2 e DIMANCHE DE PÂQUES 2016
Jn
20 19-31
FÊTE
DE LA DIVINE MISÉRICORDE
En
cette année du jubilé de la miséricorde ce dimanche prend ou
devrait prendre, un éclat particulier
Un
dimanche pour célébrer avec solennité « Dieu le
Miséricordieux » attribut que le Pape François demande de
déployer tout au long de cette année !
En
conséquence, c'est chaque jour qu'il serait bon et souhaitable, de
garder dans notre esprit l’Évangile de cette liturgie !
Évangile qui révèle l'infinie miséricorde de Dieu en Jésus, le
Fils bien Aimé ! Si le Père est à
ce point miséricordieux, qu'Il envoie sont Fils Unique, pour nous révéler Son amour, le Fils, Dieu Lui-même, ne l'est pas moins s'anéantissant totalement pour nous élever ! Dans quelle mesure sommes-nous conscients de la puissance d'un tel amour ?
ce point miséricordieux, qu'Il envoie sont Fils Unique, pour nous révéler Son amour, le Fils, Dieu Lui-même, ne l'est pas moins s'anéantissant totalement pour nous élever ! Dans quelle mesure sommes-nous conscients de la puissance d'un tel amour ?
Ne
faut-il pas un cœur divin pour, malgré une trahison, - et pas
n'importe quelle trahison, il s'agit d'un ami,- malgré un reniement
trois fois réitéré, malgré l'abandon de tous à l'exception de St
Jean resté, lui, jusqu'à l'extrême, oui, un cœur divin pour venir
rassurer, alors que le Collège tout entier s'est replié et « que
les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient
verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était
là au milieu d’eux. » Pas de rancune, pas le
moindre esprit de vengeance, pas de morale, Jésus se rend présent ,
et que dit-Il ? « La paix soit avec vous ! »
Jésus offre la Paix, donc le pardon ! Il n'y a pas de
règlement de compte, pas de demande d'explication, rien de ce que
nous pratiquons trop facilement, Jésus offre son cœur, Jésus
s'offre Lui-même : « Il leur
montra ses mains et son côté. »
montra ses mains et son côté. »
Jésus
évite ainsi toute discussion hasardeuse, Il va droit au but de sa
Présence, « raffermir ses frères » en leur
offrant la Paix, cette paix que Lui seul peut apporter, parce qu'Il
est Lui-même la Paix !
On
peut comprendre dès lors cette joie à nulle autre pareille
éprouvée, en cet instant par les disciples rassemblés « Les
disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.» Il
était mort et le voilà vivant ! Il a souffert, les stigmates
sont vérifiables, et le voilà debout ! Mais quelle joie !
Entrer
dans la joie du salut, c’est entrer dans la libération qui est la
source de la joie !
Et
comment ne pas être libéré jusqu'aux radicelles de l'être, quand
Celui que vous avez renié, abandonné, se présente à vous, serein,
capable de vous offrir Sa Paix , capable de vous faire confiance
s'exposant, par amour, et seulement par amour, s'exposant à de
nouveaux reniements, de nouvelles trahisons, de nouveaux abandons au
sein de l'humanité !
Un seul est capable d'une telle « miséricorde » Il se
nomme Jésus, le
Fils Bien-Aimé du Père avec qui Il ne fait qu'un ! Et,
comme pour anéantir toute velléité de honte, de peur, Jésus
renouvelle son salut et, comble de Ses dispositions intérieures,
confie une mission de confiance à ceux qui pourraient avoir perdu
cette confiance : « Jésus
leur dit de nouveau :
« La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé,moi aussi, je vous envoie. »Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit :
« Recevez l’Esprit Saint.À qui vous remettrez ses péchés,ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Si ce n'est pas le sommet de la miséricorde dites-moi de quoi il s'agit ! Trahi, renié, abandonné Jésus, le Fils Bien-aimé envoie Ses apôtres en Mission, et après leur avoir demandé, avant de mourir de célébrer la Sainte Cène en mémoire de Lui « faites ce ci en mémoire de moi » Ressuscité, Il leur demande d'exercer la Miséricorde qu'Il exerce Lui-même à leur égard !"Là où le péché a abondé, l'amour a surabondé" Rom.
