FÊTE DE L'EPIPHANIE
Année B
L'Évangile de Matthieu montre que la fête de l'Épiphanie est, par excellence, une fête missionnaire. Le Christ se fait homme pour sauver tous les hommes. Tous, quel que soit notre âge, notre origine, nous sommes invités à venir adorer Jésus, petit enfant, comme l'explique Saint Léon le Grand : « En la personne des trois mages, que tous les peuples adorent le Créateur de l'univers ».
Traditions de l’Épiphanie
Les mages avaient été qualifiés du titre de roi dès le III e siècle, mais c'est seulement au XII e que cette royauté des mages est reconnue par la liturgie et l'iconographie. Considérés comme saints, leurs reliques arrivèrent au XIIe à la cathédrale de Cologne.
Selon une tradition venant du VIIe siècle, les mages dont parle l'Évangile seraient des rois : les rois mages. Ils étaient au nombre de trois : Melchior, Gaspard et Balthazar. C'est les noms qu'on leur a donnés au VI e siècle.
Le chiffre 3 est très symbolique, il symbolise d'abord les 3 continents : Asie, Afrique et Europe (qui étaient les seuls connus à l'époque). C'est aussi l'image des trois fils de Noé qui repeuplent la terre après le déluge.
Le chiffre 3 représente aussi les cadeaux qui selon l'Évangile ont été offerts à l'Enfant-Jésus: l'or (qui montre que Jésus est Roi), l'encens (cadeau offert à Jésus car il est Dieu) et la myrrhe (parfum qui servait à embaumer les corps, offert à Jésus en prévision de sa mort et de sa mise au tombeau).
Le chiffre 3 figure enfin les trois âges de la vie. Melchior est présenté avec une longue barbe et il est le plus âgé des trois. Il offrit l'or.
Gaspard est le plus jeune des trois et il donna l'encens.
Balthazar est barbu sans être âgé et il fit l'offrande de la myrrhe. On leur attribua au XVIe siècle une couleur de peau distincte pour chacun : blanche, noire et jaune.
La tradition veut que pour le jour de la Fête des rois mages, on partage un gâteau dans lequel est dissimulée une fève.
Il existe en France deux sortes de gâteau des rois. Dans le nord de la France, c'est un gâteau en forme de galette feuilletée très souvent fourrée à la frangipane. La galette ronde, plate et de couleur dorée représente le soleil. La galette des rois est une tradition typiquement française. Ce ne sont pas les mages qui ont apporté la galette. Cette tradition remonte à la fête pré chrétienne du 6 janvier. La galette symbolise le retour de la lumière après les longues nuits d'hiver.
Au sud, en Provence et dans le sud ouest, ainsi que dans les pays du sud de l'Europe, c'est un gâteau ou une brioche en forme de couronne qui évoque la couronne des rois.
En France, la coutume de la galette existe depuis le XIVe siècle. Au XVIe et au XVIIe, il y eu des campagnes contre cette fête jugée païenne particulièrement par le courant janséniste. Le 6 juin 1795, la Convention, qui avait soulevé la question de substituer à la galette des rois une « galette de l'Égalité », dut y renoncer devant la vigueur des protestations. En 1801 le Concordat réhabilita la fête.
Du XVIIe siècle à 1910 environ, les boulangers avaient coutume d'offrir gratuitement une galette des Rois à leurs clients. L'usage s'est perdu et la galette est maintenant devenue un produit commercial proposé de la mi-décembre à la fin janvier.
La fève dans la galette vient du temps des romains. Elle était blanche ou noire et était utilisée pour les votes. Au début janvier, aux saturnales de Rome, on élisait un roi du festin par une fève.
