XXIX e DIMANCHE
DU TEMPS ORDINAIRE
ANNEE A
(Mt 22,15-21)
Nous avançons vers la Passion, Jésus dérange de plus en plus ! Jésus est de plus en plus gênant, Il encombre, il est important de trouver le moyen de s'en débarrasser, pas de L'éloigner,ce serait insuffisant, de Le supprimer ! Mais Jésus est prudent, subtil, Jésus est surtout avisé, et Son discernement est celui du Dieu QU'IL EST !
Les Pharisiens de leur côté, gardent confiance, ils espèrent bien trouver la faille, pour Le faire trébucher ! Ils organisent un Conseil des Sages , pour réfléchir une stratégie qui les mettra en position de force et Lui fera commettre l'erreur fatale :
Les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler. Quelle rouerie ne trouvez-vous pas ? Quelle audace ! Au nom de quoi ? De Qui ? Un Conseil ! Non pas pour soutenir ou envisager une bonne action, un nouveau service, non ! Un Conseil des Sages pour chercher ensemble le meilleur moyen de nuire ! Et pas un seul n'aura le courage de prendre la parole pour permettre aux autres de réfléchir autrement, de considérer la situation autrement, pour introduire un doute dans l'esprit de ces « penseurs » infatués d'eux-mêmes ! Sœurs, frères, attention nous risquons d'être de la même veine !!
Avons-nous le courage de parler à bon escient pour faire barrage aux injustices qui visent des frères plus fragiles, ou tout simplement des collègues que certains éloigneraient volontiers de l'entreprise parce qu'ils parlent vrai ? Et ceci est vrai dans tous les milieux, dans tous les états de vie,dans la cité, dans nos paroisses, dans la vie consacrée, dans le corps ecclésial partout ! Parce ce que nous sommes tous des humains , que le péché nous colle à la peau, que nous pactisons très, trop facilement avec l'a peu près !!! Quelquefois nous pourrons y laisser « des plumes » quelquefois notre place ! notre fonction ! peut être plus ! Mais, OU EST L'IMPORTANT sinon dans la VERITE ? Jésus ne dit-Il pas « je suis le chemin, la Vérité, la Vie »: « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. (Jn 14) Chrétiens je dois choisir et on ne choisit jamais à moitié, C'est oui ou c'est non, tout le reste est de trop ! « Quand vous dites 'oui', que ce soit un 'oui', quand vous dites 'non', que ce soit un 'non'. Tout ce qui est en plus vient du Mauvais. (Mt 5)
Et Jésus ne veut pas des mauviettes : « Je connais tes œuvres: tu n'es ni froid ni chaud. Plût à Dieu que tu fusses froid ou chaud! Aussi, parce que tu es tiède et que tu n'es ni froid ni chaud je vais te vomir de ma bouche. Tu dis: Je suis riche, j'ai acquis de grands biens, je n'ai besoin de rien; et tu ne sais pas que tu es un malheureux, un misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille de m'acheter de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche; des vêtements blancs pour te vêtir et ne pas laisser paraître la honte de ta nudité; et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime; aie donc du zèle et repens-toi. Voici que je me tiens à la porte et je frappe: si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez toi, je souperai avec lui et lui avec moi. » (Ap 3) Une fois encore je transcris tout ce passage riche d'enseignements , Jésus ne tergiverse pas Il a besoin de serviteurs vaillants même avec une « patoune cassée » ! Jésus espère des femmes et des hommes DEBOUT, FORTS qui combattent pour la Vérité !
Nos compères ne sont pas des novices en fourberie, ils tiennent bien les ficelles en mains, ils ne vont pas s'exposer directement ils envoient les « sous fifres » et se cachent derrière habilement mais, ils les choisissent bien, ils prennent ceux qui comme eux , soutiennent Hérode, ceux qui soutiendront leur thèse et la feront valoir !Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode Ils n'ont vraiment peur de rien ni de personne ! Ce qui compte c'est l'objectif poursuivi : piéger Jésus ! Le compromettre, ne plus le voir sur leurs terrains Lui qui a réponse à tout, qui se dit être la Vérité ! C'est dans ce contexte que s'engage le dialogue :
:« Maître, lui disent-ils, nous le savons :tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ;tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens.
Ressentons-nous le poids de la fourberie qui enveloppe ces paroles ? Les intervenants , manipulateurs à souhait, complimentent Jésus, espérant ainsi « L'avoir à la bonne » comme disent certains ! En Lui passant du baume sur le cœur, Lui tellement sensible à la souffrance humaine pourrait, devrait être flatté par de tels propos !
