vendredi 19 novembre 2021

MON ROYAUME N'EST PAS DE CE MONDE

 

FÊTE DU CHRIST,

ROI DE L'UNIVERS

Année B

(Jn 18, 33b-37)



Par fr.Patrick Prétot , Institut Supérieur de Liturgie, Institut Catholique de Paris

C’est avec la fête du Christ-Roi de l’Univers, instituée en 1925 par le Pape Pie XI, que s’achève l’année liturgique.


Introduction

Pour la Constitution sur la Liturgie, toute célébration liturgique actualise l’œuvre du salut en plaçant au centre de la vie chrétienne, le mémorial de la Croix, centre de la foi chrétienne :

« Parce que la mort du Christ en croix et sa résurrection constituent le contenu de la vie quotidienne de l’Église et le gage de sa Pâque éternelle, la liturgie a pour première tâche de nous ramener inlassablement sur le chemin pascal ouvert par le Christ, où l’on consent à mourir pour entrer dans la vie ».

En entretenant cette mémoire pascale, la liturgie cultive une distance à l’égard de tout pouvoir. A la requête de la mère des fils de Zébédée, « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume » (Mt 20,21), Jésus répond : « Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire? » (Mt 20, 22), ce qui évoque la Passion. Et il le fait en précisant qu’il n’a pas le pouvoir d’accorder ce qui est demandé : « vous boirez ma coupe; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, il ne m’appartient pas d’accorder cela, mais c’est pour ceux à qui mon Père l’a destiné » (Mt 20,23). La suite du texte, qui souligne la jalousie entre les disciples, traduit cette transformation fondamentale, opérée par la foi au Christ, du rapport chrétien au pouvoir :

« Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles en maîtres et que les grands leur font sentir leur pouvoir. Il n’en doit pas être ainsi parmi vous: au contraire, celui qui voudra devenir grand parmi vous, sera votre serviteur, et celui qui voudra être le premier d’entre vous, sera votre esclave » (Mt 20, 25b-27).

Toutefois ceci ne doit pas être compris seulement comme une exhortation à la modestie : il en va de la condition même du disciple du Christ, de sa configuration au
maître qui s’est fait serviteur : « C’est ainsi que le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude » (Mt 20,28). C’est pourquoi la Fête du Christ Roi de l’univers, célébrée le dernier dimanche de l’année liturgique, exprime de manière spécifique la relation que la liturgie instaure entre royauté du Christ et mystère de la croix.


De la Fête du « Christ-Roi» à la fête du « Christ, Roi de l’univers »

Instituée par l’Encyclique Quas primas  du Pape Pie XI (1925), et placée au dernier dimanche d’octobre, la fête du Christ-Roi apparaissait comme une fête autonome célébrant le « règne social de Jésus-Christ ». Son instauration avait fait l’objet de quelques critiques car on s’écartait de la grande tradition liturgique, qui normalement, célèbre des événements du salut manifestant l’unique mystère du Christ (Nativité, Pâques, Ascension etc.). Dans la période post-conciliaire, cette fête a suscité une certaine gêne tant il est vrai que sa dimension socio-politique était liée à une vision des rapports entre l’Église et la société qui semblait éloignée de l’enseignement du Concile Vatican II. Pouvait-on encore dire par exemple : « aux catholiques il appartiendra de faire rentrer triomphalement le Chris-Roi dans les conseils de leurs gouvernements et dans les relations sociales de leurs semblables » ? . En 1966, dans la première série Assemblées du Seigneur (avant donc la réforme de Vatican II), l’introduction du fascicule consacré à cette fête, traduit bien cette gêne :

« Instituée à l’époque moderne, commentée par une encyclique aux implications sociales et politiques qui correspondent à un contexte sociologique pour une bonne part dépassé, la fête du Christ-Roi pourrait sembler à beaucoup avoir perdu son actualité sinon sa signification ».

En effet, certains aspects en faisaient largement la célébration d’une « idée ». Ainsi, s’adressant au Christ (désigné comme « Prince de tous les siècles », « Roi des nations », « vrai Prince de la Paix » et encore « arbitre des pouvoirs du monde ») l’hymne des vêpres demandait : « Puissent les gouvernants des peuples vous offrir un culte public, maîtres, juges, vous honorer ; arts et lois chanter votre gloire ! » . Le thème de la royauté du Christ abritait, en faveur de l’Église et de la religion, la revendication d’une place dans une société en voie de sécularisation accélérée.

