vendredi 27 janvier 2017

HEUREUX ! HEUREUX ! HEUREUX !

QUATRIÈME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

(Mt 5, 1-12 a)



« Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche.  » disait Jésus le troisième dimanche du temps ordinaire !Se laisser convertir c'est se laisser retourner, c'est permettre à Jésus de changer notre regard, notre façon de vivre . Quant au Royaume Il est personnalisé par Jésus Lui-même qui vit ce qu'Il dit et qui est en phase absolue avec le bon vouloir du Père.
Aujourd'hui, Jésus nous livre la clef qui nous permettra d'approcher l'ambition qu'Il a pour chacun de nous. Cette clef n'est pas à l'eau de rose, elle réclame, non seulement, notre attention, mais toute notre intelligence, pour nous en servir adroitement et parvenir à ouvrir la porte du Royaume.
Il ne s'agit surtout pas de se méprendre sur cette succession de « Heureux » il convient d'introduire la clef – les Béatitudes – dans la serrure qui ouvrira la porte du Royaume , qui nous permettra de nous ajuster au plus près au bon vouloir du Père !


Habituellement, quand Jésus gravit la montagne, c'est pour chercher le silence et la solitude et s'entretenir avec son Père. Nous voyons, assez souvent, Jésus s'éloigner de la foule qui voudrait Le retenir, pour parler seul à seul avec son Père.

Ici « voyant les foules, Jésus gravit la montagne.Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. » Jésus semble gravir la montagne pour prendre de la hauteur, il verra la foule et la foule le verra. Jésus désire être entendu de tous, il prend soin de s'installer, c'est une façon d'inviter à faire de même. Bien que relatif, ce confort dispose à l'écoute, Jésus peut alors enseigner.

Cette introduction n'est pas sans importance, être à l'écoute suppose un certain confort. Si je suis constamment dérangé par la douleur d'une mauvaise position, par un rayon de soleil, un courant d'air, mon attention sera affaiblie, voire, annihilée.

Neuf fois de suite, Jésus va nous dire « heureux », heureux qui ? Heureux les pauvres de cœur, heureux ceux qui pleurent, heureux les doux, heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, heureux les miséricordieux – voilà une réalité devenue familière – heureux les cœurs purs, les artisans de paix, les persécutés, ceux que l'on insulte, ceux de qui on dit toutes sortes de mal ! Ne trouvons-nous pas cela curieux ? Jésus est-Il sérieux ?

Enseigner de cette façon,aujourd'hui, dans un monde où il est de bon ton de se faire une place au soleil, d'avoir de l'argent dans les poches, un patrimoine conséquent, de « s'éclater » dans des fêtes à répétition, d'écraser le petit ou l'homme de bonne réputation, dans la vie et dans les tribunaux, de faire appel jusqu'à obtenir gain de cause, de faire la guerre au voisin, de se défendre bec et ongles sortis, de donner coup pour coup en gestes et en paroles, de dénigrer son prochain pour réduire son influence et faire planer des doutes, Jésus ne se trompe-t-il pas de clef ? N'est-Il pas légèrement naïf et avec Lui tous ceux qui acceptent de Le suivre sérieusement, comme les premiers Apôtres et cela depuis plus de deux-mille ans ? Ne faudrait-il pas revoir cet enseignement, le mettre à la portée de chacun pour remplir nos églises, y revoir une masse de jeunes qui choisissent les cabarets, les boîtes de nuit parce qu'on y danse, on y fait la fête, l'alcool coule abondamment ? Ce discours n'est-il pas dépassé ?

Eh bien non ! Jésus ne se trompe pas, Jésus est parfaitement lucide, la clef du bonheur qu'Il propose est la bonne clef pour un vrai bonheur. Tous ceux énumérés jusque là, et bien d'autres encore, sont des bonheurs éphémères qui, la plupart du temps, laissent un goût d'amertume, une lassitude, un bonheur qui sonne faux , qui ne comble pas mais étourdit et anéantit la personne ! Le bonheur proposé par Jésus mérite notre attention, notre intérêt, il n'est pas inutile de nous asseoir avec Jésus sur la montagne , pour laisser résonner en nous la musique de ces béatitudes !