Extraits des articles disponibles sur le site de la Conférence des évêques de France
Le plus important pour nous est de retenir que Jésus n'a pas attendu Sa Vie Publique pour se manifester au monde connu à l'époque et pour nous dire, par Sa seule présence, qu'Il ne fait pas de différences entre les hommes ! Dès la naissance, en envoyant les Bergers dire la merveilleuse nouvelle ne nous manifeste t-Il pas, sa préférence pour les petits et les pauvres ? Ne dit-Il pas ici par la « Parole de Sa Présence » oui Sa Présence est Parole, cette louange qu'Il adressera plus tard à Son Père : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. » (Mt 11) Ne prophétise-t-il pas dès cet instant, que « Ses successeurs, Ses choisis ne seront pas nécessairement des savants, des bien nés » comme nous disons, mais des hommes de tous les milieux capables de parler et de dire la Nouvelle des nouvelles, la plus extraordinaire qui soit : « Dieu , que nul homme n'a jamais vu » est venu chez les hommes comme tous les enfants du monde ! En accueillant les Mages ne montre-Il pas qu'Il est venu pour TOUS de quelque couleur qu'ils soient? Oui retenons, cela, ne l'oublions jamais, dès le berceau Jésus s'offre aux simples, aux pauvres, aux différentes races, à TOUS ! Jésus gazouillant dans un berceau de fortune est le PREMIER MISSIONNAIRE, le PREMIER ET L'UNIQUE REVELATEUR DE L'AMOUR !
Pour notre vie de croyants retenons que le seule Présence de l'Enfant Dieu est Parole, qu'Il nous invite à être d'abord et surtout une présence qui dit Dieu . Notre manière d'être, notre manière de vivre, notre regard, notre sourire disent souvent bien plus que nos bavardages ! Comme Jésus, apprenons à être PRESENTS et PRESENCE !
Et Jésus ne choisit pas de naître dans une mégapole pour attirer les foules mais soumis aux exigences des politiques de Son temps, : Or, en ces jours-là, fut publié un édit de César Auguste, pour le recensement de toute la terre. Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, à la ville de David, qui s'appelle Bethléem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David, pour se faire recenser avec Marie son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu'ils étaient là, le temps où elle devait enfanter s'accomplit, et elle mit au monde son fils premier-né, l'emmaillota et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie. ( Lc 2) Jésus va naître dans le plus petit et ignoré des villages de l'époque ce qui ne l'empêche pas d'être connu aujourd'hui jusqu'aux extrémités de la terre comme Il le demandera à l'heure de son retour vers le Père :
Et toi, Bethléem Ephrata, petite pour être entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui doit être dominateur en Israël, et ses origines dateront des temps anciens, des jours de l'éternité. C'est pourquoi il les livrera, jusqu'au temps où celle qui doit enfanter aura enfanté; et le reste de ses frères reviendra aux enfants d'Israël. Il se tiendra ferme, et il paîtra ses brebis, dans la force du Seigneur dans la majesté du nom du Seigneur, son Dieu; et on demeurera en sécurité, car maintenant il sera grand, jusqu'aux extrémités de la terre. C'est lui qui sera la paix. Mi 5,2
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Bethléem, « la Maison du Pain » en hébreu. Jésus ne sera-t-Il pas, et n'est-il pas ce Pain des forts
qui s'est donné et continue de se donner en nourriture à ceux qui Le reconnaissent comme leur Seigneur et Maître ?Joseph et Marie se déplacèrent depuis Nazareth en Galilée, situé à une centaine kilomètres au nord de Jérusalem, jusqu'à Bethléem en Judée, implantée à dix kilomètres au sud de Jérusalem.
Le nom de Bethléem apparaît déjà dans l'Ancien Testament, puisque c'est aussi le lieu de naissance du roi David Le Seigneur dit à Samuel: «Jusques à quand pleureras-tu sur Saül, alors que je l'ai rejeté, afin qu'il ne règne plus sur Israël? Remplis ta corne d'huile et va; je t'envoie chez Isaïe de Béthléem, car j'ai vu parmi ses fils le roi que je veux.» ... Samuel fit ce que le Seigneur avait dit, et il se rendit à Bethléem. Les anciens de la ville vinrent inquiets au-devant de lui et dirent: «Ton arrivée est-elle pour la paix?» Il répondit: «Pour la paix! (1 Sm. 16) ;
or Joseph et Marie étant eux-mêmes des descendants de David, cette parenté pouvait légitimer la royauté annoncée de Jésus.