Jésus ne serait pas Jésus s’il suffisait de basses flatteries pour se Le mettre dans la poche. Loin, très loin d'être dupe Il perçoit la sournoiserie de ses interlocuteurs et comme lors de la Tentation au désert Il sait, Lui, dans Sa Sagesse éternelle, que semblable propos sent le soufre, toutefois, Il écoute sans mot dire , Il leur permet d'aller au bout de leur artifice . Les interrompre entraînerait la confrontation, Jésus est bien plus pédagogue qu'ils l'imaginent, Il leur permet de s'exprimer jusqu'au bout !
Ne pensez vous pas que nos soi-disant dialogues, sont bien plus souvent des joutes de mots et de cris que cette écoute mutuelle qui respecte l'autre et lui permet de se dire jusqu'au bout le préparant ainsi à mieux écouter ? A chacun de réfléchir !
Alors, donne-nous ton avis :Est-il permis, oui ou non,de payer l’impôt à César, l’empereur ? » Je renvoie les amis de l'Histoire à un article sur Internet:Il était une histoire ...Jules César ! Sachons simplement que d'étape en étape ce jeune homme a gravi les échelons de la hiérarchie et occupait une place importante en son sein.Il en est arrivé à se considérer comme le Maître absolu de Rome De là à avoir des pièces de monnaie frappées à son effigie il n'y a qu'un pas :César donne l'impression de tout faire pour ressembler à un roi : les monnaies sont frappées à son effigie, parfois avec une couronne. Il siège sur une sorte de trône et quand les sénateurs viennent le voir, il ne daigne plus se lever pour les saluer.Ne se considère-il pas aussi comme un dieu ? Sa statue est installée dans les temples, à côté de celles des divinités. Le mois de sa naissance, « quintilis », change de nom et s'appelle désormais « Julius » (juillet), en son honneur.
Respecté et haï en même temps , les pharisiens tentent de d'utiliser César à leurs propres fins. A partir de pièces illustrées de son effigie, ils cherchent à coincer le vrai Maître du Monde, Celui qui , » en tant que Vrai Dieu et vrai homme » régit les univers, eux ne veulent voir en Jésus qu'un homme qui les dérange et remet en question toutes leurs faussetés, leurs apparats, leurs faux semblants en somme ce que Jésus ne se gêne pas d'appeler : hypocrisie Prendraient-il Jésus pour un benêt, ils ne feraient pas mieux ! Ayant écouté jusqu'au bout, et connaissant leur « perversité » dit le texte Jésus commence par les renvoyer à eux-mêmes :
Connaissant leur perversité, Jésus dit :« Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Le mot est lâché « hypocrites » et la question retournée à l'adresse de Ses interlocuteurs . C'est une procédé fréquent chez Jésus souvenons-nous de cette nouvelle controverse avec les grands prêtres, les scribes et les anciens qui Lui reprochent Ses comportements :
Ils viennent de nouveau à Jérusalem ( Jésus et Ses disciples). Comme il circulait dans le temple, les grands prêtres, les scribes et les anciens viennent vers lui, et lui disent : " Par quel pouvoir faites-vous cela, ou qui vous a donné ce pouvoir pour faire cela? " Jésus leur dit : " Je vous demanderai une seule chose; répondez-moi et je vous dirai par quel pouvoir je fais cela. Le baptême de Jean, était-il du ciel ou des hommes? Répondez-moi. " Mais ils faisaient en eux-mêmes cette réflexion : " Si nous disons : " Du ciel, " il dira : " Pourquoi donc n'avez-vous pas cru en lui. " Mais allons-nous dire : " Des hommes "? Ils craignaient le peuple, car tous tenaient que Jean avait réellement été prophète. Ils répondirent à Jésus : " Nous ne savons pas. " Et Jésus leur dit [en réplique] : " Moi non plus, je ne vous dis pas par quel pouvoir je fais cela. (Mc 11)
A malin, malin et demi ! Jésus n'est jamais en peine pour remettre chacun à sa juste place ! Et Jésus suit Son idée :
Montrez-moi la monnaie de l’impôt. »Ils lui présentèrent une pièce d’un denier. Il leur dit :« Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » Ils répondirent :« De César. »
Plus subtil que le plus subtil d'entre eux ,Jésus, sans en avoir l'air les fait participer à l'évidence de la réponse et leur montre qu'Il sait, Lui, faire la juste différence, preuve à l'appui ! Jésus demande à voir une pièce . Il n'y a chez Jésus aucun triomphalisme style :vous voyez bien que !...pas une parole blessante ni un mot de trop : n'avez vous pas la preuve ? Non, Jésus les conduit tout en finesse et douceur, à exprimer la juste réponse qui, à elle seule, clos ou devrait clore cette conversation, ils ne peuvent nier l'évidence ni tenter un quelconque échappatoire, la réponse est frappée dans le métal avec un portrait à l'appui ! Jésus dès lors peut donner Son avis lequel devrait les aider à réfléchir :Alors il leur dit :« Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Rendre à César ce qui lui revient et à Dieu ce qui Lui appartient ! Rendre à César ce qui lui revient c'est tout simplement s'acquitter de l'impôt et accepter d'obéir aux lois du moment. C'est admettre et reconnaître que César détient l'autorité civile et qu'on lui doit respect et une certaine soumission tant que celui-ci ne détourne pas le Peuple de la loi de Dieu. Tout pouvoir au fin du fin ne vient-il pas de Dieu ? :"Tu n'aurais sur moi aucun pouvoir, s'il ne t'avait pas été donné d'en haut. (Jn19) répond Jésus à Pilate . Il reste toutefois à réfléchir sur la façon dont ce pouvoir est exercé, et sur le contenu des lois qu'il édicte ! Et nous pouvons penser que la réponse de Jésus sous-entend qu'il convient de rendre à César exactement ce qui lui revient : impôt, respect, obéissance mais pas davantage donc on ne peut et ne doit reconnaître en lui le Dieu qu'il souhaite incarné. César est un homme exerçant une part d'autorité , rien de plus !
