XVIe
DIMANCHE
DU
TEMPS ORDINAIRE
ANNEE
A
En
ce seizième dimanche du temps ordinaire nous restons dans une
symbolique agraire, n'est-ce pas l'époque des moissons ? En fin
pédagogue, Jésus utilise des images qui devraient rejoindre les
préoccupations du moment, de tout un chacun, afin de faciliter la
compréhension de Son enseignement !
D'autre
part, chacune des trois Paraboles de cette liturgie fait référence
au
Royaume ,
il me semble que c'est la nouveauté de ce dimanche.
Entre
les évangiles et les Actes,
le Royaume
est évoqué cent trente et une fois et Matthieu, à lui seul, le
souligne cinquante sept fois dans les enseignements de Jésus.
Le
premier à l'évoquer n'est-ce pas Jean le Baptiste qui est venu
préparer les chemins du Seigneur ? Pour ce faire, il appelle à
la conversion, car le Royaume est tout proche , sous entendu, en
LA PERSONNE DE CELUI QUI VIENT : JESUS !
«
Convertissez-vous, car le
Royaume des cieux est tout proche.
» (Mt 3) Comme
il convient de se préparer pour un événement, Jean le demande
pour l'accueil de l'avènement de Celui qui vient, le Fils , le
Messie que tous réclament et qu'ils auront du mal à reconnaître
quand Il sera là ! Nous ne sommes pas plus subtils !
Jésus,
dès Ses premières prédications, ne manque pas de donner les
conditions d’accès à ce Royaume : être
pauvres ...de cœur, avoir faim et soif de justice, être doux, ,
avoir le cœur pur moyen
par excellence de reconnaître « Le Pur » ….«
Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux ! (Mt
5)
Clairvoyant,
lucide,perspicace,transparent Lui-même, Jésus ne s'en laisse pas
raconter :
Il ne suffit pas de me dire : 'Seigneur, Seigneur !,(Mt 7) Les
courbettes,les
flatteries , ce n'est pas son domaine : « pour
entrer dans le Royaume des cieux ; mais il
faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux »
Mt 7
Jésus
invite, et nous invite à aller vers l'essentiel : le Royaume et
ses valeurs, à se détacher des soucis quotidiens , à vivre
l'instant présent en restant dans la confiance
Cherchez
d'abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné
par-dessus le marché.
Ne vous faites pas tant de souci pour demain : demain se souciera de
lui-même ;
à chaque jour suffit sa peine.
(Mt 6) Jésus,
tout en comprenant nos fragilités, est l'ennemi des peurs , des
inquiétudes. S'abandonner, c'est Lui dire « j'ai
confiance en Toi ».
Comment pourrait-Il dès lors nous laisser tomber, Son honneur, Sa
crédibilité sont en jeu ! Et c'est vrai dans et pour le
quotidien de nos vies. Si nous avons l'impression que Jésus se fait
tirer l'oreille pour répondre à nos appels , ce n'est qu'une
impression , le
silence
de Jésus est un expression de Son langage, c'est à chacun d'essayer
de comprendre , dans le concret de sa vie, ce qu'attend Jésus, pour
répondre à Ses appels !
Jésus
ne ménage pas Sa peine, Il parcourt villes et villages en
faisant le Bien,
en rendant la liberté d'être à ceux qui sont entravés par les
maladies spirituelles et ou physiques qui fragilisent leur
équilibre:Jésus
parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant
dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du
Royaume
et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant
les foules, il eut pitié d'elles parce qu'elles étaient fatiguées
et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses
disciples : « La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu
nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers
pour sa moisson. (Mt 9) Et
Il nous invite à participer. Il ne s'agit pas d'ouvrir « le
bec pour tout recevoir » il convient de mettre la main à la
pâte qui ne lèvera pas sans levain , sans des frères qui donneront
d'eux-mêmes pour transmettre le flambeau, pour moissonner là où
ils n'ont pas semé, car le Royaume, c'est aussi la gratuité
absolue ! L'un sème et l'autre récolte , dans l'absolu, nous
ne pouvons JAMAIS dire c'est à moi, l'apôtre ne dit-il pas,
« Paul et Apollos et Pierre, le monde et la vie et la mort, le
présent et l'avenir : tout
est à vous, mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à
Dieu.
