QUATORZIÈME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
Évangile : Mt 11,25-30
TOUT-PETITS …VOUS TROUVEREZ LE
REPOS !
« Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame
ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux
tout-petits. »
Qui
sont ces tout-petits ? Les « petits
» sont, chez Matthieu une figure privilégiée des disciples de Jésus. En 10,42,
il évoque le disciple en mission, à qui l'on fait l'offrande d'un verre d'eau
fraîche :
« Et quiconque donnera à boire seulement un verre d'eau
fraîche à l'un de ces petits parce qu'il est disciple, je vous le dis en
vérité, il ne perdra point sa récompense. »
Jésus précise au chapitre 18 « un de ces petits qui croient en moi »,
« Mais celui qui scandalisera un de ces petits qui
croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu'on lui suspende une meule à âne
autour de cou et qu'on le précipite au fond de la mer. »
et en 18,10 et 14 Jésus met en garde
contre le mépris de ces petits, dont la volonté du Père est :
Qu’aucun ne se perde :

Le plus petit dans le Royaume de Dieu
est plus grand que Jean-Baptiste :
« En vérité, je vous le dis, parmi les fils de la
femme, il ne s'en est pas levé de plus grand que Jean le Baptiste; mais le plus
petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui. » Matthieu 11
Mais s'il est vrai que pour Matthieu
ces petits que sont les disciples sont caractérisés par leur situation de
précarité, l'équivalent est à chercher chez Luc
dans la figure des « pauvres ».
La bonne
nouvelle est annoncée aux pauvres : nous trouvons cela au tout début de l’Évangile
de Luc quand Jésus fait la lecture à la
synagogue et termine en disant :
« Aujourd'hui cette Écriture est accomplie pour
vous qui l'entendez »

"Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a
envoyé et d'accom-plir son œuvre (Jean 4.)
Je ne cherche pas ma propre volonté, mais la volonté de celui
qui m'a envoyé. (Jean 5)
Jésus
vient au monde avec la seule conviction que tout lui a été confié, que tout est
là pour faire lien avec le Père, il accepte d’être sans rien d’autre que cela...
Dès lors, tout ce qui lui arrive devient pour lui lieu de révélation, ouvre le
champ d’un possible qui n’est pas obstrué par son propre pouvoir. Il trace donc
dans la vie des hommes et des femmes, une nouvelle voie qui n’est pas obscurcie
par le fait de posséder et d’être ainsi possédé par un pouvoir. Jésus est
libre, il respire, rien ne
l’enferme. Jésus peut toujours revenir à Celui qui lui a tout confié. Jésus seul est vraiment petit nous, nous tendons vers cette petitesse et c’est le travail de toute une vie. Par contre, nous sommes intrinsèquement pauvres, notre seule vraie richesse est de nous laisser enseigner par le Seigneur et de nous mettre à son écoute, à son école comme Marie la sœur de Marthe qui ne veut perdre aucune de ses Paroles au risque d’être secouée par sa sœur pour son apparente inertie. N’ayons pas peur de perdre, apparemment, du temps au pied du Maître, c’est Lui qui nous éclaire et nous conduit. C’est le seul chemin pour être dans la volonté du Père. St François d’Assise suggérait :
l’enferme. Jésus peut toujours revenir à Celui qui lui a tout confié. Jésus seul est vraiment petit nous, nous tendons vers cette petitesse et c’est le travail de toute une vie. Par contre, nous sommes intrinsèquement pauvres, notre seule vraie richesse est de nous laisser enseigner par le Seigneur et de nous mettre à son écoute, à son école comme Marie la sœur de Marthe qui ne veut perdre aucune de ses Paroles au risque d’être secouée par sa sœur pour son apparente inertie. N’ayons pas peur de perdre, apparemment, du temps au pied du Maître, c’est Lui qui nous éclaire et nous conduit. C’est le seul chemin pour être dans la volonté du Père. St François d’Assise suggérait :
« Ne gardez pour vous rien de
vous, afin que vous reçoive tout entier Celui qui se donne à vous tout entier »
Tout ce que Jésus reçoit de son Père, Il nous
le donne, c’est ainsi que nous pouvons être dans le vrai et dans le repos dont
il est question dans le second verset que je retiens aujourd’hui :
Prenez sur vous mon joug, devenez mes
disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui,
mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
«
Venez à moi.» Jésus nous propose d’être avec lui simplement. D’entrer dans son
propre mouvement, de quitter à vrai dire ce qui nous prive du repos, ce qui
nous inquiète, la peur de ne pas réussir, de ne pas être le meilleur, de ne pas
obtenir,
la peur de mourir... Pour cela, il nous offre sa manière de vivre. Jésus nous propose de marcher à côté de lui, de lui permettre d’habiter chez nous, en nous, pour que nous aussi nous puissions découvrir, en nous, celui qui vit vraiment, le tout petit et non celui qui peut, qui écrase, celui qui veut, celui qui possède …
la peur de mourir... Pour cela, il nous offre sa manière de vivre. Jésus nous propose de marcher à côté de lui, de lui permettre d’habiter chez nous, en nous, pour que nous aussi nous puissions découvrir, en nous, celui qui vit vraiment, le tout petit et non celui qui peut, qui écrase, celui qui veut, celui qui possède …
Ceux
qui vivent ainsi sont inquiets… ceux qui cherchent le mal sont terriblement
inquiets, ils ont peur d’être repris ils ont peur de ceux à qui ils ont fait du
tort, peur de la société …
Le
repos en Dieu est un fruit savoureux de la paix !
« Prenez sur vous mon joug, devenez mes
disciples, car je suis doux et humble de cœur, »
En
somme, Jésus nous invite à partager, avec Lui le poids de son joug, un joug
porté à deux réparti le poids… et le joug de Jésus ce sont les exigences
évangéliques qu’Il porte avec nous, qu’Il nous aide à assumer dans la joie et l’allégresse :
« Exulte de toutes tes forces, fille de Sion !
Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici ton roi qui vient vers toi
: il est juste et victorieux, humble et monté sur un âne, un âne tout jeune »

Mon jugement est véridique, car je ne suis pas seul, mais
moi, et le Père qui m'a envoyé. (Jean 8)
Le Père ne m'a pas laissé tout seul, parce que je fais
toujours ce qui lui plaît." (Jean 8)
Je ne suis pas seul, parce que le Père est avec moi. (Jean
16)
Nous ne
serons jamais seul, même sur une île déserte, si nous voulons demeurer avec
Jésus et si nous Lui permettons de demeurer en nous !Alors n’ayons pas
peur de Lui dire souvent, avec les disciples d’Emmaüs : « reste avec
nous Seigneur
Jésus et notre cœur sera tout brûlant de Ton Amour.
L'Ermite
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