vendredi 15 janvier 2021

QUE CHERCHEZ-VOUS ?

 

DEUXIEME DIMANCHE


DU TEMPS ORDINAIRE


ANNEE B


(Jn 1, 35-42)




Petit rappel à propos du TEMPS ORDINAIRE dans la Liturgie de l’Église

 Catholique

Celui-ci se déploie sur deux périodes distinctes de l'année liturgique :

    - entre le Baptême du Seigneur et le Mercredi des Centres ( 18 février cette année)

    - entre la fête de Pentecôte et l'Avent.

    Ce temps est jalonné d'un certain nombre de fêtes et solennités.

Le terme ordinaire a parfois une consonance péjorative dans nos esprits, en réalité il n'en est rien . Voici ce qu'écrit, Paul de Clerck, curé d'une paroisse bruxelloise , professeur honoraire de l'Institut Catholique de Paris .

Est ordinaire, dans le langage courant, une chose dont on se sert habituellement, quotidiennement, à la différence de réalités extra-ordinaires, comme le sont les fêtes, qui « sortent de l’ordinaire ». Le mot ordinaire qualifie donc les réalités coutumières à l’ordo dont on fait partie, au groupe auquel on appartient. « D’ordinaire » signifie : habituellement, à la différence de ce qui est plus particulier, spécifique, réservé à telle catégorie de personnes ou à telle circonstance plus exceptionnelle.

Normes universelles de l’Année liturgique et du calendrier n° 43

« En dehors des temps possédant leur caractère propre, il reste dans le cycle de l’année 33 ou 34 semaines où l’on ne célèbre aucun aspect particulier du mystère du Christ. On y commémore plutôt le mystère même du Christ dans sa plénitude, particulièrement le dimanche. Cette période est appelée temps ordinaire »


Semaines et dimanches

Dans l’usage liturgique, qui nous intéresse plus particulièrement ici, le Temps ordinaire désigne les 33 ou 34 semaines situées en dehors des temps forts que sont l’Avent et le temps de Noël, le Carême et le Temps pascal. Ces derniers comportent des particularités (pas de Gloria en Carême ; Alléluia au Temps pascal, etc.), alors que durant le Temps ordinaire on célèbre la liturgie « normale », si l’on peut dire, sans particularité. Même si l’on fait bien évidemment la différence entre la semaine et les dimanches !

C’est en ce sens-là que l’on parle aussi de « l’Ordinaire de la messe », c’est-à-dire des parties invariables, à la différence des particularités dues à tel ou tel temps fort.

L’ordinaire quotidien

Le terme « ordinaire » qualifie le quotidien, à la différence du festif. Il ne faudrait pas y voir une disqualification ; quelqu’un n’a-t-il pas écrit un Éloge du quotidien[1] ?


Le Temps ordinaire est donc celui où nous pouvons vivre à l’aise les richesses de la liturgie, les approfondir et les ruminer, pour qu’elles produisent en nous tous leurs fruits. Il nous offre l’occasion de laisser descendre en nos cœurs tout ce dont les temps forts nous ont comblés. Il ne faut donc pas les considérer comme des « temps morts » !

Chaque dimanche nous est servi un plateau à trois lectures bibliques, et durant la semaine on parcourt, au long de deux années, les richesses des livres bibliques que l’on n’a pas toujours l’occasion d’entendre durant les temps forts. La couleur liturgique du Temps ordinaire est d’ailleurs le vert, couleur de la croissance et de la vitalité dans le quotidien. Si les temps forts peuvent être considérés comme ceux des semailles, le Temps ordinaire est celui de la croissance, en nos existences, des richesses semées au printemps pascal. Ce temps ordinaire est aussi appelé : Le temps de l’Église.

Par différence, on mesure alors aussi l’importance des fêtes, qui sont là « pour nous sortir de l’ordinaire » et stimuler notre quotidien.

Prêtres et Lévites viennent d'interroger Jean Baptiste et de lui demander des comptes sur sa pratique du baptême. C'est à cette occasion qu'il déclare :"Moi je baptise dans l'eau; mais au milieu

de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas, C'est celui qui vient après moi; je ne suis pas digne de délier la courroie de sa chaussure." Cela se passait à Béthanie, au delà du Jourdain, où Jean baptisait.

Le lendemain, Jean vit Jésus qui venait vers lui, et il dit: "Voici l'agneau de Dieu, voici celui qui ôte le péché du monde.

