FÊTE
DU SAINT SACREMENT
Année
A
(Jn 6, 51-58)
Fête-Dieu ou fête du Saint-Sacrement, nous célébrons dimanche le Corps et le Sang du Christ. Une fête qui affirme et honore la présence réelle de Jésus-Christ dans le pain et le vin consacrés pendant la messe.
La
fête du Saint-Sacrement, appelée antérieurement
Fête-Dieu, est une fête catholique et anglicane, célébrée en
principe le jeudi qui suit la fête de la Trinité (en référence
au jeudi saint), c’est-à-dire soixante jours après Pâques.
Mais, en vertu d'une dérogation prévue par les livres liturgiques,
elle est reportée depuis quelques années, au dimanche qui suit la
Sainte-Trinité dans les pays où elle n'est pas inscrite au nombre
des jours chômés (France, Italie, etc.)
Actuellement,
le nom officiel de la fête, dans l’Église catholique, est «
Solennité du corps et du sang du Christ ». Elle commémore la
présence réelle de Jésus-Christ dans le sacrement de
l'Eucharistie, sous les espèces du pain et du vin consacrés au
cours de la messe.
Les
origines de la fête remontent au XIIIe siècle. L'élévation
de l'hostie, lors de la messe, manifestait déjà le désir de
contempler le Saint-Sacrement. Mais l'impulsion décisive en vue
d'une fête spéciale fut donnée par sainte Julienne de Cornillon et
la bienheureuse Ève de Liège. La fête fut instituée
officiellement le 8 septembre 1264 par le pape Urbain IV.
C'est
un jour férié dans certains pays catholiques. Pendant la procession
de la Fête-Dieu, le prêtre portait l’Eucharistie dans un
ostensoir au milieu des rues et des places qui étaient autrefois
richement pavoisées de draperies et de guirlandes. On abritait le
Saint-Sacrement sous un dais porté par quatre messieurs. On marchait
habituellement sur un tapis de pétales de roses que des enfants
jetaient sur le chemin de la procession.

« Souviens-toi
de la longue marche que tu as faite pendant quarante années dans le
désert ;le Seigneur ton Dieu te l’a imposée pour te faire
passer par la pauvreté ;Ainsi
commence la première lecture de cette solennité ! Cette Parole
rappelle ensuite que Dieu a accompagné Son Peuple dans le
désert,après l'avoir libéré de l'esclavage , qu'Il l'a abreuvé
de l'eau du rocher et l'a rassasié d'un pain étonnant qu'ils
nommèrent « manne » ! Il sait aussi qu'il s'agit
d'un Peuple à la nuque raide comme nous le rappelions dimanche
dernier, qui devant l'inconnu préfèrerait revenir en arrière ,
(les fameux oignons d'Egypte,) d'où ce rappel du Deutéronome :
Souviens-toi,
n'oublie pas les bienfaits du passé, n'oublie pas que Dieu tient
toujours Ses promesses. Jamais nous n'avons vu Dieu abandonner Ses
enfants ! Dieu est fidèle, Il ne reprend jamais Sa parole ,
dans le cas contraire IL NE SERAIT PAS DIEU !
Vous
saurez donc que le Seigneur votre Dieu est le vrai Dieu, le Dieu
fidèle qui garde son Alliance et son amour pour mille générations
à ceux qui l'aiment et gardent ses commandements. (Dt 7)
Lui,
le Rocher, son action est parfaite, tous ses cheminements sont
judicieux; c'est le Dieu fidèle, il n'y a pas en lui d'injustice, il
est juste et droit. (Dt 32)
SOUVIENS
TOI ! La solennité que nous célébrons aujourd'hui est bien
plus qu'un souvenir c'est un mémorial : « Faites cela en
mémoire de moi »
ordonne Jésus le soir du Jeudi Saint ::
«
Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites
cela en mémoire de moi. »
(Lc 22)
Pour être brève , se souvenir, c'est s'appuyer sur des événements
vécus soi-même, seul ou avec d'autres, c'est toute l'histoire du
Peuple de Dieu .

Le
mémorial remonte à la célébration de la Pâque ancienne :
"Ce
jour-là vous en ferez mémoire"
et vous le fêterez comme une fête pour le Seigneur Dieu. Dans
toutes vos générations vous la fêterez, c'est
un décret perpétuel
(Ex 12,14).
« C'est
dans ce contexte de la Pâque juive que Jésus a célébré la Cène.
Cela nous permet d'interpréter les paroles d'institution. Il ne
s'agit pas pour nous de nous mettre dans la conscience de Jésus,
mais de comprendre la portée des paroles que les évangélistes et
Paul mettent dans sa bouche :
Faites-cela pour faire mémoire de Jésus,
lors du repas chrétien qui réunit la communauté avec la
bénédiction sur le pain qui inaugure le repas nouveau et celle sur
le vin qui l'achève. Christ est présent dans ce lieu par excellence
de la Communauté. C'est le lieu de son rassemblement autour du
Ressuscité présent, qui préside toujours son repas.
