vendredi 3 juillet 2020

VOUS TROUVEREZ LE REPOS


XIV e DIMANCHE
DU TEMPS ORDINAIRE
Année Liturgique A
(Mt 11, 25-30)



Ainsi parle le Seigneur :« Exulte de toutes tes forces, fille de Sion !Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem !Voici ton roi qui vient à toi :il est juste et victorieux, pauvre et monté sur un âne,un ânon, le petit d’une ânesse.
Ce roi fera disparaître d’Éphraïm les chars de guerre,et de Jérusalem les chevaux de combat ;il brisera l’arc de guerre,et il proclamera la paix aux nations.Sa domination s’étendra d’une mer à l’autre,et de l’Euphrate à l’autre bout du pays. »(Za 9, 9-10)
Voici une première lecture qui introduit parfaitement la méditation de l’Évangile de ce jour . De quel Roi en effet pourrait-on brosser semblable tableau si ce n'est Jésus doux et humble de cœur venu libérer le peuple de toutes les servitudes. Servitudes de ses propres passions, servitudes imposées par les Puissants de ce monde.
En ce dimanche, nous passons de la fin du chapitre 10 de St Mathieu à la fin du chapitre 11. L’Église fait l'impasse sur le séjour de Jean Baptiste en prison et ses interrogations sur l'identité de Jésus . Jésus, comme Il le fera souvent, appuie Sa réponse sur les œuvres qui sont les Siennes au Nom du Père. Puis Il se tourne vers la foule qui l'accompagne et témoigne de la vocation de Jean Baptiste envoyé pour préparer la route au Messie ; Il ne manque pas de lancer une petite phrase qui passera inaperçue pour la plupart « Celui qui a des oreilles, qu'il entende ! (Mt 11) et Il poursuit en pointant le doigt (Sa Parole) sur les incohérences des uns et des autres qui perdent leur temps à comparer l’incomparable «  Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l'on dit : 'C'est un possédé' ! Le Fils de l'homme est venu : il mange et il boit, et l'on dit : 'C'est un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.' (Mt 11) Jésus souligne ensuite l'endurcissement de certains « Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu'elles ne s'étaient pas converties (Mt 11) Il peut,maintenant, délivrer le message capable de remettre les pensées de chacun en ordre en révélant où sont les vraies valeurs qu'Il vient promouvoir par Son Incarnation.
Jésus prit la parole et dit :« Père, Seigneur du ciel et de la terre,je proclame ta louange :ce que tu as caché aux sages et aux savants,tu l’as révélé aux tout-petits.Et, parmi ces petits figure en bonne place , Jean le Baptiste :Amen, je vous le dis : Parmi les hommes, il n'en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste ; et cependant le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui. (Mt11 11) cette assertion fait en effet partie de l'échange avec les disciples du Précurseur, venus, de la part de celui-ci, s'informer auprès de Jésus.. Jésus ne joue pas sur les mots Il tient à nous faire comprendre que pour être grand , paradoxalement il convient d'être infiniment petit dans son cœur. Et l'infiniment petit c'est Lui, Jésus « qui bien qu'il fût dans la condition de Dieu, il n'a pas retenu avidement son égalité avec Dieu; mais il s'est anéanti lui-même, en prenant la condition d'esclave, en se rendant semblable aux hommes, et reconnu pour homme par tout ce qui a paru de lui; il s'est abaissé lui-même, se faisant obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix. (Ph 2)
Jésus révèle que ce chemin d'humilité est celui voulu par le Père Lui-même qui s'est approché de notre humanité en S'abaissant dans Son fils pour nous rejoindre dans nos détresses :   Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.    Tout m’a été
remis par mon Père ;personne ne connaît le Fils, sinon le Père,et personne ne connaît le Père, sinon le Fils,et celui à qui le Fils veut le révéler. Et cela par bienveillance,par pure bonté. Jésus ne dira-t-il pas à un notable venu l'interroger: « Pourquoi m'appelles-tu bon ? Personne n'est bon, sinon Dieu seul. (Luc 18) oui Dieu seul est bon , de cette bonté sans faille, sans recherche de soi, sans recherche d'un quelconque intérêt, sinon Il ne serait pas Dieu , Celui qui EST ! Et Jésus fait ici une révélation qui devrait éclairer les esprits : « Tout m’a été remis par mon Père ;personne ne connaît le Fils, sinon le Père,et personne ne connaît le Père, sinon le Fils,et celui à qui le Fils veut le révéler. Affirmer cela c'est se déclarer Dieu, c'est affirmer leur commune identité, leur parfaite unité, mais il faudra beaucoup de temps, beaucoup de rencontres des grâces bien spéciales telle la Transfiguration, pour entre - apercevoir, l'espace d'une manifestation à nulle autre pareille, cette gloire, expression de la divinité, qu'Il partage avec le Père, et cela n'est donné qu'à des privilégiés en vertu de la mission qui sera la leur :celui à qui le Fils veut le révéler. ! Ils seront trois à partager ce privilège inouï qui devra rester secret dans l'immédiat :" Ne parlez à personne de cette vision, jusqu'à ce que le Fils de l'homme soit ressuscité des morts. " (Mt17)