et à Dieu ce qui est à Dieu. »sans doute y a t il ici une invitation pour les interlocuteurs du Maître et pour chacun de nous, à s'interroger sérieusement sur la façon dont eux et chacun de nous reconnaissons et la Présence de Dieu et Son action dans nos vies ?
Sommes-nous certains de rendre le culte qui convient, au Seigneur ou bien tirons-nous les ficelles qui nous arrangent selon les circonstances ? Aimons-nous le Seigneur vraiment POUR LUI MEME ou pour ce que nous en recevons, c'est-à-dire TOUT, à chaque instant de notre vie ? Savons-nous Le bénir, Lui rendre grâce , demander, nous savons, mais savons-nous Le remercier ? Le louer, le magnifier, reconnaissons-nous Sa Présence en nos vies ! « Nous venons de traverser la fin d'un orage de grêle, pas moins de 9 accidents heureusement légers. Nous sommes sortis de ces intempéries, sans doute grâce à Dieu » c'est le message que m'adressaient des amis rentrant chez eux après une brève absence dans les Pyrénées ! Reconnaître que Dieu est là, qu'Il marche avec nous, nous tient la main, quelles que soient d’ailleurs nos défaillances, nos absences, notre péché ! Reconnaissons, d'un cœur sincère que DIEU EST DIEU, comme le disait avec conviction Olivier CLEMENT.
Il est un aspect auquel je me permets de faire allusion c'est la laïcité ! Ne pouvons-nous voir une ébauche de notre loi sur la laïcité dans la réponse de Jésus ? Avant de dire des bêtises je suis allée me promener dans la « forêt Internet » , voici quelques extraits, je vous fais confiance pour aller vous y promener à votre tour quand vous souhaiterez en savoir plus !
Le
centenaire des lois de 1905 sur la séparation de l’Église et de
l’État a replacé la laïcité sur le devant de la scène
médiatique. Mais la question de la séparation des pouvoirs,
religieux et politique, fait remonter à la mémoire des chrétiens
la réponse de Jésus concernant l’impôt dû à César :« Rendez
à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » (Mt
22,21)Cette expression est passée dans le langage courant et a
l’honneur de figurer, sous sa forme latine, dans les pages roses du
dictionnaire Larousse. La répartie de Jésus a frappé les esprits :
les trois évangiles synoptiques de Matthieu, Marc et Luc rapportent
la scène dans des termes presque identiques.
Le verset qui suit
mérite aussi de retenir l’attention : la foule présente
était étonnée par cette réponse, nous disent les trois
évangélistes. Et il y avait de quoi !
Au
temps de Jésus, le pouvoir religieux avait la primauté sur le
pouvoir politique et, en Israël, un grand prêtre était le premier
dignitaire du pays avant même un roi car, ainsi que l’écrit
Flavius Josèphe« La
grande prêtrise l’emporte sur la royauté de toute la différence
dont Dieu l’emporte en excellence sur les hommes. »
Que
Jésus semble donc mettre sur le même plan les deux pouvoirs avait
de quoi déconcerter ses auditeurs.
Les premières communautés chrétiennes face au pouvoir temporel
Il
est clair que, pour tout contemporain de Jésus, le pouvoir temporel
ne peut être, en quelque sorte, qu’une délégation du pouvoir
divin. Jésus lui-même dit à Pilate, lors de son procès :« Tu
n’aurais sur moi aucun pouvoir s’il ne t’avait été donné
d’en haut. » (Jn
19,11)Mais
le roi n’en détient pas moins un réel pouvoir pour le bien comme
pour le mal.Le comportement des premiers chrétiens est dans le droit
fil de l’enseignement de Jésus :
respect et soumission au pouvoir en place, mais priorité à Dieu.