« Heureux les pauvres de cœur,car le royaume des Cieux est à eux.

Jésus ferait-il ici l'éloge de la pauvreté matérielle, de la pauvreté de l'esprit ? Si c'était le cas, ne serait-Il pas en contradiction avec ces autres Paroles et, surtout avec Ses actes ? Quand Jésus dit : « Heureux les pauvres de cœur », n'oublions surtout pas « de cœur » ! c'est-à-dire :

Heureux ceux qui sont attentifs à leurs frères, ceux qui regardent le frère d'un regard renouvelé, ceux qui s'émerveillent de ce qu'ils sont et de ce qu'ils font, de ce qu'ils deviennent, jour après jour ,ceux qui voient le positif de et dans leur vie !

Heureux ceux chez qui perdurent la simplicité, la fraîcheur de l'enfance, ceux qui reconnaissent ne pas tout savoir et qui osent le dire en rendant grâce à leur Inspirateur, l'Esprit de Vérité qui leur permet d' avancer vers la Vérité tout entière !
Ceux qui connaissent leurs limites,leur péché et acceptent de s'agenouiller pour en recevoir le pardon !

Quant à la pauvreté matérielle n'est-elle vraiment pas louable ? Jésus ne l'a-t-il pas épousée en se faisant l'un de nous ? Il ne s'agit pas ici, de la pauvreté-misère que nous devons combattre, mais de cette pauvreté qui rend le cœur libre, qui ouvre le cœur, rend disponible, permet de voir juste, élimine la peur lancinante du voleur...

Alors oui, heureux les pauvres car ils s'intéressent à l'essentiel et le Royaume s'ouvre à eux ! Ne suffit-il pas d'avoir ce qu'il faut ? A quoi bon faire des réserves ?

« Éloigne de moi la fausseté et la parole mensongère; ne me donne ni pauvreté, ni richesse, accorde-moi le pain qui m'est nécessaire:de peur que, rassasié, je ne te renie et ne dise: « Qui est le Seigneur?»; et que, devenu pauvre, je ne dérobe, et n'outrage le nom de mon Dieu. » (Proverbes 30)

Jésus n'a-t-Il pas donner l'exemple ?

« Bien qu'il fût dans la condition de Dieu, il n'a pas retenu avidement son égalité avec Dieu; mais il s'est anéanti lui-même, en prenant la condition d'esclave, en se rendant semblable aux hommes, et reconnu pour homme par tout ce qui a paru de lui; il s'est abaissé (Philippiens 2)

Et nous pourrions poursuivre... D'ailleurs, en survolant les autres béatitudes nous découvrirons aisément que cette première résume toutes les autres !

Heureux ceux qui pleurent,car ils seront consolés.Jésus ne dit pas de se réjouir du malheur des autres Il serait en totale contradiction avec Lui-même, Jésus sait que les larmes lavent le regard, le purifie et rend le cœur plus fraternel, plus compatissant, plus ouvert aux autres.

La superbe fait peur, les larmes attirent la compassion, la consolation, la fraternité. Les larmes sont ce langage universel qui rapproche les êtres et les cœurs !

« Réjouissez-vous avec ceux qui sont dans la joie; pleurez avec ceux qui pleurent. Ayez les mêmes sentiments entre vous; n'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux; ne rendez à personne le mal pour le mal; veillez à faire ce qui est bien devant tous les hommes. (Romains 12) conseille St Paul !

Les larmes font partie de notre condition humaine, souvenons-nous de la veuve de Naïm, des larmes de M.Madeleine sur les pieds de Jésus, des larmes de Marthe et Marie au décès de Lazare, de celles de Pierre après sa trahison. Jésus ne loue pas la cause des larmes, mais les larmes elles-mêmes, qui permettent de rentrer en soi, de partager la souffrance de manifester sa vulnérabilité et rendent plus humains !

Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage . Pour être doux il faut être particulièrement fort ! Il convient de serrer le poing dans sa poche, de contenir les soubresauts de l'amour propre blessé pour ne pas devenir blessant à son tour, pour ne pas rendre coup pour coup . Le doux est patient avec lui-même et avec les autres, il ne cède à aucune violence, il est plein d'humilité, se connaissant, il est compréhensif, favorise le dialogue, il ne veut pas éteindre la mèche qui fume encore, il garde la porte ouverte au dialogue, il donne du temps au temps ...Jésus nous dit ailleurs « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Prenez sur vous mon joug, et recevez mes leçons: je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes, car mon joug est doux et mon fardeau léger. (Matthieu 11)

« Ayez beaucoup d'humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ; ayez à cœur de garder l'unité dans l'Esprit par le lien de la paix. » (Éphésiens 4)


« Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice,car ils seront rassasiés. » Et cela, davantage pour les autres que pour soi ! Jésus ne dit-il pas «  si votre justice ne dépasse celle des scribes et des Pharisiens vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux ! » Et ailleurs « Si quelqu'un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi. Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi, moi je vous dis aimez vos ennemis faites-leur du bien ... » Jésus va à l'encontre de l'ambiance du moment… il ne peut y avoir de justice sans un amour dévorant, brûlant...

« C'est la justice qui vient de Dieu et qui est fondée sur la foi. Il s'agit de connaître le Christ, d'éprouver la puissance de sa résurrection et de communier aux souffrances de sa passion, en reproduisant en moi sa mort, (Philippiens 3)

L’œuvre de la justice sera la paix, Et le fruit de la justice le repos et la sécurité Is 32, 17

Être juste, pratiquer la justice c'est vivre selon le cœur de Dieu, c'est être ajusté à Sa volonté, l'homme juste par excellence, ne fut-il pas St Joseph ? Cet homme humble, silencieux, fidèle qui aime vraiment jusqu'à prendre le risque d'accueillir Marie malgré des apparences douteuses, l'autre nom de la justice serait l'Amour, un amour vrai, fort, sincère, pur !

« Heureux les miséricordieux,car ils obtiendront miséricorde. »
« le jugement est sans miséricorde pour qui n'a pas fait miséricorde » écrit St Jacques. Dieu Père EST MISÉRICORDE que serions-nous sans ce Père plein de tendresse et de miséricorde qui se penche sur nous et nous offre son unique ? Et nous refuserions d'accueillir le frère qui nous a blessé, nous lui refuserions notre pardon alors que Jésus ne cesse de nous pardonner ? Les dons, les sacrifices sont fades et n'ont aucun sens si le cœur n'est pas en harmonie avec ces gestes apparemment généreux ! La plus
grande, la plus louable des générosités n'est-ce pas le pardon gratuit et inconditionnel ? Celui qui nous vaut le Salut !

« Je veux la miséricorde et non le sacrifice. Car je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs. » (Matthieu 9)

« Mais vous, ô notre Dieu, vous êtes bon, fidèle et patient, et vous gouvernez tout avec miséricorde. » (Sagesse 15)

« Celui qui a pratiqué la miséricorde envers lui. " Et Jésus lui dit: " Va, toi aussi fais de même. » (Luc 10)

« Que celui de vous qui est sans péché lui jette la première pierre." (Jean 8)

Qui oserait ?


« Heureux les cœurs purs,car ils verront Dieu. » Le cœur pur est ce cœur sans malice, qui non seulement se garde de tout mal, mais porte un regard positif sur les êtres, les actes, les situations. Un cœur qui essaie de comprendre , refuse de s'arrêter à la paille dans l’œil du voisin.

« Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur; Celui qui ne livre pas son âme aux idoles » Ps 24, 4

« Tout est pur pour ceux qui sont purs; mais rien n'est pur pour ceux qui sont souillés. »Tite 1:15

« Ô Dieu! crée en moi un cœur pur, Renouvelle en moi un esprit bien disposé » Ps 50 Voilà un verset de psaume qui devrait sans cesse tournoyer dans notre esprit !
Pur ne signifie pas naïf, il est important d'exercer son discernement, mais sans juger :

« Ne va pas décider trop vite d'imposer les mains à quelqu'un, et te rendre complice des péchés d'autrui : garde-toi pur. » (1 Timothée 5)

« Quand on vient de prendre un bain, on n'a pas besoin de se laver : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, ... mais non pas tous. » Jésus est serein, Jésus est la pureté par excellence, mais Jésus est lucide, Il connaît le cœur de l'homme, c'est pour le sauver qu'Il est venu !
« Il savait bien qui allait le livrer ; et c'est pourquoi il disait : « Vous n'êtes pas tous purs. » Jn 13)

« Pharisien aveugle, purifie d'abord l'intérieur de la coupe afin que l'extérieur aussi devienne pur. » (Matthieu 23)

Jésus ne craint pas de dénoncer la fausse pureté, celle de l'apparence, Il invite à cette vérité profonde, sincère : je suis ce que je suis et rien de plus !

« Heureux les artisans de paix,car ils seront appelés fils de Dieu. »

La paix, ce don de Dieu par excellence, ce fruit de l'esprit « Le fruit de l'Esprit, au contraire, c'est la charité, la joie, la paix, la patience, la mansuétude, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance. Contre de pareils fruits, il n'y a pas de loi. » (Galates 5)

« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne.. » Jean 14:27

La paix de Jésus, celle qu'Il nous donne, celle qu'Il annonce et nous demande d'annoncer, est le fruit d'un combat ! Un combat contre les puissances du mal qui nous malmènent en nous, mais aussi dans notre environnement.

« Qu'il évite le mal et pratique le bien, qu’il recherche la paix, qu'il la poursuive. » (1Pierre 3) Et saint Pierre sait de quoi il parle

« Cherche à vivre dans la justice, la foi, l'amour et la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur. » (2 Timothée 2) Timothée, que nous fêtions cette semaine, ne parle pas autrement et nous retrouvons les fruits de l'Esprit de la Lettre aux Galates !

« C'est la paix que je vous laisse, c'est ma paix que je vous donne ; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés. » (Jean 14) Jésus insiste souvent et ne nous dupe pas , il ne s'agit pas d'une paix facile du genre ; « bof laisse tomber » mais d'une paix acquise par la maîtrise , voire une certaine violence que l'on se fait à soi-même pour ne pas rendre le mal pour le mal, la paix de Jésus est une victoire sur toutes les formes de morts !

« Je vous ai dit tout cela pour que vous trouviez en moi la paix. Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance : moi, je suis vainqueur du monde. » (Jean 16)
Jésus est vainqueur du monde, des forces du mal qui « grouillent » dans le monde et par sa mort-résurrection Il nous rend également victorieux à condition, comme Saint Paul de mener le bon combat celui où domine l'amour !

« Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice,car le royaume des Cieux est à eux. »

Notons bien la raison de cette persécution qui peut et qui doit nous rendre heureux : pour la justice ! Heureux donc ceux qui luttent pour instaurer un monde meilleur même s'ils doivent connaître l'incarcération pour un temps ! Pensons à Nelson Mandela, et tout près de nous ce cultivateur hors la loi pour protéger des migrants, et tant d'autres d'ailleurs ! J'abrège pour arriver à la dernière béatitudes petite ou grande sœur de celle-ci et qui mérite notre attention parce qu'elle a de quoi nous surprendre :

« Heureux êtes-vous si l’on vous insulte,si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous,à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,car votre récompense est grande dans les cieux ! »


Là encore ne sautons pas à pieds joints sur l'essentiel de cette Parole de Jésus ; « à cause de moi » ! Si nous sommes critiqués en raison de notre inconduite il nous reste à rentrer en nous-mêmes pour accueillir la Lumière sur notre vie, mais Jésus précise « à cause moi », c'est-à-dire en tant que disciples et donc appelés à annoncer la Bonne Nouvelle du Salut.