« (1Cor 3)
Jésus
ne cherche pas à tout faire par Lui-même et encore moins à nous
garder pour Lui, Jésus envoie, Jésus nous envoie, Il nous demande
d'être actifs. Être à l'écoute , c'est bien, se donner, c'est
mieux,
« c'est en donnant que l'on reçoit »
écrivait Saint François d'Assise :Car
c’est en se donnant qu’on reçoit,c’est en s’oubliant qu’on
se retrouve,c’est en pardonnant qu’on est pardonné,c’est en
mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »
« Sur
votre route,
proclamez que le Royaume des cieux est tout proche.
Guérissez
les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez
les démons. Vous
avez reçu gratuitement : donnez gratuitement.
(Mt 10)
Jésus nous invite à retrousser les manches ! Il ne s'agit pas
de morale, de « blablabla » mais d'actes concrets:
ressusciter
des morts,
c'est donner envie de vivre et de se donner à ceux qui sont
déprimés, à ceux qui s'enterrent, se replient sur eux-même !
Purifier
les lépreux :
c'est proposer la rencontre avec les sacrements... chasser
les démons
c'est, par notre présence, habités par Jésus, c'est les faire fuir
… à chacun de compléter !
Jésus
nous dit également, que ce ne sera pas facile ! Nous devons
être déterminés , seuls ceux qui se battent contre le mal qui les
étouffe s'emparent du Royaume. C'est cela le combat spirituel !
Lutter de tout son être contre les forces du Mal qui cherchent à
nous anéantir, nous neutraliser, nous entraîner vers le bas …
Depuis
le temps de Jean Baptiste jusqu'à présent, le Royaume des cieux
subit la violence, et des violents cherchent à s'en emparer.
(Mt 11) Non pas ceux qui font violence à leurs
frères, mais ceux qui se font
violence pour dominer leurs
passions !
Ce
long préalable devrait nous plonger sans difficultés, dans la
Parabole de l'Ivraie. : Le royaume tout proche c'est
l'avènement de la venue de Jésus chez les hommes,c'est le cœur
ouvert, le cœur qui accomplit la volonté de Dieu, celui qui Le
cherche ,celui qui reconnaît en Jésus son Sauveur et s'attache à
Lui s'inscrit dans Son sillage pour annoncer et accomplir les signes
du Royaume, celui-là, en effet, est en marche ,il est ce bon grain
répandu par le SEMEUR- JESUS mais il fait très vite la douloureuse
expérience de l'ivraie dans sa propre vie , dans son entourage, dans
le monde ! Ne nous lassons pas d'écouter Jésus :

Les serviteurs du maître vinrent lui dire :‘Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?’Il leur dit :‘C’est un ennemi qui a fait cela.’Les serviteurs lui disent :‘Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?’ Le Seigneur ne met que du bon, du très bon dit la genèse, dans sa créature, mais le serpent, cet insidieux provocateur, connaît les fragilités de la créature et il connaît toutes les ruses pour laisser croire qu'un bien est un mal et un mal un bien, et la créature, avide d'expériences croustillantes,se laisse séduire presque à son insu . Que faire alors ? Dans sa Sagesse le Seigneur juste et bon, patient et miséricordieux, préfère lui laisser le temps de découvrir, même si elle se brûle dangereusement parfois les doigts et plus, pour qu'elle comprenne expérimentalement et ne retombe pas dans le piège) Il répond : Non, en enlevant l’ivraie,vous risquez d’arracher le blé en même temps.Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ;( en effet vouloir aller trop vite peut conduire à la révolte, au rejet, à la violence... Laisser le temps au temps permet d'accéder à la maturité . La « créature-blé », en sort blessée, marquée à vie , elle a acquis un peu d'humilité , de sagesse, elle connaît un peu mieux ses limites , elle charge, dans ses bagages, une plus grande perspicacité qui la rend lucide sur elle-même et son entourage. La voilà armée pour distinguer le bien du mal , pour brûler tout ce Mal dans le Cœur Brûlant d'amour de Son Dieu et Maître, et participer , à sa juste place, à la moisson qui arrive à maturité ! et, au temps de la moisson,je dirai aux moissonneurs :Enlevez d’abord l’ivraie,liez-la en bottes pour la brûler ;quant au blé, ramasse-poussière le rentrer dans mon grenier.’ »
Même
s'ils ont un peu compris, les disciples, comme chacun de nous,
réclament des précisions. Ils savent, dans un clair-obscur, que
leur mission sera de continuer l’œuvre du « Semeur-Jésus »,
ils ne veulent pas se lancer sans de solides bases : avons-nous
ce souci ? Prenons-nous le temps de la réflexion ?