Et, en rappelant la dimension sociale de la religion, l’instauration de cette fête cherchait à s’opposer au mouvement de privatisation du religieux qui caractérise le monde contemporain.

Dès lors, et en plaçant la fête du Christ Roi au dernier dimanche de l’année liturgique, comme une sorte d’inclusion avec le premier dimanche de l’Avent, la réforme de Vatican II a transformé profondément le sens de cette célébration et lui a conféré une dimension eschatologique fondamentale qu’atteste d’ailleurs le titre nouveau qui lui est donné dans le Missel romain de 1970 : « Fête du Christ Roi de l’Univers ». Si on les compare à ceux de 1926, les formulaires liturgiques actuels sont très révélateurs de la réinterprétation de cette fête dans le cadre de l’enseignement du Concile Vatican II.

Après cette longue présentation de la FÊTE du CHRIST, ROI DE L'UNIVERS accueillons le message de l’Évangile proposé pour la Liturgie de ce dimanche :

Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » En apprenant cela, le roi Hérode fut pris d'inquiétude, et tout Jérusalem avec lui. (Mt 2) au point qu'il fera mettre à mort tous les enfants de moins de deux ans pour être certain d'éliminer le supposé « Roi Jésus » Et pourtant, Jésus lui échappe par l'intervention divine et Sa présence le perturbera tout au long de sa vie ! Hérode Antipas est Gouverneur de la Galilée région de naissance de Jésus.

Pilate appela Jésus et lui dit : Qui est Pilate ? Ponce Pilate né à un endroit inconnu,vraisemblablement vers la fin du 1er siècle avant Jésus est un citoyen romain membre de la classe équestre qui, à partir de 26, sous le règne de l'empereur Tibère, et durant dix à onze ans, a occupé la charge de Préfet de Judée. Il est essentiellement connu pour avoir, selon les Evangiles, ordonné à l'issue du procés de Jésus, l'exécution et le crucifiement de ce prédicateur juif, ce qui a conféré une notoriété exceptionnelle à ce simple gouverneur de Province. Au moment de Son arrestation, Jésus se trouve en Judée. C'est la raison pour laquelle Il est conduit devant le Gouverneur Pilate qui Lui demande :

« Es-tu le roi des Juifs ? »Cette question taraude tous les Gouverneurs de l'époque, Jésus les dérange, ils le craignent, ils voudraient se débarrasser de Jésus mais ils craignent les mouvements de la foule. Celle-ci, ne vient-elle pas de l'acclamer lors de son arrivée à Jérusalem pour la Pâque prochaine ?Le lendemain, une multitude de gens qui étaient venus pour la fête, ayant appris que Jésus se rendait à Jérusalem, prirent des rameaux de palmiers, et allèrent au-devant de lui, en criant: "Hosanna! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le Roi d'Israël!" Jésus ayant trouvé un ânon, monta dessus, selon ce qu'il est écrit: "Ne crains point, fille de Sion, voici ton Roi qui vient, assis sur le petit d'une ânesse." Ses disciples ne comprirent pas d'abord ces choses; mais lorsque Jésus fut glorifié, ils se souvinrent qu'elles avaient été écrites de lui, et qu'il les avait accomplies en ce qui le regarde. La foule donc, qui était avec lui lorsqu'il appela Lazare du tombeau et le ressuscita des morts, lui rendait témoignage; ... Les Pharisiens se dirent donc entre eux: "Vous voyez bien que vous ne gagnez rien: voilà que tout le monde court après lui." (Jn 12)

Jésus lui demanda :« Dis-tu cela de toi-même,ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »  Les Gouverneurs de toutes tendances, n'ignorent pas ce qui se dit de Jésus et cela les trouble même si certains Le considèrent comme un doux rêveur. Et que dit-on de Jésus  :

Nathanaël lui dit : « Rabbi, c'est toi le Fils de Dieu ! C'est toi le roi d'Israël ! » Jésus reprend : « Je te dis que je t'ai vu sous le figuier, et c'est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. » (Jn1)

A la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C'est vraiment lui le grand Prophète, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu'ils étaient sur le point de venir le prendre de force et faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira, tout seul, dans la montagne. (Jn 6)

Les gens criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le roi d'Israël ! » Jésus, trouvant un petit âne, monta dessus. Il accomplissait ainsi l'Écriture : N'aie pas peur, fille de Sion. Voici ton roi qui vient, monté sur le petit d'une ânesse. (Jn12)

