moi.
Je
suis comme l'eau qui se répand, tous mes membres se disloquent.
Mon
cœur est comme la cire, il fond au milieu de mes entrailles.
Ma
vigueur a séché comme l'argile, ma langue colle à mon palais.
Tu
me mènes à la poussière de la mort. + Oui, des chiens me cernent,
une
bande de vauriens m'entoure. Ils me percent les mains et les pieds ;
je
peux compter tous mes os. Ces gens me voient, ils me regardent. +
Ils
partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement.
Mais
toi, Seigneur, ne sois pas loin :ô ma force, viens vite à mon aide
!
Préserve ma vie de
l'épée, arrache-moi aux griffes du chien ;
sauve-moi de la
gueule du lion et de la corne des buffles.
Tu
m'as répondu ! + Et je proclame ton nom devant mes frères,
je
te loue en pleine assemblée. Vous qui le craignez, louez le
Seigneur,glorifiez-le,
vous tous, descendants de Jacob,vous
tous,
redoutez-le, descendants d'Israël.
redoutez-le, descendants d'Israël.
Car
il n'a pas rejeté, il n'a pas réprouvé le malheureux dans sa
misère ;
il
ne s'est pas voilé la face devant lui, mais il entend sa plainte.
Tu
seras ma louange dans la grande assemblée ;
devant
ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses.
Les
pauvres mangeront : ils seront rassasiés ;
ils
loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent :
«
A vous, toujours, la vie et la joie ! »
La
terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur,
chaque
famille de nations se prosternera devant lui :
«
Oui, au Seigneur la royauté, le pouvoir sur les nations ! »
Tous
ceux qui festoyaient s'inclinent ;
promis
à la mort, ils plient en sa présence.
Et
moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ;
on
annoncera le Seigneur aux générations à venir.
On
proclamera sa justice au peuple qui va naître :
Voilà
son œuvre
(Psaume
21)
Très
belle fête des rameaux ! Excellente semaine sainte avec Jésus
qui nous sauve ! Que Jésus nous bénisse et nous fasse grandir
dans Son Amour. Ensemble redisons-Lui notre MERCI
L'Ermite
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