Prenons-nous le temps de nous informer, de nous former, pour
accomplir l'Oeuvre de Dieu et non la nôtre ? Rentrons-nous
dans ce jeu délétère du « je préfère Paul » !
« Moi je préfère Apollos » ? Alors que nous
rappelions dimanche dernier :
Paul,
Apollos, ou Céphas, le monde, la vie ou la mort, le présent ou
l'avenir, tout est à vous, mais vous êtes à Christ, et Christ
est à Dieu. (1Cor 3)
«
Quand l'un déclare: " Moi, j'appartiens à Paul ",
l'autre: " Moi à Apollos ", n'agissez-vous pas de manière
tout humaine (1Cor3)
Qu'est-ce
donc qu'Apollos ? Qu'est-ce que Paul ? Des serviteurs par qui vous
avez été amenés à la foi; chacun d'eux a agi selon les dons que
le Seigneur lui a accordés. Moi, j'ai planté, Apollos a arrosé,
mais c'est Dieu qui faisait croître. Ainsi celui qui plante
n'est rien, celui qui arrose, n'est rien: Dieu seul compte, lui
qui fait croître. (1Cor 3)
C'est
à cause de vous, frères, que j'ai présenté cela sous une autre
forme, en l'appliquant à Apollos et à moi-même, afin qu'à notre
exemple vous appreniez à ne pas vous enfler d'orgueil en prenant le
parti de l'un contre l'autre.Qui te distingue en
effet ? Qu'as-tu que tu n'aies reçu ? Et si tu l'as reçu, pourquoi
t'enorgueillir comme si tu ne l'avais pas reçu ? (1Cor 4)
Ses
disciples (donc) s’approchèrent et lui dirent :« Explique-nous
clairement
la parabole de
l’ivraie dans le champ. » ( il s'agit bien sûr, du champ, l'immense CHAMP du monde!) Il leur répondit :« Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme;( Le Fils de l'homme comme Jésus se plaît à se nommer assez souvent, c'est Lui, Jésus : à la fois Semeur, Celui qui agit, et graine : Parole qui éclaire et fait vivre, Royaume de Dieu en tant que Dieu et répandant partout où Il passe les clefs d’accès à ce Royaume, , cette Vie en Lui, avec Lui, la Vie Éternelle où Il sera, Lui , Jésus, TOUT EN TOUS Alors, quand tout sera sous le pouvoir du Fils, il se mettra lui-même sous le pouvoir du Père qui lui aura tout soumis, et ainsi, Dieu sera tout en tous. (1Co 15)
l’ivraie dans le champ. » ( il s'agit bien sûr, du champ, l'immense CHAMP du monde!) Il leur répondit :« Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme;( Le Fils de l'homme comme Jésus se plaît à se nommer assez souvent, c'est Lui, Jésus : à la fois Semeur, Celui qui agit, et graine : Parole qui éclaire et fait vivre, Royaume de Dieu en tant que Dieu et répandant partout où Il passe les clefs d’accès à ce Royaume, , cette Vie en Lui, avec Lui, la Vie Éternelle où Il sera, Lui , Jésus, TOUT EN TOUS Alors, quand tout sera sous le pouvoir du Fils, il se mettra lui-même sous le pouvoir du Père qui lui aura tout soumis, et ainsi, Dieu sera tout en tous. (1Co 15)
Alors,
il n'y a plus de Grec et de Juif, d'Israélite et de païen, il n'y a
pas de barbare, de sauvage, d'esclave, d'homme libre,
il n'y a que le Christ : en tous, il est tout.
Puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes ses fidèles
et ses bien-aimés, revêtez
votre cœur de tendresse et de bonté, d'humilité, de douceur, de
patience. Supportez-vous mutuellement, et pardonnez si vous avez des
reproches à vous faire. Agissez comme le Seigneur : il vous a
pardonné, faites de même. Par-dessus tout cela, qu'il y ait
l'amour
: c'est lui qui fait l'unité dans la perfection. (Co 3)
)
le
champ, c’est le monde ;le bon grain, ce sont les fils du
Royaume ;l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la
moisson, c’est la fin du monde ;les moissonneurs, ce sont les
anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour
la jeter au feu,ainsi en sera-t-il à la fin du monde. « Dieu
Père, Jésus le Fils Bien-Aimé, l'Esprit d'Amour, sont infiniment
patients , comme le dit si joliment Paul Baudiquey dans ses poèmes,
« Ils
nous espèrent toujours »,
jusqu'au dernier instant. A une maman qui se lamentait du suicide de
Son Fils le Saint Curé d'Ars répondait « Madame
nous ne savons pas ce qui s'est passé entre le pont et l'eau »
N'oublions pas le Bon Larron, Panzani, converti in extremis !
Mais
vous, ô notre Dieu, vous êtes bon, fidèle et patient, et
vous gouvernez tout avec miséricorde. (Sag 15)
C'est
pourquoi le Seigneur est patient à l'égard des hommes et il
répand sur eux sa miséricorde. (Si18)
Mais
parce que le Seigneur est patient, faisons pénitence de cette
faute, et implorons son pardon en versant des larmes. (Judith 8)
Dieu
nous laisse tout le temps qui convient pour nous ressaisir, pour nous
reprendre et nous remettre en route. Quand Jésus tombe sur le
douloureux chemin du Calvaire Il se relève, Il accepte, sans honte,
l'aide d'un passant : Simon de Cyrène, Véronique, et Il
trouve, au plus profond de Lui-même, la force de réconforter les
femmes de Jérusalem tout en les éveillant à plus de lucidité, Sa
propre Mère tellement éprouvée et Il se tourne vers autrui même
suspendu au gibet de la Croix, pour continuer l'Oeuvre du Père :
« Fils, voici ta Mère ! Mère voici
ton Fils » Jésus ne nous laisse jamais seuls dans
l'épreuve même quand celle-ci est la conséquence de nos mauvais
choix , de notre péché !
Mais
Jésus est Le Juste par excellence, Jésus n'est pas un faible qui
fermerait les yeux devant le, les récalcitrants, qui refusent
sciemment Sa miséricorde :
Le
Fils de l’homme enverra ses anges,et ils enlèveront de son Royaume
toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ;
ils les jetteront dans la fournaise :là, il y aura des
pleurs et des grincements de dents. Alors les
justes resplendiront
comme le soleil dans le royaume de leur Père.
Restons en éveil ! Le seul Juge, c'est DIEU ! Ne nous
prenons pas pour qui nous ne sommes pas ! Ce qui nous apparaît
comme de l'ivraie ne l'est peut-être pas! Dieu seul sait ! Le
jugement final n'est pas de notre ressort, tel qui vit dans le péché
peut nous devancer dans le Royaume, Jésus ne dit-Il pas cela quelque
part ? "
Lequel des deux a fait la volonté du père? — Le dernier, "
disent-ils. Jésus leur dit: "
Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous
devancent dans le royaume de Dieu.
Car Jean est venu à vous dans la voie de la justice, et vous n'avez
pas cru en lui; mais les
publicains et les prostituées ont cru en lui; et vous, qui avez vu,
vous ne vous êtes pas repentis même par la suite pour croire en
lui. (Mt
21)
Pensons
à ceux que Jésus appelle « bénis » – non pas ceux
qui paraissent bienheureux aux yeux du monde, les heureux élus –
mais bien ceux que la culture considère comme des ratés ou des
perdants. Le jugement final pourrait bien être une énorme surprise,
tant pour les ‘gagnants’ que pour les ‘perdants’.
Dans
ce contexte de bon grain et d'ivraie que viennent faire les deux
petites ( en tant que volume non point en ce qui concerne leur
densité) Paraboles de la graine de moutarde et du levain dans la
pâte ? Comment Jésus, ose-t-Il comparer le Royaume à ces deux
métaphores?La graine de moutarde nous dit Jésus Lui-même est la
plus petite des graines , cette remarque semble bien loin de l'idée
que nous nous faisons d'un Royaume et, encore plus du Royaume des
cieux ! Cela fait partie du paradoxe évangélique !