Vous souhaitez me connaître, vous souhaitez partager Ma vie parce que la vôtre est souvent pesante, parfois injuste, incompréhensible, la société vous charge de ses lois et coutumes, alors :    Venez à moi,vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,et moi, je vous procurerai le repos.    Prenez sur vous mon joug,devenez mes disciples,car je suis doux et humble de cœur,et vous trouverez le repos pour votre âme.    Oui, mon joug est facile à porter,et mon fardeau, léger. »
Les plus anciens parmi nous savent très bien ce que représente un joug ! Cette
pièce de bois qui permettait d'atteler des animaux de traits en exploitant au mieux leur force de traction. Le joug s'employait soit avec des chevaux mais le plus souvent avec des bovins. Solidarisés par cet instrument de travail, ils étaient plus forts pour effectuer les tâches prises en charge aujourd'hui par nos puissantes machines agricoles.
Comme les campagnes de la Palestine étaient parsemées de jougs au travail (têtes de bétails accouplées) ainsi l'Histoire d'Israël et de ses puissants voisins offre souvent la vision de gens sous le joug : non pas seulement sous la charge normale de la discipline ou de la Sagesse :
« Depuis toujours tu as brisé ton joug, rompu tes liens, en disant: " Je ne veux plus être esclave. " Sur toute colline élevée, sous tout arbre vert, tu t'étales en prostituée. Jér 2,20,
« pliez votre cou sous le joug, et que votre âme reçoive l'instruction; il n'y a pas à aller loin pour la trouver. Sir 51,26
mais sous celle de l'épreuve :
« il est bon pour l'homme de porter le joug dans sa jeunesse. Lam 3,27
et sous les fardeaux de toutes les oppressions et injustices :
« tu serviras les ennemis que le Seigneur t'enverra, dans la faim, la soif, la nudité et la privation de toute chose. Il te mettra un joug de fer sur le cou, jusqu'à ce qu'il t'extermine. »Dt 28,48,
" Mon père a rendu pesant votre joug, moi, j'augmenterai le poids de votre joug; mon père vous a corrigés avec des fouets, moi, je vous corrigerai avec des lanières cloutées. " 1 Roi 12,4,
Je briserai l'Assyrie dans mon pays, je la piétinerai sur mes montagnes. A ceux qui le portaient, son joug sera enlevé, son fardeau sera enlevé de leurs épaules ». Is
« Maintenant, je brise son joug qui t'écrase et je détache tes liens. Nahun 1,13
« L'arbre des champs donnera son fruit et la terre ses récoltes; mon peuple sera en sécurité sur son territoire; alors ils connaîtront que je suis le Seigneur quand j'aurai brisé les barres de leur joug et que je les aurai délivrés de la main de ceux qui les asservissaient. » Ez 34,27
« Heureux celui qui en est à l'abri, qui n'est pas livré à sa fureur, qui n'a pas traîné son joug, et qui n'a pas été lié de ses chaînes! 20 Car son joug est un joug de fer, et ses chaînes sont des chaînes d'airain »Sir 28,19
Le Prophète Jérémie en fait le sombre tableau dans l'une de ses menaçantes paraboles en action
Quant à Sédécias, roi de Juda, je lui fais la déclaration suivante: Placez votre cou sous le joug du roi de Babylone; servez-le, lui et son peuple, et vous vivrez. Pourquoi vouloir mourir, toi et ton peuple, par l'épée, la famine et la peste, comme le Seigneur l'a décrété pour la nation qui refuse de servir le roi de Babylone ? N'écoutez pas les paroles des prophètes qui vous assurent que vous ne servirez point le roi de Babylone....Jér 27 lire en entier si l'on dispose de temps
" Ainsi parle le Seigneur le tout-puissant, le Dieu d'Israël: Je brise le joug du roi de Babylone. 3 Dans deux ans, jour pour jour, je ferai revenir en ce lieu tous les ustensiles de la Maison du Seigneur que Nabuchodonosor, roi de Babylone, a enlevés de ce lieu pour les emporter à Babylone..... Jér 28 même suggestion
Et nous savons que les Romains forçaient leurs ennemis vaincus à passer pliés en deux en signe de soumission sous un joug improvisé avec des lances. « Le consul les renvoie au dictateur; celui-ci ajoute l'ignominie à leur malheur. Il ordonne que Gracchus Cloelius, leur chef, et les premiers d'entre eux lui soient amenés enchaînés; qu'on lui cède la ville de Corbion : "Il n'a pas besoin du sang des Èques; il leur permet de se retirer; mais, pour leur arracher enfin l'aveu qu'il a soumis et dompté leur nation, ils passeront sous le joug." Trois lances composent ce joug; deux sont fixées en terre; au-dessus d'elles, une troisième est attachée en travers. Ce fut sous ce joug que le dictateur laissa partir les Èques.  Tite-Live, 3,28
Jésus connaît toutes ces pratiques dégradantes, Il sait à quel point l'homme peut exploiter son frère, même un tout proche, Il utilise donc une image qui parle et parlera de siècles en siècles, l’Évangile est toujours actuel , Il est écrit pour hier, pour
aujourd'hui et pour demain , c'est Sa grâce indubitable et, de plus, Il est personnalisé, chacun peut dire en l'écoutant ou le lisant « on dirait que Jésus me parle » et cela dans quelque situation où je me trouve : oppresseur ou oppressé,