Et nous y sommes mais Jean nous dit l’Évangile de ce jour, n'est pas seul :

Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit :« Voici l’Agneau de Dieu. » L'agneau est une figure bien connue dans l'Ancien Testament. Souvenons-nous :

- d'Isaac gravissant la montagne avec son père Abraham pour offrir le sacrifice , ne voyant pas d'agneau il interroge son père qui lui répond :« Dieu saura bien trouver l'agneau pour l'holocauste, mon fils », et ils s'en allaient tous les deux ensemble. (Gn 22) Et Dieu, de millénaires plus tard a trouvé l' AGNEAU, l'unique AGNEAU capable de sauver.

- de Moïse qui demande l'immolation d'un agneau sans défaut pour célébrer la Pâque, ce passage libérateur de la mer :Parlez ainsi à toute la communauté d'Israël : « le dix de ce mois, que l'on prenne un agneau par famille, un agneau par maison. Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l'agneau d'après ce que chacun peut manger. Ce sera un agneau sans défaut, un mâle, âgé d'un an. Vous prendrez un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour du mois. Dans toute l'assemblée de la communauté (Ex12)


Moïse convoqua tous les anciens d'Israël et leur dit : « Prenez un agneau par famille et immolez-le pour la Pâque. (Ex 12)

- Mais surtout du chant du IV e poème du Serviteur dans Isaïe « :Maltraité, il s'humilie, il n'ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l'abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n'ouvre pas la bouche. (Is 53) Qui mieux que Jésus a rempli cette mission ?

L'agneau est cité soixante et une fois dans dix documents de L'Ancien Testament sur Quarante six qu'il en contient et c'est presque toujours dans des circonstances de sacrifice, d'oblation d'offrande . Lorsque les deux disciples présents aux côtés de Jean le Baptiste entendent sa déclaration il n'y a pas de surprise mais une curiosité . Ils sont attachés à Jean, ils font partie de son cercle, mais cette affirmation qui identifie Jésus à « l’Agneau de Dieu. » a de quoi éveiller en eux le désir d'en savoir davantage d'autant qu'ils doivent connaître l'épisode du Baptême, la réticence de leur Maître , son obéissance et la théophanie qui a suivi ! Tout cela suscite un certain nombre de questions qui se bousculent et qu'ils ont envie de poser à l'intéressé lui-même. La réaction des disciples de Jean le Baptiste est immédiate, sans mot dire, ils se mettent en route sur les pas de Jésus.

Quand la Parole de Dieu nous surprend avons-nous ce sain et saint désir de comprendre ? Cherchons-nous dans la prière, dans les livres saints, auprès de personnes qui la fréquentent assidûment à mieux comprendre pour mieux vivre ?

Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit :« Que cherchez-vous ? »

Jésus ne tarde pas à se sentir suivi, Il se retourne et veut connaître la raison :« Que cherchez-vous ? » Cette question est une invitation discrète à entrer en relation . Les disciples saisissent la balle au bond et sans se laisser démonter donne la raison de leur démarche.

Qu'aurions-nous répondu?

Certains auraient bredouillé confusément gênés d'avoir été surpris et auraient tourné les talons !

D'autres auraient détourné la question avec agressivité au risque de provoquer une tension !

Quand nous sommes surpris quelle est notre réaction ? Osons-nous comme les


disciples, une parole de simplicité et de vérité ?

Ils lui répondirent :« Rabbi – ce qui veut dire : Maître –,où demeures-tu ? Cette réponse peut surprendre . Soit, on y voit une curiosité malsaine, soit un intérêt réel pour la personne . Jésus ne se dérobe pas, au contraire , Jésus les invite même à voir .Les disciples ne se font pas prier , ils ne minaudent pas , invités ils tentent l'expérience Ils se sentent accueillis et restent auprès de Lui ce jour-là, précise l'évangéliste :Il leur dit :« Venez, et vous verrez. »Ils allèrent donc ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là.

Nous connaîtrons le nom de l'un des disciples concernés au verset suivant .Il est très peu question de lui dans les évangiles Jean et Marc le citent quatre fois .Luc une seule fois, Matthieu trois fois L’Évangile ne nous dit rien de cette première rencontre mais nous savons par l’Évangéliste St Jean, dans sa première lettre  que l'amour de Dieu comble, et qu'un jour nous serons semblables à Jésus PARCE QUE NOUS LE VERRONS TEL QU'IL EST :

Voyez comme il est grand, l’amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu, – et nous le sommes –. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons : lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est.1 Jn 3

Eux , les futurs apôtres et tous ceux de l'époque de Jésus L'ont vu, certains dans la Gloire ( Transfiguration) d'autres habillé de notre chair, mais suffisamment transparent de Son « Être-Dieu » qu'ils ne se sont pas trompés.

