vendredi 14 février 2025

BIENHEUREUX … Mais MALHEUREUX.

 

SIXIÈME DIMANCHE


DU TEMPS ORDINAIRE

Année C



(Lc 6, 17.20-26)

Jésus descendit de la montagne avec les Douze et s’arrêta sur un terrain plat.Il y avait là un grand nombre de ses disciples,et une grande multitude de gensvenus de toute la Judée, de Jérusalem,et du littoral de Tyr et de Sidon.

Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara :« Heureux, vous les pauvres,car le royaume de Dieu est à vous.    Heureux, vous qui avez faim maintenant,car vous serez rassasiés.Heureux, vous qui pleurez maintenant,car vous rirez.    Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent,quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable,à cause du Fils de l’homme Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie,car alors votre récompense est grande dans le ciel ;c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.

 Mais quel malheur pour vous, les riches,car vous avez votre consolation !Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant,car vous aurez faim !Quel malheur pour vous qui riez maintenant,car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous !C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »

Nous omettons plusieurs épisodes tels que : la guérison d'un lépreux, puis, d'un paralysé , l'appel de Lévi, (Matthieu), la discussion sur le jeûne, la cueillette des épis et le Sabbat, la guérison d'un homme à la main desséchée ; Jésus gravit alors la montagne, où, après avoir prié une nuit entière, Il appela ses disciples et il en choisit douze, précise St Luc, d'entre eux, à qui il donna le nom d'apôtres: Simon, à qui aussi il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, et Simon surnommé Zélote, Judas fils de Jacques, et Judas Iscarioth, qui devint traître. C'est à ce moment que nous Le retrouvons aujourd'hui :

Jésus descendit de la montagne avec les Douze et s’arrêta sur un terrain plat.Il y avait là un grand nombre de ses disciples, et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Ceux qui sont nommés disciples ici, sont les fidèles, les habitués qui suivent Jésus attirés par Sa Parole et par Ses actes. Au pied de la montagne se trouve un terrain plat qui plaît à Jésus, Il s'y arrête, sans doute parce qu'une foule l'attendait  :

Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : Il vient d'être question des Douze et d'un grand nombre de disciples, c'est donc à eux que Jésus s'adresse en premier lieu pour leur présenter les exigences du Royaume ? A nous aussi qui, par la grâce du baptême, sommes intégrés à la grande famille des amis du Maître. Jésus n'exclut pas la foule puisqu’Il parle devant elle , je pense simplement qu'Il manifeste ainsi ce qu'Il dira plus tard À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. » Mt 24 Il tient compte simplement de la capacité de chacun à recevoir le message évangélique et laisse la liberté d'y adhérer ou pas . Les premiers Le suivent, cela doit se traduire, dans un mode de vie qui engage. Être chrétiens, c'est un choix qui engage, qui m'engage personnellement. Les béatitudes sont la charte de vie de ceux qui suivent Jésus au plus près ou , du moins qui devraient Le suivre avec sérieux ! Que nous demande Jésus aujourd'hui :

« Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous.Cette béatitude est souvent très mal comprise ; Jésus ne loue pas la pauvreté-indigence mais la pauvreté du cœur qui nous établit dans la confiance absolue en notre Père qui connaît bien mieux que nous ce qui est bon, favorable, pour notre marche terrestre. Le « pauvre de cœur » s'en remet totalement à son Père ,tel celui dont parle Jérémie dans la première lecture :   Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance. Il sera comme un arbre, planté près des eaux,qui pousse, vers le courant, ses racines. Il ne craint pas quand vient la chaleur : son feuillage reste vert. L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude : il ne manque pas de porter du fruit. 

Le chrétien qui vit ainsi, est serein, il sait d' une certitude inébranlable que le Seigneur marche avec lui, qu'il ne l'abandonnera jamais, c'est ce que nous prions avec le psaume 33 à l'office divin : Un pauvre crie ; le Seigneur entend : il le sauve de toutes ses angoisses.L'ange du Seigneur campe à l'entour pour libérer ceux qui le craignent.