Le livre du prophète Michée désigne également Bethléem comme la ville de naissance du futur Messie nous venons de le citer..
Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent :« Où
est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » Ces Mages ne pouvaient pas mieux et plus mal tomber ! « Plus mal » si nous regardons la situation avec nos œillères, nos considérations tout humaines , et nous dirons alors avec notre langage imagé et bien de notre époque ! « mais ils se sont jetés dans la gueule du loup ! Comment Dieu le Père a-t-Il pu consentir cela ?»Par contre avec un peu de recul, ne reconnaissons-nous pas dans cet apparent faux pas, la main de Dieu qui veille sur Son Envoyé, Son Unique , Celui qui vient pour Le révéler, Lui le Père !
En effet, c'est bien parce que par ignorance, les Mages se sont adressés au proches du monarque que le plan machiavélique de ce dernier sera déjoué : à savoir, se débarrasser au plus vite de cet Enfant qui risque selon l'idée qu'il s'en fait de lui porter ombrage .
Nos vies ne sont pas à l'abri de ce genre de situation et il nous arrive de nous demander : « mais pourquoi cette parole, pourquoi cette décision, pourquoi ce changement etc. » et , parfois des mois, d'autres fois des années plus tard nous comprenons que Le Père de tout amour était présent ! Que ce Père a permis ce changement de situation , d'orientation, parce que c'est là, que nous serions le plus heureux, le mieux au service de nos frères ! Dieu est patient et Il nous apprend la patiente et surtout l'abandon ! Quand les choses ne vont pas selon notre attente, restons dans la confiance , blottissons-nous dans les bras du Père, Lui sait où Il nous conduit et ce ne peut être que pour un amour plus grand, plus vaste, plus souriant , faisons confiance à ce Dieu qui nous aime comme Il aime Son Unique et rendons grâce en toute circonstance même quand la nuit est profonde, tout au bout, tout au fond brille Sa Lumière !
Quand tout est brouillé en nous, quand nous ne savons plus que faire, quand la nuit nous envahit , quand l’Étoile semble éteinte savons-nous chercher la Lumière là où elle est ? AU pied du Tabernacle, auprès d'un témoin de la foi: prêtre, religieux, religieuse, chrétien expérimenté ? A nous de revoir notre vie et d'écouter la voix intérieure qui parle tout au fond de notre cœur !
En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui. qu'y a-t-il
de plus humain ? Hérode détient les rênes de la gouvernance et voilà qu'on lui parle d'un enfant, un tout petit, qui vient de naître et qui est déjà considéré comme « Roi des Juifs ». C'est insoutenable ! Un rival dans sa juridiction ! alors que lui-même a éliminé jusqu'à des membres de sa famille , y compris ses propres fils quand ils lui faisaient de l'ombre ! Hérode le perfide va, dans un premier temps, mais pas sans arrière pensée, chercher à comprendre, à savoir, à voir plus clair :Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. Ils lui répondirent :« À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. »
Voilà une information intéressante pour un monarque jaloux de son pouvoir, mais insuffisante pour tenter une quelconque action qui le protégerait . Ne voulant rien laisser paraître de son trouble, Hérode va tenter d'obtenir des précisions auprès de ceux qui ont effectué un long chemin pour rencontrer ce « supposé Roi » et, pour ne pas attirer l'attention, en personnage « futé » qu'il est, il se renseigne en secret !
Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;puis il les envoya à Bethléem, en leur disant :« Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
La fourberie du monarque nous saute aux yeux . Il commence par envoyer les Mages montrant ainsi le semblant d'intérêt qu'il porte à cette naissance mais en même temps il manifeste que « l'autorité » c'est lui , nous dirions qu'il « récupère » la démarche de ces voyageurs pour en faire un acte politique et garder la maîtrise de la situation .