Mais c'est aussi le lieu de sa mémoire, car le Christ présent est
toujours le crucifié ressuscité. Le mémorial dit à la fois cette
présence du ressuscité vivant et cette victoire sur la mort, ce qui
appelle l'explication paulinienne du geste eucharistique :
« Vous proclamez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne » (1
Co 11,26). Ce geste est la proclamation actuelle d'un salut
entièrement donné dans le Seigneur présent, à la condition de
rappeler inlassablement sa mort et d'appeler sa venue
prochaine Marana
tha :
Seigneur, Viens. Le
repas chrétien est donc le lieu d'un double mouvement, celui de la
mémoire d'un passé crucifié comme celui de la prophétie de
l'avenir de la seconde venue du Christ à la Parousie, qui légitime
le geste présent du salut »
(d'après Ch. Perrot prêtre,
professeur honoraire de l'Institut catholique de Paris, bibliste
reconnu
)
Ecoutons
à présent l'Evangile de ce jour :
Jésus
disait aux foules des Juifs :« Moi, je suis le pain
vivant,qui est descendu du ciel :si quelqu’un mange de ce
pain,il vivra éternellement.Le pain que je donnerai, c’est ma
chair,donnée pour la vie du monde. » Les
Juifs se querellaient entre eux :« Comment celui-là
peut-il nous donner sa chair à manger ? » On
peut comprendre la réaction des interlocuteurs de Jésus
sans le don de la foi ce langage est inaudible ! Notre foi
s'appuie sur le témoignage des apôtres et de tous ceux qui depuis
plus de 2000 ans adhèrent de tout leur être à ce DON INEGALABLE .
Heureux ceux qui en font très tôt l'expérience ! Merci au
Pape Saint Pie X qui en a offert la possibilité aux jeunes enfants
, en principe, c'est une grâce qui ne s'oublie pas
Jésus
leur dit alors :« Amen, amen, je vous le dis :si vous
ne mangez pas la chair du Fils de l’homme,et si vous ne buvez pas
son sang,vous n’avez pas la vie en vous. Celui
qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ;et moi,
je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma
chair est la vraie nourriture,et mon sang est la vraie boisson »
Dès
cet instant, Jésus nous convie à Son repas : le banquet
eucharistique ! . Repas solennel ( solennel parce que l'Heure
est grave ) et intime, où seuls sont réunis pour cette Première
fois, Première
communion effective des apôtres,
Jésus et les Douze.
Repas
qui inaugurera à tout jamais, le basculement dans la grande semaine
pascale !
«
J'ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous
avant de souffrir !
» Lc 22
Ce
Repas inoubliable où Jésus
s'agenouille, Dieu s'agenouille , aux
pieds de Ses disciples, pour les leur laver ! Est-ce que nous
réalisons ? Dieu, le Maître de l'univers, Lui qui régit la
terre et le ciel, en Jésus, s'agenouille pour laver les pieds de Ses
disciples et leur demande de perpétuer ce geste d'amour, d'humilité,
de service jusqu'à la fin des temps ! C'est
donc dans un contexte de service qu'est institué le Sacrement de
l'Eucharistie !
Si
donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous
aussi vous
devez vous laver les pieds les uns aux autres. C'est
un exemple
que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j'ai
fait pour vous. (Jn 13)
-
Repas où Jésus demande discrètement à Judas d'accomplir son
dessein de mort
«
Ce que tu fais, fais-le vite. » Mais
aucun des convives ne comprit le sens de cette parole. (Jn 13)
dernier
clin d'oeil qui aurait pu retourner Judas, le faire changer d'avis !
Comme il est important de prier, de s'offrir et d'offrir pour la
conversion de ceux de nos frères qui s'enferment dans la nuit du
Mal, parfois pour quelques piécettes, pour des broutilles, , pour un
instant de fausse satisfaction !
-
Repas où Jésus demande à Ses disciples d'en faire mémoire.
«
Faites ceci en mémoire de moi. " (Lc 22)
Jésus
est le Chemin, la Vérité et la Vie qu'y-a-t-il de plus vital, de
plus donneur de Vie que ce sacrement de l'Eucharistie ? Par
cette transsubstantiation
où le
pain et le vin, par la consécration de la messe, sont « réellement,
vraiment et substantiellement » transformés ou convertis en Corps
et Sang du Christ ! Ceci
est mon Corps, Ceci est mon Sang .