Qui peut dire, qu'il ou elle, est à ce point ajusté à l’Évangile qu'il ne puisse attirer insultes, médisances calomnies ? Et si c'est le cas, je me permets une assertion qui pourra vous paraître énorme et en laquelle je crois profondément. Je suis absolument sincère en le pensant et en l'écrivant : ces situations, certes douloureuses, devraient être pour chacun de nous l'occasion de rendre grâce ! Oui de rendre grâce ! elles nous permettent de mieux nous connaître, de sonder notre attachement au Christ et à Son Évangile , elles sont un chemin de purification qui nous rapproche de Jésus, de Sa Passion, Lui, l'Innocent absolu ! Elles peuvent être le révélateur qui nous montre ce que Dieu attend de nous, si nous savons nous asseoir sur la montagne pour comprendre ce qui nous arrive en cet instant d'épreuve. Ce chemin difficile, décapant, est notre chemin de Damas, et, avec St Paul nous pouvons en toute humilité et sincérité dire du fond du cœur ; « TOUT EST GRACE » Il nous faut apprendre à percevoir la lumière de la nuit, dans la nuit !

« Nous peinons dur à travailler de nos mains. Les gens nous insultent, nous les bénissons. Ils nous persécutent, nous supportons. Ils nous calomnient, nous avons des paroles d'apaisement. Jusqu'à maintenant, nous sommes pour ainsi dire les balayures du monde, le rebut de l'humanité. » (1Corinthiens 4)

« Nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés ; terrassés, mais non pas anéantis. Partout et toujours, nous subissons dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre corps. En effet, nous, les vivants, nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre existence mortelle. » (2 Corinthiens 4)

« D'autres ont subi l'épreuve de la moquerie et des coups de fouet, des chaînes et de la prison. Ils ont été lapidés, sciés en deux, massacrés à coups d'épée. Ils ont mené une vie errante, vêtus de peaux de moutons ou de toisons de chèvres, manquant de tout, harcelés et maltraités - mais en fait, c'était le monde qui n'était pas digne d'eux ! - Ils vivaient çà et là dans les déserts et les montagnes, dans les grottes et les cavernes. » (Hébreux 11)

Que dire en conclusion ? Oui, les béatitudes sont la clef du Royaume, j'irai même plus loin, en affirmant que dès le début de Sa prédication, Jésus nous livre un condensé de ses trois années de vie apostolique, les faits, gestes, paroles de Jésus, n'apportent, en réalité, qu'un éclairage, ils sont les différentes notes de la partition « Béatitudes ». Comme nous sommes durs de cœur et d'oreille, il était indispensable que Jésus les mette en musique pour nous ouvrir à l'harmonie du Royaume et nous permettre de découvrir qu'un seul mot pourrait signifier le coeur, le Royaume : Amour ! La vie nous est offerte pour apprendre à aimer et seulement cela ! Alors, dépêchons-nous : Aimons !

La grande merveille de l’Évangile, c'est d'être, et de rester, toujours d'actualité, il n'y a pas un mot à changer, l’Évangile depuis plus de deux mille ans s'écrit au présent !

HEUREUX CEUX QUI L'ACCUEILLENT ET ESSAIENT D'EN VIVRE !

Cherchez le Seigneur,
vous tous, les humbles du pays,
qui accomplissez sa loi.
Cherchez la justice,
cherchez l’humilité :
peut-être serez-vous à l’abri
au jour de la colère du Seigneur.

    Je laisserai chez toi un peuple pauvre et petit ;
il prendra pour abri le nom du Seigneur.
    Ce reste d’Israël ne commettra plus d’injustice ;
ils ne diront plus de mensonge ;
dans leur bouche, plus de langage trompeur.
Mais ils pourront paître et se reposer,
nul ne viendra les effrayer.
Sophonie

ce qu’il y a de fou dans le monde,
voilà ce que Dieu a choisi,
pour couvrir de confusion les sages ;
ce qu’il y a de faible dans le monde,
voilà ce que Dieu a choisi,
pour couvrir de confusion ce qui est fort ;
    ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde,
ce qui n’est pas,
voilà ce que Dieu a choisi,
pour réduire à rien ce qui est ;
    ainsi aucun être de chair
ne pourra s’enorgueillir devant Dieu.
1 Cor


« Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,car votre récompense est grande dans les cieux ! »


L'Ermite

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire