SIXIÈME
DIMANCHE
DU
TEMPS ORDINAIRE
Année
C
(Lc
6, 17.20-26)
Jésus
descendit de la montagne avec les Douze et s’arrêta sur un terrain
plat.Il y avait là un grand nombre de ses disciples,et une
grande multitude de gensvenus de toute la Judée, de Jérusalem,et
du littoral de Tyr et de Sidon.
Et
Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara :« Heureux,
vous les pauvres,car le royaume de Dieu est à vous.
Heureux, vous qui avez faim maintenant,car vous serez
rassasiés.Heureux, vous qui pleurez maintenant,car vous rirez.
Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous
excluent,quand ils insultent et rejettent votre nom comme
méprisable,à cause du Fils de l’homme Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie,car alors
votre récompense est grande dans le ciel ;c’est ainsi, en
effet, que leurs pères traitaient les prophètes.
Mais
quel malheur pour vous, les riches,car vous avez votre
consolation !Quel malheur pour vous qui êtes
repus maintenant,car vous aurez faim !Quel malheur pour vous qui
riez maintenant,car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien
de vous !C’est ainsi, en effet, que leurs pères
traitaient les faux prophètes. »
Nous
omettons plusieurs épisodes tels que : la
guérison d'un lépreux, puis, d'un paralysé , l'appel de Lévi,
(Matthieu), la discussion sur le jeûne, la cueillette des épis et
le Sabbat, la guérison d'un homme à la main desséchée ;
Jésus gravit alors la montagne, où, après avoir prié une nuit
entière, Il appela ses disciples et
il en choisit douze,
précise St Luc,
d'entre eux, à qui il donna le nom d'apôtres: Simon, à qui aussi
il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean,
Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, et
Simon surnommé Zélote, Judas fils de Jacques, et Judas Iscarioth,
qui devint traître. C'est
à ce moment que nous Le retrouvons aujourd'hui :
Jésus
descendit de la montagne avec les Douze et s’arrêta sur un
terrain plat.Il y avait là un grand nombre de ses
disciples, et une grande multitude de gens venus de toute la
Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Ceux
qui sont nommés disciples
ici, sont les fidèles, les habitués qui suivent Jésus attirés par
Sa Parole et par Ses actes. Au pied de la montagne se trouve un
terrain plat qui plaît à Jésus, Il s'y arrête, sans doute parce
qu'une foule l'attendait :

Et
Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : Il
vient d'être question des Douze et d'un grand nombre de disciples,
c'est donc à eux que Jésus s'adresse en premier lieu pour leur
présenter les exigences du Royaume ? A nous aussi qui, par la
grâce du baptême, sommes intégrés à la grande famille des amis
du Maître. Jésus n'exclut pas la foule puisqu’Il parle devant
elle , je pense simplement qu'Il manifeste ainsi ce qu'Il dira plus
tard À
qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui
l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »
Mt 24 Il
tient compte simplement de la capacité de chacun à recevoir le
message évangélique et laisse la liberté d'y adhérer ou pas . Les
premiers Le suivent, cela doit se traduire, dans un mode de vie qui
engage. Être chrétiens, c'est un choix qui engage, qui m'engage
personnellement. Les béatitudes sont la charte de vie de ceux qui
suivent Jésus au plus près ou , du moins qui devraient Le suivre
avec sérieux ! Que nous demande Jésus aujourd'hui :
« Heureux,
vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous.Cette
béatitude est souvent très mal comprise ; Jésus ne loue pas
la pauvreté-indigence mais la pauvreté du cœur qui nous établit
dans la confiance absolue en notre Père qui connaît bien mieux que
nous ce qui est bon, favorable, pour notre marche terrestre. Le
« pauvre de cœur » s'en remet totalement à son Père
,tel celui dont parle Jérémie dans la première lecture :
Béni
soit
l’homme qui met sa foi
dans le Seigneur, dont
le Seigneur est la confiance.
Il sera comme un arbre, planté près des eaux,qui pousse, vers le
courant, ses racines.
Il ne craint pas quand vient la chaleur : son feuillage reste
vert. L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude : il
ne manque pas de porter du fruit.

Le
chrétien qui vit ainsi, est serein, il sait d' une certitude
inébranlable que le Seigneur marche avec lui, qu'il ne l'abandonnera
jamais, c'est ce que nous prions avec le psaume 33 à l'office
divin : Un
pauvre crie ; le Seigneur entend :
il
le sauve de toutes ses angoisses.L'ange
du Seigneur campe à l'entour pour libérer ceux qui le craignent.
C'est
le cas de Salomon à la prière de qui, Dieu répond :« Puisque
c'est cela que tu demandes, puisque tu ne réclames pour toi ni une
longue vie, ni les richesses, ni la mort de tes ennemis, mais que tu
demandes de l'intelligence pour exercer la justice, je vais agir
conformément à ta parole. Je vais te donner un cœur si sage et si
intelligent qu'il n'y a eu avant toi et qu'on ne verra jamais
personne de pareil à toi.
Nous
nous plaignons parfois de n'être pas exaucés essayons alors de
comprendre pourquoi :
Y
a-t-il parmi vous un père qui, si son fils lui demande du pain, lui
donnera une pierre? Ou, (s'il demande) un poisson, lui donnera-t-il,
au lieu de poisson, un serpent? Ou, s'il demande un œuf, lui
donnera-t-il un scorpion? Lc
11,10
Dieu
répond toujours, mais il ne remet pas un couteau à celui qui ne
sait pas l'utiliser, Dieu donne ce qui permettra de grandir !
Heureux,
vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Centrés
sur nous-mêmes nous risquons de penser qu'il s'agit ici de nos faims
physiques, nos attentes : nourriture , boisson , justice … Ce
n'est pas à exclure totalement bien sûr car le Seigneur Dieu nous
veut pleinement heureux. Je pense plutôt, compte tenu du message
évangélique, que Jésus loue les disciples qui ont le souci de
leurs frères. Ceux qui travaillent , c'est-à-dire, qui mettent leur
vie au service des plus faibles , des plus petits, ceux qui se
battent pour qu'advienne la justice sous toutes ses formes :
Ne
nous lassons point de faire le bien; car nous moissonnerons en son
temps, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous
en avons le temps, faisons
le bien envers tous,
et surtout envers les frères dans la foi.Gal
6

D'ailleurs
St Matthieu est plus précis , il rapporte :Heureux
ceux qui
ont faim et soif de la justice,
car ils seront rassasiés! Pas
faim et soif de justice pour eux-mêmes seulement, mais faim et soif
de justice dans le monde et pour le monde. Ceux qui se dépensent et
se dépassent pour travailler au règne de la justice. Ils seront
rassasiés parce qu'au Royaume de Dieu, dans l'éternité, la Justice
régnera . Rappelons-nous de certaines paraboles : La
Parabole du riche et de Lazare , Lc 16,19,
La rencontre avec Zachée, ce dernier n'a pas besoin de dessin, en
rencontrant
Jésus, il reconnaît immédiatement ses failles : Zachée,
s'avançant, dit au Seigneur : «
Voilà, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes
biens, et si j'ai fait du tort à quelqu'un, je vais lui rendre
quatre fois plus. »
Lc, 19 et
nous pourrions continuer ! Rien ne vous empêche de le faire !
Heureux,
vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. Sans
exclure que cette béatitude soit une promesse à notre adresse,
j'ai envie de la recevoir comme un appel à consoler nos frères en
détresse car, si nous sommes vraiment disciples, si nous
voulons être dignes de cette grâce, alors, nous devons devenir
d'autres Christ pour nos frères. Et que faisait le Christ ? Il
passait en faisant le bien et c'est ce qu'Il nous demande : Guérissez
les
malades, ressuscitez
les morts, purifiez
les lépreux, chassez
les démons.
Vous
avez reçu gratuitement : donnez gratuitement.
Ne vous procurez ni or ni argent, ni petite monnaie pour en garder
sur vous ; ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni
sandales, ni bâton. Car le travailleur mérite sa nourriture. Dans
chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir
qui est digne de vous accueillir, et restez chez lui jusqu'à votre
départ. En entrant dans la maison, saluez ceux qui l'habitent.
Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle.
Mt 10,8
Oui,
nous pouvons aider à guérir des malades en leur apportant les soins
dont ils ont besoin, oui nous pouvons ressusciter les morts de mort
spirituelle, ceux qui ignorent Dieu, Le rejettent ...oui, nous
pouvons purifier les lépreux de la lèpre du péché, chasser les
démons par la prière et en utilisant avec foi et discernement les
sacramentaux . Tout cela nous le recevons GRATUITEMENT et devons le
donner GRATUITEMENT !
Heureux
êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand
ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause
du Fils de l’homme Ce jour-là, réjouissez-vous,
tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le
ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les
prophètes.