Il demande aux Mages de se renseigner « avec précision » ce qui devrait lui permettre d'agir avec exactitude sans se démasquer, ni se tromper de cible le moment venu !
Il pense les tenir « dans sa main, sous son autorité » en les invitant à repasser au Palais pour le renseigner et suit la perfidie des perfidies, il laisse croire que lui-même pourra ensuite aller se prosterner devant cet enfant !
Hérode est « aux abois »il ne se laissera pas supplanter !
Nous pouvons reconnaître hélas, dans ces différentes étapes du cheminement d'Hérode, bien des comportements humains d'hier et d'aujourd'hui : Tu me gènes ? Tu me fais de l'ombre ? J'arriverai bien à te « déboulonner » pour prendre ta place ou y mettre quelqu'un des miens . Demandons au Seigneur la grâce de rester justes et droits sous Son Regard et pour le bien de tous !
Nous ne connaissons rien de l'état d'esprit des Mages à ce moment-là nous savons
Nous pouvons toutefois penser que le comportement et les paroles du Roi ne les laissent pas sans questions pas plus que la disparition momentanée de l’Étoile .
Pourquoi l’Étoile a-t-elle un moment , cessé de les guider les obligeant à s'informer chez l'habitant?
Pourquoi ont-ils été conduits chez Hérode , comme nous le disions en commençant , ils ne pouvaient pas mieux et plus mal tomber ?
Pourquoi Hérode n'agit-il pas franchement ? C'est en « secret » qu'il fait un aparté et il demande une réponse discrète le moment venu : pourquoi ?
Pourquoi, après tout , s'il tient tellement à connaître ce nouveau-né, n'envoie – t- il pas ses propres émissaires ? Et pourquoi ne se joint-il pas aux Mages pour se prosterner avec eux ?
Enfin, pourquoi Dieu le Père , s' Il existe, n'oublions pas que nous avons affaire à des païens, permet-il cette étape bien inutile semble-t-il, puisque l’Étoile reprend son service à la sortie du Palais ?
Pour ma part je trouve cela très éclairant pour nos cheminements . Dieu voit loin, Dieu voit large, Dieu sonde les reins et les cœurs
« Seigneur de l'univers, toi qui juges avec justice, qui scrutes les reins et les cœurs, (Jr 11)
« Toutes les Églises sauront que moi, je scrute les reins et les cœurs, (Ap 2)
Dieu sait que ce roi-là , Hérode le Grand, a choisi le Mal, Il sait parce qu'Il respecte sa liberté qu'il n'écoutera pas Ses possibles intervenants les Prophètes. Par contre Il reconnaît la bonne volonté de ces Mages et sait que par honnêteté , ne connaissant rien aux histoires du Pays ils sont capables par pure naïveté , de devenir, sans le vouloir, complices des intentions machiavéliques de ce Monarque, aussi, sans dénoncer clairement ce dernier, Dieu les prépare à entendre le message qui les guidera sur le chemin du retour en les détournant et les éloignant du projet démoniaque de leur hôte !
Il nous arrive aussi de nous poser des tas de « pourquoi » , de nous dire que veut Dieu , pour moi, dans cet événement ? Ne nous décourageons pas , soyons patients, restons attentifs, DIEU VEUT TOUJOURS LE MEILLEUR POUR CHACUN DE NOUS et le moment venu , nous COMPRENDRONS et comme les Mages nous nous REJOUIRONS !
Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ;et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents :de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Les Mages n'ont plus à chercher l’Étoile, est là , elle indique le lieu précis où se trouve
Les Mages ne sont pas venus les mains vides, chacun tient à offrir un cadeau dont le symbolisme est hautement significatif .
Le Premier, Melchior , apparemment le plus âgé, offre de l'or , il reconnaît par là la Royauté de Jésus ! Mais Jésus nous enseignera que Sa Royauté n'est pas de ce monde !
Le second, Gaspard, jeune , sans barbe offre de l'encens et rend ainsi hommage à la Divinité de Jésus !
Le troisième, Balthazar avec une barbe fournie et la peau noire, dépose de la Myrrhe signifiant par ce geste la finitude humaine de Jésus !