Jésus est la Vérité, donc Ses Paroles sont vraies , elles sont
Vie ! Elles sont aussi le Chemin pour entrer dans la Vie
éternelle ! Dieu DEMEURE EN moi ! DIEU DEMEURE EN CHACUN
DE CEUX QUI LE RECONNAISSENT COMME LEUR SEIGNEUR ! Et
reconnaître Jésus comme Seigneur c'est vivre de Sa Parole de Vérité
et de Ses Sacrements !.
-
Repas troublant malgré tout qui commence par ces mots
bouleversants :
« Je
vous le déclare : jamais plus, je ne la mangerai (cette Pâque)
jusqu'à ce qu'elle soit pleinement réalisée dans le Royaume de
Dieu » Lc 22
Voilà
à quel repas nous sommes conviés en ce chapitre 6 de saint Jean ,
voilà ce que nous fêtons aujourd'hui !
Celui
qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi,et moi, je demeure
en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a
envoyé,et que moi je vis par le Père,de même celui qui me
mange,lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui
est descendu du ciel :il n’est pas comme celui que les pères
ont mangé.Eux, ils sont morts ;celui qui mange ce pain vivra
éternellement. »
Celui
qui mange ce pain vivra éternellement. Chers amis nous qui avons la
grâce de nous approcher aussi souvent que nous le désirons et le
pouvons de ce Pain donné, de ce Corps livré pour la vie du monde
sachons en ce jour « de fête Dieu, de fête du Saint
Sacrement » rendre grâce pour notre toute
Première communion
porte ouverte à toutes celles qui ont suivi et pour celle que nous
recevrons en viatique lors du voyage qui nous conduira au festin des
noces éternelles !
Pensons
aussi à nos frères et sœurs malades ou âgés ne les privons pas
de ce Don incomparable, ce Pain des forts qui soutient, éclaire,
illumine nos vies ! Quand des frères ne se déplacent plus ou
si peu, osons leur proposer le Pain qui donne et entretient la Vie
élernelle et prépare à la Rencontre !
Voici
ce qu'en dit Saint Thomas d'Aquin à l'office des Lectures de ce
dimanche :
Le
Fils unique de Dieu, voulant nous faire participer à sa divinité, a
pris notre nature afin de diviniser les hommes, lui qui s'est fait
homme.En outre, ce qu'il a pris de nous, il nous l'a entièrement
donné pour notre salut. En effet, sur l'autel de la croix il a
offert son corps en sacrifice à Dieu le Père afin de nous
réconcilier avec lui ; et il a répandu son sang pour qu'il soit en
même temps notre rançon et notre baptême : rachetés d'un
lamentable esclavage, nous serions purifiés de tous nos péchés.Et
pour que nous gardions toujours la mémoire d'un si grand bienfait,
il a laissé aux fidèles son corps à manger et son sang à boire,
sous les dehors du pain et du vin.Banquet précieux et stupéfiant,
qui apporte le salut et qui est rempli de douceur ! Peut-il y avoir
rien de plus précieux que ce banquet où l'on ne nous propose plus,
comme dans l'ancienne Loi, de manger la chair des veaux et des boucs,
mais le Christ qui est vraiment Dieu ? Y a-t-il rien de plus
admirable que ce sacrement ?
Aucun sacrement ne produit des effets plus salutaires que celui-ci : il efface les péchés, accroît les vertus et comble l'âme surabondamment de tous les dons spirituels ! Il est offert
dans l'Église pour les vivants et pour les morts afin de profiter à tous, étant institué pour le salut de tous.Enfin, personne n'est capable d'exprimer les délices de ce sacrement, puisqu'on y goûte la douceur spirituelle à sa source et on y célèbre la mémoire de cet amour insurpassable, que le Christ a montré dans sa passion.
Il voulait que l'immensité de cet amour se grave plus profondément dans le cœur des fidèles. C'est pourquoi à la dernière Cène, après avoir célébré la Pâque avec ses disciples, lorsqu'il allait passer de ce monde à son Père, il institua ce sacrement comme le mémorial perpétuel de sa passion, l'accomplissement des anciennes préfigurations, le plus grand de tous ses miracles ; et à ceux que son absence remplirait de tristesse, il laissa ce sacrement comme réconfort incomparable."
Aucun sacrement ne produit des effets plus salutaires que celui-ci : il efface les péchés, accroît les vertus et comble l'âme surabondamment de tous les dons spirituels ! Il est offert
dans l'Église pour les vivants et pour les morts afin de profiter à tous, étant institué pour le salut de tous.Enfin, personne n'est capable d'exprimer les délices de ce sacrement, puisqu'on y goûte la douceur spirituelle à sa source et on y célèbre la mémoire de cet amour insurpassable, que le Christ a montré dans sa passion.
Il voulait que l'immensité de cet amour se grave plus profondément dans le cœur des fidèles. C'est pourquoi à la dernière Cène, après avoir célébré la Pâque avec ses disciples, lorsqu'il allait passer de ce monde à son Père, il institua ce sacrement comme le mémorial perpétuel de sa passion, l'accomplissement des anciennes préfigurations, le plus grand de tous ses miracles ; et à ceux que son absence remplirait de tristesse, il laissa ce sacrement comme réconfort incomparable."