Certains
pensent que cette béatitude s'adresse davantage aux Premiers
chrétiens qui étaient déjà aux prises avec les persécutions
mais, des persécutions, il y en a encore aujourd'hui et parfois sous
des formes larvées et qui font terriblement souffrir certains
d'entre nous ! Pensons au harcèlement à l'école, au
travail...au racisme...mais attention, n'oublions pas ces six petits
mots :à
cause du Fils de l’homme. Nous
pouvons en effet être bousculés raillés, méprisés en
raison de notre comportement
inadéquat, de nos défauts, dont nos
prétentions, à nous de faire ce qui convient pour nous laisser
pétrir par le Christ comme on pétrit une pâte pour la transformer
en un bon pain comestible ! C'est ce qu'écrivait St Ignace
d'Antioche dans sa Lettre aux Romains :Je
suis le froment de Dieu.
Que je sois donc moulu par les dents des bêtes pour
devenir le pain immaculé du Christ.
Par
contre, si nous sommes vilipendés, à cause du Christ, parce que
nous Le suivons, Le servons, alors appliquons ce que nous demande
Jésus :Vous
avez appris qu'il a été dit: Œil pour œil et dent pour dent. Et
moi,
je vous dis de ne pas tenir tête au méchant; mais si quelqu'un te
frappe sur la joue droite, tends-lui encore l'autre.
Et à celui qui veut t'appeler en justice pour avoir ta tunique,
abandonne
encore ton manteau.
Et si quelqu'un
te réquisitionne pour un mille, fais-en deux avec lui.
Donne à qui te demande, et ne te détourne pas de qui veut te faire
un emprunt.
Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton proche, et tu
haïras ton ennemi. Et
moi je vous dis: Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous
persécutent, afin que vous deveniez enfants de votre Père qui est
dans les cieux;
car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et
descendre la pluie sur les justes et sur les injustes. Si
en effet vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense
méritez-vous? Les
publicains eux-mêmes n'en font-ils pas autant? Et si vous ne saluez
que vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? Les païens
eux-mêmes n'en font-ils pas autant? Vous
donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. Mt
5, 38

Jésus
ne tergiverse pas : NOUS SOMMES APPELÉS A LA SAINTETÉ , ne
nous
étonnons pas d'être un petit nombre ! Ce petit reste dont
parle l’Écriture Sainte ! Être chrétiens, c'est exigeant !
Jésus
poursuit ensuite en explicitant ce que nous pourrions appeler , le
revers de la médaille ! Oui, nous sommes libres parce que nous
pouvons dire oui j'adhère, non ce n'est pas pour moi, remarque que
nous entendons parfois ! C'est véritablement un choix de vie !
J'en
prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j'ai
mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction.
Choisis donc la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, en
aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant sa voix et en t'attachant à
lui;
car cela, c'est ta vie et de longs jours à demeurer dans la terre
que le Seigneur a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et
Jacob.»Dt 30
Ne
voyons pas dans les versets qui suivent une forme de menace, mais
plutôt, un avertissement, une mise en garde, et traduisons plus
pertinemment : malheureux êtes-vous ; c'est,
semble-t-il, le sens de « quel malheur » qui peut se
comprendre : c'est triste, affligeant, si votre richesse ,
votre abondance...vous replient , vous enferment, vous emprisonnent.
Mais
quel malheur(eux)
(êtes-vous faudrait-il entendre)
pour vous, les riches, car vous avez votre consolation ! C'est
le cas du riche dans la Parabole citée plus haut ou du
Pharisien, dans celle du Publicain et du Pharisien, ce peut être
notre cas, si nous faisons de nos biens une fin en soi. Si ces biens
nous éloignent de nos frères en humanité et nous replient sur
nous-mêmes. S'ils deviennent un moyen de chantage , de provocation,
de gloriole, de manipulation , d'abus de toutes sortes, de bien-être
excessif, quand d'autres manquent de tout et vivent dans des taudis !
Un jour, il faudra rendre des comptes au Maître de la vie ! Le
démuni trouvera la paix , le riche suffisant,

connaîtra
l'isolement :Abraham
dit: " Mon enfant, souviens-toi que tu as
reçu tes biens pendant ta vie, et pareillement Lazare ses maux.
Maintenant
il est consolé ici, et toi tu souffres. Et
avec tout cela, entre nous et vous a été établi un grand abîme,
de sorte que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous ne le
pourraient pas, et que de là-bas ne traversent pas non plus vers
nous. Lc
16,22
Quel
malheur(eux) pour vous qui êtes repus maintenant,car vous aurez
faim ! Repus,
assouvis, gavés, et souvent blasés, plus rien ne peut réveiller la
fibre sensible qui permettrait le partage . Enfermés dans le
matériel, le plaisir , la fête, fermés à toute dimension
spirituelle de l'humanité, certains allant jusqu'à railler Dieu ,
en devenant leur propre dieu, leur propre maître , s'estimant le
centre du monde, créant en eux-mêmes le vide absolu ! Alors on
comprend qu'ils puissent, le moment venu avoir faim des valeurs de la
vie en Dieu qui se traduisent en paix, louanges
joie, en un mot: AMOUR ABSOLU .