C'est le cas de Salomon à la prière de qui, Dieu répond :« Puisque c'est cela que tu demandes, puisque tu ne réclames pour toi ni une longue vie, ni les richesses, ni la mort de tes ennemis, mais que tu demandes de l'intelligence pour exercer la justice, je vais agir conformément à ta parole. Je vais te donner un cœur si sage et si intelligent qu'il n'y a eu avant toi et qu'on ne verra jamais personne de pareil à toi. Nous nous plaignons parfois de n'être pas exaucés essayons alors de comprendre pourquoi : Y a-t-il parmi vous un père qui, si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre? Ou, (s'il demande) un poisson, lui donnera-t-il, au lieu de poisson, un serpent? Ou, s'il demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion? Lc 11,10

Dieu répond toujours, mais il ne remet pas un couteau à celui qui ne sait pas l'utiliser, Dieu donne ce qui permettra de grandir !

Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Centrés sur nous-mêmes nous risquons de penser qu'il s'agit ici de nos faims physiques, nos attentes  : nourriture , boisson , justice … Ce n'est pas à exclure totalement bien sûr car le Seigneur Dieu nous veut pleinement heureux. Je pense plutôt, compte tenu du message évangélique, que Jésus loue les disciples qui ont le souci de leurs frères. Ceux qui travaillent , c'est-à-dire, qui mettent leur vie au service des plus faibles , des plus petits, ceux qui se battent pour qu'advienne la justice sous toutes ses formes : Ne nous lassons point de faire le bien; car nous moissonnerons en son temps, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous en avons le temps, faisons le bien envers tous, et surtout envers les frères dans la foi.Gal 6

D'ailleurs St Matthieu est plus précis , il rapporte :Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés! Pas faim et soif de justice pour eux-mêmes seulement, mais faim et soif de justice dans le monde et pour le monde. Ceux qui se dépensent et se dépassent pour travailler au règne de la justice. Ils seront rassasiés parce qu'au Royaume de Dieu, dans l'éternité, la Justice régnera . Rappelons-nous de certaines paraboles : La Parabole du riche et de Lazare , Lc 16,19, La rencontre avec Zachée, ce dernier n'a pas besoin de dessin, en rencontrant Jésus, il reconnaît immédiatement ses failles : Zachée, s'avançant, dit au Seigneur : « Voilà, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j'ai fait du tort à quelqu'un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Lc, 19 et nous pourrions continuer ! Rien ne vous empêche de le faire !

Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. Sans exclure que cette béatitude soit une promesse à notre adresse, j'ai envie de la recevoir comme un appel à consoler nos frères en détresse car, si nous sommes vraiment disciples, si nous voulons être dignes de cette grâce, alors, nous devons devenir d'autres Christ pour nos frères. Et que faisait le Christ ? Il passait en faisant le bien et c'est ce qu'Il nous demande : Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. Ne vous procurez ni or ni argent, ni petite monnaie pour en garder sur vous ; ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. Car le travailleur mérite sa nourriture. Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez chez lui jusqu'à votre départ. En entrant dans la maison, saluez ceux qui l'habitent. Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Mt 10,8

Oui, nous pouvons aider à guérir des malades en leur apportant les soins dont ils ont besoin, oui nous pouvons ressusciter les morts de mort spirituelle, ceux qui ignorent Dieu, Le rejettent ...oui, nous pouvons purifier les lépreux de la lèpre du péché, chasser les démons par la prière et en utilisant avec foi et discernement les sacramentaux . Tout cela nous le recevons GRATUITEMENT et devons le donner GRATUITEMENT !

Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.

Certains pensent que cette béatitude s'adresse davantage aux Premiers chrétiens qui étaient déjà aux prises avec les persécutions mais, des persécutions, il y en a encore aujourd'hui et parfois sous des formes larvées et qui font terriblement souffrir certains d'entre nous ! Pensons au harcèlement à l'école, au travail...au racisme...mais attention, n'oublions pas ces six petits mots :à cause du Fils de l’homme. Nous  pouvons en effet être bousculés raillés, méprisés en raison de notre comportement

inadéquat, de nos défauts, dont nos prétentions, à nous de faire ce qui convient pour nous laisser pétrir par le Christ comme on pétrit une pâte pour la transformer en un bon pain comestible ! C'est ce qu'écrivait St Ignace d'Antioche dans sa Lettre aux Romains :Je suis le froment de Dieu. Que je sois donc moulu par les dents des bêtes pour devenir le pain immaculé du Christ.