Jésus leur fait confiance et les établit, d'une certaine manière juges de ce qui peut-être remis ou pas ! Or, si les apôtres ont Jésus pour modèle on ne voit pas ce qu'ils pourraient « retenir » ! Judas se serait repenti et aurait retrouvé ses frères, il aurait été pardonné , comment en douter ? Insondable miséricorde d'un Dieu qui rend l'innocence à celui qui veut bien reconnaître son péché. L'amour de Dieu n'a aucune limite pourvu que nous reconnaissions notre faiblesse , notre besoin de salut ! « Frères et sœurs, ne perdons jamais confiance en la miséricorde patiente de Dieu » disait le Pape François l'année de son élection, en la fête de la Divine Miséricorde. Vous pouvez retrouver ses premières homélies du début de son Pontificat dans le livret « vivre le carême et Pâques », aux éditions Salvator.
« La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé,moi aussi, je vous envoie. »Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit :
« Recevez l’Esprit Saint.À qui vous remettrez ses péchés,ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Si ce n'est pas le sommet de la miséricorde dites-moi de quoi il s'agit ! Trahi, renié, abandonné Jésus, le Fils Bien-aimé envoie Ses apôtres en Mission, et après leur avoir demandé, avant de mourir de célébrer la Sainte Cène en mémoire de Lui « faites ce ci en mémoire de moi » Ressuscité, Il leur demande d'exercer la Miséricorde qu'Il exerce Lui-même à leur égard !"Là où le péché a abondé, l'amour a surabondé" Rom.
Jésus leur fait confiance et les établit, d'une certaine manière juges de ce qui peut-être remis ou pas ! Or, si les apôtres ont Jésus pour modèle on ne voit pas ce qu'ils pourraient « retenir » ! Judas se serait repenti et aurait retrouvé ses frères, il aurait été pardonné , comment en douter ? Insondable miséricorde d'un Dieu qui rend l'innocence à celui qui veut bien reconnaître son péché. L'amour de Dieu n'a aucune limite pourvu que nous reconnaissions notre faiblesse , notre besoin de salut ! « Frères et sœurs, ne perdons jamais confiance en la miséricorde patiente de Dieu » disait le Pape François l'année de son élection, en la fête de la Divine Miséricorde. Vous pouvez retrouver ses premières homélies du début de son Pontificat dans le livret « vivre le carême et Pâques », aux éditions Salvator.
Or,
l’un des Douze, Thomas,appelé Didyme (c’est-à-dire
Jumeau),
n’était pas avec eux quand Jésus était venu.Les autres disciples lui disaient :« Nous avons vu le Seigneur ! « Mais il leur déclara :« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous,si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous,si je ne mets pas la main dans son côté,non, je ne croirai pas ! » Thomas semble être allé s'aérer après le drame de la mort de Jésus, toutefois, il ne s'agit pas d'une prise de distance définitive puisqu'il revient faire un tour. Le témoignage de ses frères le surprend au plus haut point et, bien qu'ils soient dix à tenir les mêmes propos, il veut faire cette expérience, et même aller plus loin, à savoir : « mettre ses mains dans les blessures de Jésus » Il en fait même une condition pour croire à ce retour, humainement impossible !
Jésus, dans Sa prescience, le prend au mot : « Huit jours plus tard,
les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison,et Thomas était avec eux.Jésus vient,alors que les portes étaient verrouillées,et il
était là au milieu d’eux.Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas :« Avance ton doigt ici, et vois mes mains ;avance ta main, et mets-la dans mon côté :cesse d’être incrédule,sois croyant. »
Alors Thomas lui dit :« Mon Seigneur et mon Dieu ! »Jésus lui dit :« Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu.