Écoutons et essayons d'accueillir :
:« Le
royaume des Cieux
est comparable
une graine de moutarde
qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ.C’est la
plus petite de toutes les semences,mais, quand
elle a poussé,elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre,si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. »
elle a poussé,elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre,si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. »
Une
minuscule graine qui donne un arbre immense capable d'abriter une
multitude d'oiseaux , voilà le Royaume ! Voilà l'ambition
du Père quand Il envoie Son Fils unique, Sa Parole éternelle, sur
terre ! Une Parole dans le flot des paroles, - Jésus
– pour rassembler des multitudes n'est-ce pas impressionnant ?
Or c'est l'ambition de notre Père qui ne veut perdre aucun de Ses
enfants ! Certes il y a encore de quoi faire, nous pouvons
retrousser nos manches, mais Jésus n'a jamais dit que cela se
réaliserait en un jour ! Encore que « pour Dieu
« un jour est comme mille ans et mille ans comme un jour »
Dieu prend Son temps, Dieu est infiniment patient ! L'humanité
a la nuque raide, Dieu a le cœur d'un Père « riche
en tendresse et en miséricorde », en Jésus, par le
don de Sa vie Il a gagné la partie, dans l 'absolu, le Mal est
terrassé, la tête du serpent est écrasée, Jésus est revenu
victorieux dans le sein du Père, car notre Dieu est le Dieu des
victoires !
De
même que la graine n’est pas seulement une annonce de la plante à
venir, mais qu’elle contient déjà en elle cette plante qui n’a
plus qu’à grandir, la Parole de Dieu n’est pas seulement une
annonce du Royaume :
elle en est déjà, discrètement, la réalisation.
Partout où la Parole de Dieu est lue, méditée, annoncée, le
Royaume des Cieux est présent.Quand quelques chrétiens prennent au
sérieux l’Évangile et décident de vivre la Parole, alors cette
communauté qu’ils forment, ce lieu où se vit l’amour de Dieu et
du prochain, réalise déjà ce que sera le Royaume. La vie
évangélique peut sembler encore modeste, discrète,
presqu’invisible parfois ; elle renferme pourtant cette
puissance que rien ne peut arrêter, ce pouvoir de transformation de
nos cœurs et du monde.Et nous pouvons dire la même chose avec
quelques nuances pour ce levain enfoui dans la pâte.
Il
leur dit une autre parabole :« Le
royaume des Cieux
est comparable au
levain
qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de
farine,jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »
Le
chrétien est, devrait être ce levain qui, là où Dieu le place
fait grandir l'amour par sa seule présence.
Tout
cela, Jésus le dit aux foules en paraboles,et il ne leur disait rien
sans parabole, accomplissant ainsi la parole du
prophète :J’ouvrirai
la bouche pour des paraboles,je publierai ce qui fut caché depuis la
fondation du monde.
Alors, laissant les foules, il vint à la maison.
Il
n’y a pas d’autre dieu que toi,
qui prenne soin de toute chose :
tu montres ainsi que tes jugements ne sont pas injustes.
Ta force est à l’origine de ta justice,
qui prenne soin de toute chose :
tu montres ainsi que tes jugements ne sont pas injustes.
Ta force est à l’origine de ta justice,
(pas
la force des gros bras et de la violence
la
force de l'Amour )
et ta domination sur toute chose
et ta domination sur toute chose
(
la prise de hauteur pour bien voir)
te permet d’épargner toute chose.
Tu montres ta force
si l’on ne croit pas à la plénitude de ta puissance,
et ceux qui la bravent sciemment, tu les réprimes.
Mais toi qui disposes de la force,
tu juges avec indulgence,
tu nous gouvernes avec beaucoup de ménagement,
car tu n’as qu’à vouloir pour exercer ta puissance.
Par ton exemple tu as enseigné à ton peuple
que le juste doit être humain ;
à tes fils tu as donné une belle espérance :
après la faute tu accordes la conversion.
te permet d’épargner toute chose.
Tu montres ta force
si l’on ne croit pas à la plénitude de ta puissance,
et ceux qui la bravent sciemment, tu les réprimes.
Mais toi qui disposes de la force,
tu juges avec indulgence,
tu nous gouvernes avec beaucoup de ménagement,
car tu n’as qu’à vouloir pour exercer ta puissance.
Par ton exemple tu as enseigné à ton peuple
que le juste doit être humain ;
à tes fils tu as donné une belle espérance :
après la faute tu accordes la conversion.
LAISSONS-NOUS
CONVERTIR A L'AMOUR
L'Ermite
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