C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi).André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.

Ils ont suivi et ont vu ! Qu'ont-ils vu ? A ce moment nous ne savons pas , il n'y a aucun développement à ce propos ! Sans doute n'ont-ils rien vu d'autre que le dénuement choisi par Jésus qui, nous dira plus tard qu'Il n'a même pas une pierre pour reposer sa tête !" Maître, je vous suivrai où que vous alliez. " Jésus lui dit: " Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel des abris, mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer la tête. (Mt 8) Et nous le verrons loger chez les uns et chez les autres mais pas chez Lui. Son chez Lui n'est-ce pas la Maison de son Père ? Il y a plusieurs demeures dans la Maison de mon Père sinon je vous l'aurais dit.Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père; s'il en était autrement, je vous l'aurais dit, car je vais vous y préparer une place. (Jn 14) cette rencontre a très certainement bouleversé leurs cœurs puisqu'ils osent une parole un peu folle auprès du premier qu'ils rencontrent. Et ce premier sera Simon, le frère d'André : 

Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit :« Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ.

Pour dire cela il faut avoir fait une étonnante expérience spirituelle . Ils sont allés, ils ont vu et ils ont été saisis et séduits ! C'est l'absence de biens, de faire valoir qui ont parlé et c'est la plénitude de cet ÊTRE exceptionnel qu'est Jésus qui a permis de comprendre qu'il y a, près d'eux, quelqu'un qu'ils ne connaissent pas encore Et moi, jene le connaissais pas, mais c'est afin qu'il fût manifesté à Israël que je suis venu baptiser dans l'eau." Et Jean rendit témoignage en disant: "J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il s'est reposé sur lui. Et moi je ne le connaissais pas; mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a dit: Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et se reposer, c'est lui qui baptise dans l'Esprit-Saint. Et moi j'ai vu et j'ai rendu témoignage que celui-là est le Fils de Dieu." (Jn 1) mais qu'ils ont envie de connaître au point de rester avec lui et d'entraîner dans Ses pas ceux qu'ils aiment.

Annoncer comme cela tout de go, « nous avons trouvé le Messie » d'une part c'est dire à quel point leur esprit était en éveil et L'attendait et c'est avoir approché quelqu'un de tellement différent, tellement habité qu'ils ont la conviction profonde d'avoir rencontré Celui qui est attendu depuis des millénaires ! Dire « nous avons trouvé le Messie » c'est reconnaître dans cette Personne le béni du Père, Le choisi, Celui qui a reçu l'onction ! Celui qui est totalement uni au Père, au point de ne faire qu'Un avec Lui ! « Mon père et moi nous sommes un." (Jn10)

Bien sûr, les deux disciples de Jean, n'ont pas perçu tout cela dans le détail, mais ils en ont compris suffisamment pour se détacher de Jean Baptiste et suivre Jésus et pour devenir missionnaires et se faire appelants auprès de Simon ! Quelle profondeur dans ce verset pour notre vie spirituelle !

Comme Jean le Baptiste sommes - nous de ceux qui orientent, qui respectent la liberté d'autrui, des passeurs, et qui s'effacent simplement pour que nos frères RENCONTRENT à leur tour le Messie ?

Sommes nous à ce point en éveil que nous continuions encore et toujours à mieux cerner QUI EST CE JESUS ?

Avons-nous l'âme missionnaire pour partager ce que nous découvrons de Lui et devenir appelants ?

Comme Jésus Lui-même notre vie est-elle PAROLE sans avoir à exprimer quoique ce soit ? Ma vie dit-elle Dieu ?

J'apprécie énormément ce chant de la Liturgie des heures :


En toute vie le silence dit Dieu,
Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail,
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !

Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ?
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.

Il suffit d'être, et vous vous entendrez
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers,
Vous avez tout en vous pour adorer.

La Tour du Pin — CNPL

André , pas plus que ne l'a fait Jésus, ne se perd pas dans un verbiage inutile, il sait que tout ce qu'il dira sera en dessous de l'expérience personnelle de son frère, il n'hésite pas à l'entraîner pour VOIR, lui aussi , pour se laisser rencontrer, attirer, aimer, car, en fait , Jésus transpire l’Amour puisqu'Il est AMOUR :

André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit :« Tu es Simon,

fils de Jean, tu t'appelleras "Képhas" ce qui veut dire: Pierre

Et c'est l'inattendu ! L'impensable , l’invraisemblable, pas d'explications inutiles , pas un flot de paroles « pour noyer le poisson » un regard une reconnaissance :

Jésus posa son regard sur lui

« Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.

Le Regard de Jésus qui transforme, qui fait jaillir l'homme nouveau, l'apôtre , le rassembleur, LA PIERRE qui édifiera l' Ecclesia , l' Église et cela dès le départ, dès la PREMIERE RENCONTRE et rien ne détruira ce qui se passe là. Il y a le Regard qui appelle et il y aura le Regard qui pardonne , toujours le même, un Regard qui aime à la folie . Un regard qui ne se reprend, pas car Dieu ne reprend jamais ce qu'Il donne ;

Puis vient cette parole , cette Parole qui retourne un être tout en le rejoignant dans ses racines, dans sa réalité, dans son humanité actuelle car Jésus précisera plus tard :Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, dit Pierre, et André son frère, qui jetaient le filet dans la mer; car ils étaient pêcheurs. Et il leur dit: " Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. " Eux aussitôt, laissant leurs filets, le suivirent. (Mt 4)

De la pêche à la pêche … Jésus ne nous demande pas d'être de super héros Jésus nous invite à partir de ce que nous sommes, de qui nous sommes pour devenir, et devenir quoi ? Qui ? D'autres christs, des envoyés, non par le verbiage mais en épousant l' ETRE DE DIEU, en devenant des TEMOINS de l' AMOUR et cela suffit !

Tout en écrivant , je n'arrête pas de penser au Bienheureux Charles de Foucauld le Père Huvelin ne fait aucun discours il lui demande simplement de s'agenouiller dans un confessionnal d'où Charles de Foucauld sortira transformé ! Il a rencontré l'Amour !



Me voici, Seigneur,
je viens faire ta volonté.
 (cf. 39, 8a.9a)

D’un grand espoir, j’espérais le Seigneur :
il s’est penché vers moi.
En ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu.

Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j’ai dit : « Voici, je viens.

« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j’aime :
ta loi me tient aux entrailles. »

Vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
J’ai dit ton amour et ta vérité
à la grande assemblée.

« Parle, ton serviteur écoute. »

(1 S, 3)


1 - Si le Père vous appelle à aimer comme il vous aime

dans le feu de son Esprit Bienheureux êtes-vous !

Si le monde vous appelle à lui rendre une espérance

à lui dire son salut Bienheureux êtes-vous !

Si l’Église vous appelle à peiner pour le Royaume

aux travaux de la moisson Bienheureux êtes-vous !

Tressaillez de joie ! Tressaillez de joie !

Car vos noms sont inscrits pour toujours dans les cieux !

Tressaillez de joie ! Tressaillez de joie !

Car vos noms sont inscrits dans le cœur de Dieu !


2 - Si le Père vous appelle à la tâche des Apôtres,

en témoins du seul Pasteur, Bienheureux êtes-vous !

Si le monde vous appelle à l'accueil et au partage

pour bâtir son unité Bienheureux êtes-vous !

Si l’Église vous appelle à répandre l’Évangile

en tout point de l'univers Bienheureux êtes-vous !


3 - Si le Père vous appelle à quitter toute richesse

pour ne suivre que son Fils Bienheureux êtes-vous !

Si le monde vous appelle à lutter contre la haine

pour la quête de la Paix Bienheureux êtes-vous !

Si l’Église vous appelle à tenir dans la prière

au service des pécheurs Bienheureux êtes-vous !


4 - Si le Père vous appelle à parler de ses merveilles,

à conduire son troupeau Bienheureux êtes-vous !

Si le monde vous appelle à marcher vers la lumière

pour trouver la vérité Bienheureux êtes-vous !

Si l’Église vous appelle à semer avec patience

pour que lève un blé nouveau Bienheureux êtes-vous !


5 - Si le Père vous appelle à montrer qu'il est tendresse,

à donner le pain vivant, Bienheureux êtes-vous !

Si le monde vous appelle au combat pour la justice,

au refus d'être violents Bienheureux êtes-vous !

Si l’Église vous appelle à l'amour de tous les hommes,

au respect du plus petit, Bienheureux êtes-vous !




l'Ermite

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