Quel
malheur(eux) pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le
deuil et vous pleurerez !
Jésus ne condamne pas le rire qui exprimerait le bonheur simple et
joyeux , Jésus évoque le rire qui masque une vie faite d'artifices
de toutes sortes de paillettes, de frivolités, de dissipation , de
négation de l'autre , ceux-là jouissent aujourd'hui, ne pensent que
jouissances et plaisir et risquent, s'ils ne consentent pas à se
poser, à faire le point, de terminer leur vie dans une amère
solitude, voire décadence et se présenter devant le Seigneur dans
une pauvreté telle qu'ils auront les mains vides et se lamenteront
éternellement du vide cultivé !
Quel
malheur(eux) pour vous lorsque
tous les hommes disent du bien de vous !
En
effet, si nous sommes honnêtes, nous sentons bien en recevant cet
avertissement que quelque chose ne va pas ! Ce comportement est
dangereux, surtout, si j'y adhère avec complaisance jusqu'à éclater
moi-même de vanité . Je pense spontanément, à la fable de la
grenouille qui veut rivaliser avec le bœuf :La
chétive pécore s’enfla si bien qu’elle creva. Le monde est
plein de gens qui ne sont pas plus sages :Tout bourgeois veut bâtir
comme les grands seigneurs,tout petit prince a des ambassadeurs,tout
marquis veut avoir des pages. »
Plus sérieusement, c'est le cas du Pharisien qui se congratule
d'être tellement mieux que le Publicain, et le croit ! Nous
savons que nous avons des limites, et si nos frères disent ne voir
que du bien en nous, soit ils sont de grossiers aveuglés, soit de
vulgaires flatteurs avec des intentions douteuses et nous
devons être prudents ? Cette malédiction est une mise en garde
, un appel à l'humilité, à la vérité. « Un
homme vaut réellement ce qu'il vaut aux yeux de Dieu et rien de
plus , disait
St François d'Assise.

Un
jour, un brave paysan lui dit ( à St François) : »
Applique-toi frère à être tel que les hommes proclament que tu es,
car beaucoup ont confiance en toi. Je t'admoneste , que jamais il ne
soit autrement qu'on l'espère » Le
Saint se laissa tomber à terre et, prosterné devant le paysan il
lui embrassait les pieds lui rendant grâce d'avoir daigné
l'admonester.
Il
est en effet préférable qu'on dise du mal, et que nous puissions
nous en réjouir comme nous le demande Jésus, c'est là
« l'aiguillon » qui nous pousse à nous dépasser par
amour du Divin Sauveur ! Si nous suivons Jésus ce n'est ni pour
la gloire, ni pour les honneurs, c'est un CHOIX, pour vivre autant
que faire ce peut, à la manière de Jésus, en mettant nos pas dans
les Siens, pour entraîner nos frères non par des paroles, mais par
l'exemple , vers le Royaume de l'Amour !
A
la suite de Jésus, notre vocation de baptisés n'est-elle pas,
d'être témoins de ce Dieu dont parle la si belle prière
d'Esther Ch 9 : Tu es le Dieu des
humbles, secours des opprimes , protecteur des faibles , refuge des
délaissés, Sauveur des désespérés.
Ci-joints,
quelques versets qui peuvent nous aider à prolonger notre
méditations, et vous en trouverez bien d'autres !
Chaque
arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas
des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du
raisin sur des ronces Lc 6,43
Quiconque
vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique, je vais
vous montrer à qui il ressemble Lc 6, 47
Et
pourquoi m’appelez-vous en disant : “Seigneur !
Seigneur !” et ne faites-vous pas ce que je dis ? Lc 6,46
Le
disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien
formé, chacun sera comme son maître. Lc 6,40
Ne
jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et
vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Lc
6,37
Si
vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle
reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux
pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. Lc 6,27
Tressaillez
de joie ! Tressaillez de joie ! -
Tressaillez
de joie ! Tressaillez de joie !
car
vos noms sont inscrits pour toujours dans les cieux
Tressaillez
de joie ! Tressaillez de joie !
car
vos noms sont inscrits dans le cœur de Dieu
Si
le Père vous appelle à montrer qu’il est tendresse,
à
donner le pain vivant Bienheureux êtes vous !
Si
le monde vous appelle au combat pour la justice,
au
refus d’être violents Bienheureux êtes vous !
Si
l’Église vous appelle à l’amour de tous les hommes,
au
respect du plus petit Bienheureux êtes vous !
Monique
Defondsfleury
l'Ermite