« Thomas est « retourné » parce qu'il est devancé . C'est Jésus qui prend l'initiative de lui montrer Ses blessures, Il lui permet de s'approcher au plus près, pour toucher et c'est lui, Thomas, qui est touché, retourné, renversé,il a le souffle coupé, et tombe en adoration : « Mon Seigneur et mon Dieu » Là encore, il n'y a pas de discours inutile, ces cinq paroles
suffisent, tout est dit : « Mon Seigneur et mon Dieu » ! Pouvait-il dire quelque chose de plus beau, de plus grand ? Par ces paroles Thomas reconnaît en Jésus, son Maître et son Dieu ! Il se lie à en quelque sorte à Jésus, en qui il s'en remet désormais totalement.
n’était pas avec eux quand Jésus était venu.Les autres disciples lui disaient :« Nous avons vu le Seigneur ! « Mais il leur déclara :« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous,si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous,si je ne mets pas la main dans son côté,non, je ne croirai pas ! » Thomas semble être allé s'aérer après le drame de la mort de Jésus, toutefois, il ne s'agit pas d'une prise de distance définitive puisqu'il revient faire un tour. Le témoignage de ses frères le surprend au plus haut point et, bien qu'ils soient dix à tenir les mêmes propos, il veut faire cette expérience, et même aller plus loin, à savoir : « mettre ses mains dans les blessures de Jésus » Il en fait même une condition pour croire à ce retour, humainement impossible !
Jésus, dans Sa prescience, le prend au mot : « Huit jours plus tard,
les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison,et Thomas était avec eux.Jésus vient,alors que les portes étaient verrouillées,et il
était là au milieu d’eux.Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas :« Avance ton doigt ici, et vois mes mains ;avance ta main, et mets-la dans mon côté :cesse d’être incrédule,sois croyant. »
Alors Thomas lui dit :« Mon Seigneur et mon Dieu ! »Jésus lui dit :« Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu.
« Thomas est « retourné » parce qu'il est devancé . C'est Jésus qui prend l'initiative de lui montrer Ses blessures, Il lui permet de s'approcher au plus près, pour toucher et c'est lui, Thomas, qui est touché, retourné, renversé,il a le souffle coupé, et tombe en adoration : « Mon Seigneur et mon Dieu » Là encore, il n'y a pas de discours inutile, ces cinq paroles
suffisent, tout est dit : « Mon Seigneur et mon Dieu » ! Pouvait-il dire quelque chose de plus beau, de plus grand ? Par ces paroles Thomas reconnaît en Jésus, son Maître et son Dieu ! Il se lie à en quelque sorte à Jésus, en qui il s'en remet désormais totalement.
Et
nous, où en sommes-nous de cette remise de soi entre les mains de
notre Seigneur et Maître ?
Oui,
que le dise Israël :
Éternel est son amour !
Oui, que le dise la maison d’Aaron :
Éternel est son amour !
Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur :
Éternel est son amour !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise la maison d’Aaron :
Éternel est son amour !
Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur :
Éternel est son amour !
La
pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Oui,
réjouissons-nous, Christ est vivant et Il poursuit son œuvre de
Miséricorde par le ministère de l’Église à qui Il l'a confiée !
Ne boudons pas les sacrements, et si nous avons une expérience
malheureuse, que cela ne nous arrête pas, Dieu est plus grand que
notre cœur et que le cœur de celui qui a pu nous blesser, le vrai
blessé, c'est Jésus qui continue d' être trahi, dans son amour qui
est défiguré, renié, abandonné ! Jésus, Lui, ne s'est pas
braqué, Il a ouvert et ouvre des horizons infinis, blottissons-nous
dans Ses blessures, Il nous guérira des nôtres !
l'Ermite
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