Pilate répondit :« Est-ce que je suis juif, moi ?Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi :qu’as-tu donc fait ? »Pilate, dés cet instant, commence à se dédouaner. Pilate voudrait bien passer la main, il est conscient de l'innocence de Jésus, mais les chefs des prêtres et autres accusateurs nourrissaient une haine surprenante à l'égard de Jésus. « Pilate, voyant qu'il ne gagnait rien, mais que le tumulte allait croissant, prit de l'eau et se lava les mains devant la foule, en disant: " Je suis innocent du sang de ce juste; à vous de voir ! " (Mt 27)

Ce n'est pas Pilate qui signe la condamnation, c'est la foule , celle qui ovationnait Jésus hier, soutenue et portée par les chefs des prêtres et les pharisiens ! Si Pilate agit lâchement en laissant faire, il reconnaît ouvertement devant tous que Jésus est un juste , un saint ! " Je suis innocent du sang de ce juste; à vous de voir! "

Pilate ne prend pas position ouvertement, il se décharge sur la foule. C'est à eux de décider ! Jésus reprend la parole pour répondre, à Sa manière habituelle ; à la demande du Gouverneur. Jésus ne se justifie pas, Il expose simplement en quoi consiste Sa royauté et son Royaume et rejoint ainsi la première lecture de ce jour  : Et

il lui fut donné domination, gloire et royauté ; tous les peuples, toutes les nations et les gens de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté,une royauté qui ne sera pas détruite. Dn 7 Non comme passent et sont parfois détruites les royautés terrestres ! Une Royauté qui était au commencement et qui durera et qui fait de Jésus le Souverain de l'univers et pas seulement d'un petit bout de terre : Moi, je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu,Celui qui est, qui était et qui vient, le Souverain de l’univers. (2è Lecture) Une Royauté qu'Il fait partager à Ses amis :À vous, la grâce et la paix,de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle,le premier-né des morts,le prince des rois de la terre. À lui qui nous aime,qui nous a délivrés de nos péchés par son sang,    qui a fait de nous un royaume et des prêtres pour son Dieu et Père, à lui, la gloire et la souverainetépour les siècles des siècles. Amen (Ap 1)

Jésus déclara :« Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. » Jésus lève discrètement le voile, tellement discrètement que Ses accusateurs n'arrivent pas à ouvrir les yeux du cœur, à entendre le poids des mots prononcés ici, ils n'arrivent pas à établir un lien entre les paroles de Jésus et l’Écriture Sainte qu'un certain nombre connaissent parfaitement. Ils sont capables de s'appuyer sur la loi et les prophètes , ils attendent impatiemment le Messie annoncé, mais Le reconnaître là, devant leurs yeux, en vrai, en paroles, en actes, cela leur est impossible, ils sont franchement dépassés ! La colère, la rage, les étouffent, dans leur légalisme étroit, ils ne peuvent toujours pas admettre les justes prises de positions de Jésus : l'homme ou le Sabbat ?

Le Royaume de Jésus est celui de l'Amour, celui du Lavement des pieds, et plus encore celui de la divine croix. Un Royaume où il n'y a plus ni rivalités, ni jalousies, ni larmes, ni mort ! La croix est Son trône de Gloire :Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu,... Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, une Jérusalem nouvelle, vêtue comme une nouvelle mariée parée pour son époux. Et j'entendis une voix forte qui disait: " Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes: il habitera avec eux, et ils seront son peuple; et lui-même il sera le Dieu avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. " Et Celui qui était assis sur le trône, dit:"Voici que je fais toutes choses nouvelles. " Et il ajouta: " Écris, car ces paroles sont sûres et véritables. " Puis il me dit: " C'est fait! Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif, je donnerai gratuitement de la source de l'eau de la vie. Celui qui vaincra possédera ces choses; je serai son Dieu et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables les meurtriers, les impudiques, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part est dans l'étang ardent de feu et de soufre: c'est la seconde mort. (Ap 21) C'est sur ce Royaume de paix, d'harmonie, d'amour que Jésus règne éternellement, c'est à l'établissement de ce Royaume qu'Il travaille avec ceux qui ont décidé de Le suivre et qui essaient de vivre selon la « charte des Béatitudes » donnée au tout début de Son ministère public. (Mat 5)

Pilate reprend la main il voudrait que Jésus se déclare roi, il voudrait l'entendre de Sa bouche pour enfin avoir une raison de Le livrer, d'où la question :

Pilate lui dit :« Alors, tu es roi ? » Encore une fois, dans Sa finesse, Jésus retourne la situation et va plus loin  :« C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »

« En langage biblique, la vérité est une "qualité" de Dieu. Il est "vrai" parce que l'on peut se fier à lui, parce qu'il est fidèle. À vous, la grâce et la paix, de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle,le premier-né des morts, le prince des rois de la terre. ( Ap 1) La fidélité de Dieu se vérifie dans le don qu'il fait de lui-même en Jésus Christ, qui est l'ultime vérité de Dieu, son "dévoilement".