Tel est la consigne de Pierre :« Soyez
soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit
au roi, en sa qualité de souverain, soit aux gouverneurs, délégués
par lui pour punir les malfaiteurs et louer les gens de bien…
Honorez tous les hommes, aimez vos frères, craignez Dieu, honorez le
roi. » (1
P2,13-17) De son côté Paul tient un langage semblable :« Que
tout homme soit soumis aux autorités qui exercent le pouvoir, car il
n’y a d’autorité que par Dieu et celles qui existent sont
établies par lui. Ainsi celui qui s’oppose à l’autorité se
rebelle contre l’ordre voulu par Dieu. »Et
Paul achève son exhortation en se référant implicitement à
l’enseignement de Jésus :
« C’est
encore la raison pour laquelle vous payez des impôts ; ceux qui
les perçoivent sont chargés par Dieu de s’appliquer à cet
office. Rendez à chacun ce qui lui est dû… » (Rm
13,1-7)
Jésus roi ?
Jésus
s’est-il donc prétendu roi ? Il
importe de remarquer que pour les Juifs, qui ont traîné Jésus
devant Pilate, le motif de condamnation est sa prétention de se
considérer comme le Fils de Dieu
(Jn 19,7). Cette prétention lui mérite la mort. Pilate se place,
lui, sur le plan politique :« Es-tu
le roi des Juifs ? »
La
réponse de Jésus est ambiguë :« Dis-tu
cela de toi-même ou d’autres te l’ont-ils dit de moi ? » (Jn
18,34).Quoi qu’il en soit, c’est ce motif de condamnation qui
sera indiqué sur l’écriteau fixé sur la croix :« Jésus
le Nâzoréen, le roi des Juifs. » (Jn
19,19-20)
Cette ambiguïté s’observe en d’autres récits
évangéliques. Jésus ne contredit pas l’affirmation de
Nathanaël :« Rabbi
tu es le fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. » (Jn1,49)
Lorsque
les foules veulent le faire roi, il se contente de se retirer dans la
montagne, se dérobant ainsi à leur enthousiasme.
(Jn 6,15) Cette ambiguïté touche à son comble lorsque Jésus entre
triomphalement à Jérusalem, à quelques jours de sa passion,
accompagné d’une grande foule portant des branches de palmiers et
criant :« Hosanna !
Béni, soit au nom du Seigneur celui qui vient, le roi
d’Israël. » (Jn
12,12-13) (revue mariste)
Faut-il toucher à la loi de 1905 ? Le débat a été ouvert.
« On peut estimer que la présence importante de l’islam dans notre pays appelle à un réaménagement de cette loi. On peut préférer le maintien du cadre que constitue cette loi, comptant sur les juridictions compétences et la jurisprudence pour permettre les adaptations nécessaires.
Sur ce sujet, je rapporte les propos que tint le cardinal Lustiger, lorsqu’il fut auditionné par la commission Stasi sur la laïcité le 23 septembre 2003.
Il plaidait pour le maintien de la loi actuelle et de la laïcité, qui a vu la loi de 1905 aménagée par la loi de 1923 sur les Associations diocésaines et la jurisprudence du Conseil d’État. Nous sommes parvenus à un compromis au sein d’une laïcité « apaisée ».
« Nous pensons délibérément que nous ne pouvons pas toucher à ce compromis. Ce serait remettre en cause un équilibre fragile, et qui pourtant constitue le visage de la France aujourd’hui. »
La laïcité, une condition de la liberté
Père Wintzer à Melle le 27 mai 2014
Et nous là-dedans ? Soyons et restons les SERVITEURS DE L'AMOUR, nous ne nous tromperons jamais ! SEMONS L'AMOUR PARTOUT OU NOUS PASSONS C'EST A DIEU qu'il appartient de trier ! RENDONS A DIEU CE QUI LUI APPARTIENT :
L'AMOUR !
Chantez
au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre
entière,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes
les nations ses merveilles !
Il
est grand, le Seigneur, hautement loué,
redoutable au-dessus de
tous les dieux :
néant, tous les dieux des nations !
Lui,
le Seigneur, a fait les cieux.
Rendez
au Seigneur, familles des peuples,
rendez au Seigneur la gloire et
la puissance,
rendez au Seigneur la gloire de son nom.
Apportez
votre offrande, entrez dans ses parvis.
Adorez
le Seigneur, éblouissant de sainteté :
tremblez
devant lui, terre entière.
Allez
dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! »
Il
gouverne les peuples avec droiture.
Ps 96
L'Ermite cassée
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