aveugle, malvoyant et voyant, soignant et soigné, affamé , donateur ou indifférent et nous pouvons inventorier toutes les situations humaines !

Prenez sur vous Mon joug, devenez mes disciples c'est-à-dire « écoutez Ma Parole et vous vivrez » pratiquez le grand commandement de l'Amour, tandis qu'Il reproche aux pharisiens :« Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d'un seul doigt ( le voilà le joug!). Malheureux êtes-vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués. Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux, ils ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux. (Lc 11)
Jésus va même jusqu'à nous demander :
Pratiquez donc et observez tout ce qu'ils peuvent vous dire. Mais n'agissez pas d'après leurs actes, car ils disent et ne font pas. Ils lient de pesants fardeaux et en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. Ils agissent toujours pour être remarqués des hommes : ils portent sur eux des phylactères très larges et des franges très longues ; ils aiment les places d'honneur dans les repas, les premiers rangs dans les synagogues, les salutations sur les places publiques, ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi. (Mt 23)
Le joug de Jésus est facile à porter parce que Jésus ne nous laisse jamais seuls, ce joug des épreuves, des incompréhensions, des coups bas et des coups durs Il le porte avec nous, Jésus est attelé avec moi, Il est mon partenaire dans l'effort, dans la souffrance, dans la joie aussi, dans toutes les situations parce que
« Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » (Jn 8)
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez. (Jn 15)
Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie. Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. (Jn 15)
je suis doux et humble de cœur,et vous trouverez le repos pour votre âme.    Oui, mon joug est facile à porter,et mon fardeau, léger. »Ah oui Il est doux et humble notre Maître qui, tout Dieu qu'Il est, s'abaisse sans mot dire, se laisse insulter, bafouer comme un agneau que l'on mène à l'abattoir ! C'est dans cet esprit qu'Il se permet de nous proposer de prendre « sur nous Son joug » c'est à dire de marcher à Sa suite jusqu'à la croix si c'est notre appel . « Si quelqu'un veut venir à ma suite , qu'il se renie lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive »Mt 16,24  Comme pour la Sagesse du Siracide, ce joug protège, réconforte, réjouit le cœur, il constitue un enviable moyen de fondation, de guérison et de repos qui correspond profondément aux besoins de la condition humaine. Comme nous le disions la semaine dernière, le chemin de cette Sagesse peut aller jusqu’au don de soi, au sacrifice, au martyre même : cela c’est dans une logique d’amoureux abandon à la volonté de Dieu qui est donnée à ceux qui sont choisis par Dieu. Jésus n'est-il pas notre Premier de Cordée ? Alors oui, en Jésus notre âme trouve et trouvera son