« Cette vérité qui est la personne même du Christ se distingue des "vérités" que l'on affirme à son sujet. La vérité de Dieu s'oppose au mensonge, la vérité de notre langage de foi s'oppose à l'erreur. » (Croire aujourd'hui)

Jésus lui dit: "Je suis le chemin, la vérité et la vie; nul ne vient au Père que par moi.(Jn 14)

« Les deux termes hébreux « èmeth et èmounâh » sont traduits en français par « vérité » ou « foi » ; il y a en effet un lien étroit entre les deux notions : la vérité fait naître la foi, et la foi n’a de base solide que dans la vérité. Le sens primitif des deux mots de l’Ancien Testament est celui de « fermeté » Comme les mains de Moïse étaient fatiguées, ils prirent une pierre, qu'ils placèrent sous lui, et il s'assit dessus; et Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre; ainsi ses mains restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil (Ex17) ; ils désignent ce qui est fixe, inébranlable. D’où le sens moral : constance, fidélité, loyauté, probité Le Rocher, son œuvre est parfaite, car toutes ses voies sont justes; c'est un Dieu fidèle et sans iniquité; il est juste et droit. (Dt 32) Ces qualités font naître au cœur de celui qui les rencontre un sentiment de confiance, de sécurité "La parole du Seigneur que tu as prononcée est bonne." Et il ajouta: "Car, il y aura paix et stabilité pendant ma vie". (Is 39)

L’immutabilité de Dieu, sa fidélité, étant un de ses attributs essentiels, son peuple a pleinement raison d’avoir confiance en Lui . On peut compter sur Celui qui est fidèle, il est un refuge pour les siens. Cette fidélité de Dieu s’allie à sa bonté aussi bien qu’à sa justice . Le Dieu de vérité est celui auquel on peut se fier Entre tes mains je remets mon esprit; tu me délivreras, Seigneur, Dieu de vérité! (Ps 31) qui tient loyalement ses promesses Quiconque voudra être béni sur la terre voudra être béni par le Dieu de vérité, et quiconque jurera sur la terre jurera par le Dieu de vérité. Car les angoisses précédentes seront oubliées, et elles auront disparu à mes yeux. (Is 65) ; il s’oppose ainsi aux faux dieux et aux idoles qui ne sont que mensonge et vanité. Sa parole seule est digne de foi : connaître par elle sa pensée et sa volonté, c’est saisir la vérité Conduis-moi dans ta vérité, . et instruis-moi, car tu es le Dieu de mon salut; tout le jour en toi j'espère. (Ps 25); car ta miséricorde est devant mes yeux, et je marche dans ta vérité. (Ps 26) » ( diverses notes)

Que pouvons-nous retenir pour notre vie personnelle, des lectures de ce jour ?

Demandons au Seigneur  de devenir et d'être :

Des femmes et des hommes de parole, sur qui nos sœurs et frères puissent s'appuyer.

Des femmes et des hommes responsables, qui ne se défaussent pas sur autrui, qui ne se cachent pas, qui ne « se lavent pas les mains : façon Pilate » !

Des femmes et des hommes épris de Vérité, dont la vie se calque sur l'Evangile, sur les béatitudes !

Des femmes et des hommes qui travaillent à l'avènement du seul Royaume susceptible de tenir éternellement royaume d'amour, de justice et de paix dussions-nous, comme Jésus , nous laisser crucifier !

Le Seigneur est roi ;

il s’est vêtu de magnificence. 

(Ps 92, 1ab)

Le Seigneur est roi ;
il s’est vêtu de magnificence,
le Seigneur a revêtu sa force.

Et la terre tient bon, inébranlable ;
dès l’origine ton trône tient bon,
depuis toujours, tu es.

Tes volontés sont vraiment immuables :
la sainteté emplit ta maison,
Seigneur, pour la suite des temps.

L'Ermite

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