Par contre, si nous sommes vilipendés, à cause du Christ, parce que nous Le suivons, Le servons, alors appliquons ce que nous demande Jésus :Vous avez appris qu'il a été dit: Œil pour œil et dent pour dent. Et moi, je vous dis de ne pas tenir tête au méchant; mais si quelqu'un te frappe sur la joue droite, tends-lui encore l'autre. Et à celui qui veut t'appeler en justice pour avoir ta tunique, abandonne encore ton manteau. Et si quelqu'un te réquisitionne pour un mille, fais-en deux avec lui. Donne à qui te demande, et ne te détourne pas de qui veut te faire un emprunt. Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton proche, et tu haïras ton ennemi. Et moi je vous dis: Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, afin que vous deveniez enfants de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et descendre la pluie sur les justes et sur les injustes. Si en effet vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains eux-mêmes n'en font-ils pas autant? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? Les païens eux-mêmes n'en font-ils pas autant? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. Mt 5, 38

Jésus ne tergiverse pas : NOUS SOMMES APPELÉS   A   LA SAINTETÉ , ne nous
étonnons pas d'être un petit nombre ! Ce petit reste dont parle l’Écriture Sainte ! Être chrétiens, c'est exigeant !

Jésus poursuit ensuite en explicitant ce que nous pourrions appeler , le revers de la médaille ! Oui, nous sommes libres parce que nous pouvons dire oui j'adhère, non ce n'est pas pour moi, remarque que nous entendons parfois ! C'est véritablement un choix de vie ! J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis donc la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, en aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant sa voix et en t'attachant à lui; car cela, c'est ta vie et de longs jours à demeurer dans la terre que le Seigneur a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob.»Dt 30

Ne voyons pas dans les versets qui suivent une forme de menace, mais plutôt, un avertissement, une mise en garde, et traduisons plus pertinemment : malheureux êtes-vous ; c'est, semble-t-il, le sens de « quel malheur » qui peut se comprendre : c'est triste, affligeant, si votre richesse , votre abondance...vous replient , vous enferment, vous emprisonnent.

 Mais quel malheur(eux) (êtes-vous faudrait-il entendre) pour vous, les riches, car vous avez votre consolation ! C'est le cas du riche dans la Parabole citée plus haut  ou du Pharisien, dans celle du Publicain et du Pharisien, ce peut être notre cas, si nous faisons de nos biens une fin en soi. Si ces biens nous éloignent de nos frères en humanité et nous replient sur nous-mêmes. S'ils deviennent un moyen de chantage , de provocation, de gloriole, de manipulation , d'abus de toutes sortes, de bien-être excessif, quand d'autres manquent de tout et vivent dans des taudis ! Un jour, il faudra rendre des comptes au Maître de la vie ! Le démuni trouvera la paix , le riche suffisant,

connaîtra l'isolement :Abraham dit: " Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et pareillement Lazare ses maux. Maintenant il est consolé ici, et toi tu souffres. Et avec tout cela, entre nous et vous a été établi un grand abîme, de sorte que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous ne le pourraient pas, et que de là-bas ne traversent pas non plus vers nous. Lc 16,22

Quel malheur(eux) pour vous qui êtes repus maintenant,car vous aurez faim ! Repus, assouvis, gavés, et souvent blasés, plus rien ne peut réveiller la fibre sensible qui permettrait le partage . Enfermés dans le matériel, le plaisir , la fête, fermés à toute dimension spirituelle de l'humanité, certains allant jusqu'à railler Dieu , en devenant leur propre dieu, leur propre maître , s'estimant le centre du monde, créant en eux-mêmes le vide absolu ! Alors on comprend qu'ils puissent, le moment venu avoir faim des valeurs de la vie en Dieu qui se traduisent en paix, louanges joie, en un mot: AMOUR ABSOLU .