repos, parce qu'en Jésus nous ne craignons rien comme le dit Saint Paul au chapitre 8 de la Lettre aux Romains « J'en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni l'avenir, ni les astres, ni les cieux, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu qui est en Jésus Christ notre Seigneur. » 
En Lui sont la paix, la joie, la béatitude : heureux les pauvres, heureux les doux, heureux les affamés et assoiffés de justice, ceux qui pleurent, heureux les persécutés pour la justice, car le bonheur, le vrai est en Jésus doux et humble de cœur, Lui le Sage par excellence  !« Car la sagesse mérite bien son nom, elle n’est pas accessible au grand nombre. Écoute, mon fils, accueille ma pensée, ne rejette pas mon conseil : Engage tes pieds dans ses entraves et ton cou dans son collier. Présente ton épaule à son fardeau, ne sois pas impatient de ses liens. De toute ton âme approche-toi d’elle, de toutes tes forces suis ses voies. Mets-toi sur sa trace et cherche-la : elle se fera connaître ; si tu la tiens ne la lâche pas. Car à la fin tu trouveras en elle le repos et pour toi elle se changera en joie. Ses entraves te deviendront une puissante protection, ses colliers une parure précieuse. Son joug sera un ornement d’or, ses liens des rubans de pourpre. Comme un vêtement d’apparat tu la revêtiras, tu la ceindras comme un diadème de joie. Si tu le veux, mon fils, tu t’instruiras et ta docilité te vaudra l’intelligence. » (Siracide 6,22-32) Qui, en effet nous protège plus et mieux que Jésus par Sa Parole de Vérité ! Ecoutons-Le qui nous dit et redit « viens, suis-moi » mets tes pas dans mes pas, « avance au large », « n'aie pas peur » « je suis avec toi jusqu'à la fin des temps » « Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. Le vainqueur, je le ferai siéger près de moi sur mon Trône, comme moi-même, après ma victoire, je suis allé siéger près de mon Père sur son Trône.

Celui qui a des oreilles, qu’il entende
ce que l'Esprit dit aux Églises. (Ap 3)

Et je termine en citant saint Cyrille de Jérusalem, (v. 315 ? - 387) évêque de Jérusalem de 350 à 386 et un des Pères de l'Église. Il est révéré comme saint, tant par les orthodoxes que par les catholiques et est fêté le 18 mars. .
Même si nous-même ayant changé, venions à dire le contraire de ce que nous enseignons maintenant ;  même si encore, un autre venait, transfiguré en ange de lumière, tentait de vous égarer. Si quelqu'un, même nous, même un ange du ciel, vient annoncer un Évangile différent de celui que vous avez reçu maintenant, qu'il soit pour vous un maudit.

QUE L'EVANGILE DE JESUS-CHRIST SOIT NOTRE SEULE REFERENCE !

Mon Dieu, mon Roi,
je bénirai ton nom toujours et à jamais ! 
(
Ps 144, 1)
Je t’exalterai, mon Dieu, mon Roi ;
je bénirai ton nom toujours et à jamais !
Chaque jour je te bénirai,
je louerai ton nom toujours et à jamais.
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour.
La bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.
Le Seigneur est vrai en tout ce qu’il dit,
fidèle en tout ce qu’il fait.
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.



L'Ermite

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