Et nous quel cadeau déposerons-nous au pied de l'Enfant divin ? Quelle résolution solennelle prendrons-nous à Ses pieds pour l'année qui vient ? Quel sera l'or de notre vie, l'encens de notre prière, la myrrhe des vertus que nous tenterons de développer tout au long de cette année 2021? Car nous sommes pour Dieu la bonne odeur du Christ, pour ceux qui vont vers leur salut comme pour ceux qui vont vers leur perte ; pour les uns, c'est un parfum qui de la mort conduit vers la mort ; pour les autres, de la vie vers la vie. Et qui a donc capacité pour cela ? (2Co) 2) Il revient à chacun de répondre en conscience, dans le secret de son cœur !
L'heure est venue pour les Mages de rentrer à la maison , les questions soulevées par l'attitude d'Hérode les ont préparés à RECONNAITRE le vrai du faux, l'honnêteté et la malhonnêteté quel chemin vont-ils prendre ? Avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. ils ont appris à entendre et à voir, à discerner ce qui les conduira à la vie et ce qui pourra les entraîner vers la mort et même s'ils ne connaissent pas le passage du Deutéronome au chapitre 30J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis donc la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, 20 en aimant Yahweh, ton Dieu, en écoutant sa voix et en t'attachant à lui; ils ont compris que les comportements d'Hérode ses cachotteries ne peuvent conduire à la vie, que leur esprit s'embourbera, ils choisissent alors de s'éloigner du mal, de s'en protéger et optent pour le chemin de la vie, le chemin du bien , le chemin de la vérité .
Et nous dans les choix difficiles parfois auxquels nous sommes confrontés que choisissons-nous , Le chemin de la Vie ou celui de la Mort du péché dégradant , avilissant ? A chacun de se poser la question et d'y répondre Saint Paul, lui a choisi :
Cependant si en vivant plus longtemps dans la chair
je dois tirer du fruit, je ne sais que choisir.
Je suis pressé des deux côtés:
j'ai le désir de partir et d'être avec le Christ,
ce qui est de beaucoup le meilleur;
Seulement, conduisez-vous d'une manière digne de l’Évangile du Christ,
afin que, soit que je vienne et que je vous voie,
soit que je demeure absent,
j'entende dire de vous que vous tenez ferme
dans un seul et même esprit,
combattant d'un même cœur pour la foi de l’Évangile,
sans vous laisser aucunement intimider par les adversaires:
c'est là pour eux un signe de ruine,
mais pour vous, de salut, et par la volonté de Dieu.
Car c'est une grâce qu'il vous a faite, à vous,
à l'égard du Christ,
non seulement de croire en lui,
mais encore de souffrir pour lui,
en soutenant le même combat que vous m'avez vu soutenir,
et que, vous le savez, je soutiens encore aujourd'hui.
. (Phil 1)
R/ Cherche, ton étoile, dans le ciel de l'avenir, dans le ciel de l'avenir
Cherche ton étoile, Dieu fait signe de partir ,Dieu fait signe de partir !
L'infini n'est pas un rêve C'est quelqu'un qui nous conduit
plus longtemps qu'une comète Dieu demeure en notre nuit
mais comment le reconnaître dans le champ de notre vie
N'aie pas peur de l'aventure, Jésus Christ est le chemin:
Avec lui la route est sûre, Tu es libre dans sa main.
Va cueillir les joies qui durent, Dieu fleurit tes lendemains.
Aujourd'hui Jésus t'appelle, Fais confiance en le suivant:
Tu sauras qu'il est fidèle, Cet ami au cœur brûlant.
Va répandre la nouvelle: Dieu nous aime, il est vivant!
Le Seigneur est ta lumière Chaque jour et chaque nuit:
Sois la lampe sur la terre Par la flamme de ta vie.
Va chanter à tous tes frères: Dieu nous donne son Esprit!
Paroles : Claude Bernard, musique : Gaëtan de Courrèges
L'ermite
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