Quel malheur(eux) pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Jésus ne condamne pas le rire qui exprimerait le bonheur simple et joyeux , Jésus évoque le rire qui masque une vie faite d'artifices de toutes sortes de paillettes, de frivolités, de dissipation , de négation de l'autre , ceux-là jouissent aujourd'hui, ne pensent que jouissances et plaisir et risquent, s'ils ne consentent pas à se poser, à faire le point, de terminer leur vie dans une amère solitude, voire décadence et se présenter devant le Seigneur dans une pauvreté telle qu'ils auront les mains vides et se lamenteront éternellement du vide cultivé !

Quel malheur(eux) pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous !
En effet, si nous sommes honnêtes, nous sentons bien en recevant cet avertissement que quelque chose ne va pas ! Ce comportement est dangereux, surtout, si j'y adhère avec complaisance jusqu'à éclater moi-même de vanité . Je pense spontanément, à la fable de la grenouille qui veut rivaliser avec le bœuf :La chétive pécore s’enfla si bien qu’elle creva. Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,tout petit prince a des ambassadeurs,tout marquis veut avoir des pages. » Plus sérieusement, c'est le cas du Pharisien qui se congratule d'être tellement mieux que le Publicain, et le croit ! Nous savons que nous avons des limites, et si nos frères disent ne voir que du bien en nous, soit ils sont de grossiers aveuglés, soit de vulgaires flatteurs avec des intentions douteuses  et nous devons être prudents ? Cette malédiction est une mise en garde , un appel à l'humilité, à la vérité. « Un homme vaut réellement ce qu'il vaut aux yeux de Dieu et rien de plus , disait St François d'Assise.

Un jour, un brave paysan lui dit ( à St François) : » Applique-toi frère à être tel que les hommes proclament que tu es, car beaucoup ont confiance en toi. Je t'admoneste , que jamais il ne soit autrement qu'on l'espère » Le Saint se laissa tomber à terre et, prosterné devant le paysan il lui embrassait les pieds lui rendant grâce d'avoir daigné l'admonester.

Il est en effet préférable qu'on dise du mal, et que nous puissions nous en réjouir comme nous le demande Jésus, c'est là « l'aiguillon » qui nous pousse à nous dépasser par amour du Divin Sauveur ! Si nous suivons Jésus ce n'est ni pour la gloire, ni pour les honneurs, c'est un CHOIX, pour vivre autant que faire ce peut, à la manière de Jésus, en mettant nos pas dans les Siens, pour entraîner nos frères non par des paroles, mais par l'exemple , vers le Royaume de l'Amour !

A la suite de Jésus, notre vocation de baptisés n'est-elle pas, d'être témoins de ce Dieu dont parle la si belle prière d'Esther Ch 9 : Tu es le Dieu des humbles, secours des opprimes , protecteur des faibles , refuge des délaissés, Sauveur des désespérés.

Ci-joints, quelques versets qui peuvent nous aider à prolonger notre méditations, et vous en trouverez bien d'autres !

Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces Lc 6,43

 Quiconque vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique, je vais vous montrer à qui il ressemble Lc 6, 47

Et pourquoi m’appelez-vous en disant : “Seigneur ! Seigneur !” et ne faites-vous pas ce que je dis ? Lc 6,46

Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. Lc 6,40

Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Lc 6,37

Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. Lc 6,27


Tressaillez de joie ! Tressaillez de joie ! -

Tressaillez de joie ! Tressaillez de joie !
car vos noms sont inscrits pour toujours dans les cieux
Tressaillez de joie ! Tressaillez de joie !
car vos noms sont inscrits dans le cœur de Dieu

Si le Père vous appelle à montrer qu’il est tendresse,
à donner le pain vivant Bienheureux êtes vous !
Si le monde vous appelle au combat pour la justice,
au refus d’être violents Bienheureux êtes vous !
Si l’Église vous appelle à l’amour de tous les hommes,
au respect du plus petit Bienheureux êtes vous !

Monique Defondsfleury


l'Ermite

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