L’Eucharistie
? Il en est question tous les dimanches à la messe. L’Eucharistie
est même « source et sommet de toute la vie chrétienne »
(Lumen
Gentium 11)
Mais quelle est la signification de ce terme ?
Voici
la définition qu'en donne le Catéchisme de l'Egilse Catholique :
La richesse inépuisable de ce sacrement s’exprime dans les différents noms qu’on lui donne. Chacun de ces noms en évoque certains aspects. On l’appelle Eucharistie parce qu’il est action de grâces à Dieu. Les mots eucharistein (Lc 22, 19 ; 1 Co 11, 24) et eulogein (Mt 26, 26 ; Mc 14, 22) rappellent les bénédictions juives qui proclament – surtout pendant le repas – les œuvres de Dieu : la création, la rédemption et la sanctification. (CEC 1328)
Dans
la version originale grecque des Évangiles, Jésus emploie un mot
similaire lors de la Cène :
Puis
ayant pris du pain et rendu grâce [εὐχαριστήσας – eucharistēsas],
Il le rompit et le leur donna, en disant :« Ceci
est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
(Lc 22, 19)
Le
mot « eucharistie » signifie donc essentiellement
« rendre grâce », et pris dans un contexte juif, il
implique spécifiquement de rendre grâce à Dieu.
Très
tôt, le terme fut adopté pour désigner toute la célébration du
sacrement, autrement dit la messe, au cours de laquelle les
catholiques rendent grâce à Dieu d’avoir sauvé les hommes
par le sacrifice de son fils Jésus sur la croix. Dans
la Didaché,(Enseignement
des douze Apôtres ou Doctrine des Apôtres) qui est un
document du christianisme primitif, écrit vers la fin du I er siècle
ou au début du II e siècle,
ce qui en
fait l'un des plus anciens témoignages écrits.)
, le mot « eucharistie » est employé dans ce contexte.
Au sujet de l’Eucharistie, rendez grâce ainsi. D’abord pour le calice : nous te remercions, ô notre Père, pour la sainte vigne de David ton serviteur, que tu nous as révélée par Jésus ton serviteur. À toi la gloire pour les siècles !
Puis, pour le pain rompu : nous te remercions, ô notre Père, pour la vie et la connaissance, que tu nous as révélées par Jésus ton serviteur. À toi la gloire pour les siècles !
[…] Que personne ne mange et ne boive de votre Eucharistie, si ce n’est les baptisés au nom du Seigneur.
En
plus de faire référence à l’entière célébration de la messe,
le mot « eucharistie » est également employé pour
désigner le moment précis où a lieu la transsubstantiation du
pain et du vin en corps et en sang du Christ.
Ce
mot fondamental pour les catholiques recouvre donc plusieurs
dimensions, qui trouvent toutes leur source dans le besoin
primaire de l’être humain de rendre grâce à son Créateur.
En
conclusion, bien que ce soit un peu long, je vous livre l'invitation
de Saint François d'Assise, à RENDRE GRÂCE pour l'insondable bonté
du Seigneur à l'égard de Ses créatures. Cette prière est
pouvons-nous dire eucharistique, puisque » faire Eucharistie
c'est RENDRE GRÂCE » !
« Tout-Puissant, Très Haut, Très Saint et Souverain Dieu, Père saint et juste, Seigneur, Roi du ciel et de la terre, nous Te rendons grâces à cause de Toi-même, parce que par ta sainte Volonté et par ton Fils unique dans l'Esprit Saint, Tu as créé toutes les choses
, spirituelles et corporelles ; Tu
nous as faits à Ton image et ressemblance, Tu nous a placés dans le
paradis ; et nous, par notre faute, nous sommes tombés.
Nous
Te rendons grâces parce que,
comme Tu nous as créés par ton Fils, ainsi par le véritable et
saint Amour dont Tu nous as aimés, Tu as fait naître ton Fils, vrai
Dieu et vrai homme, de la glorieuse, toujours Vierge et très
bienheureuse Sainte Marie, et par sa Croix, son Sang et sa Mort Tu as
voulu nous racheter de notre captivité.
Et
nous Te rendons grâces
parce que ce même Fils reviendra dans la gloire de sa Majesté, pour
envoyer les maudits, qui n'ont pas fait pénitence et ne T'ont pas
connu, au feu éternel, et pour dire à tous ceux qui T'ont connu,
adoré, servi dans la pénitence : Venez, les bénis de mon
Père, recevez le Royaume qui vous a été préparé dès l'origine
du monde. Et parce que, misérables et pécheurs que nous sommes
tous, nous ne sommes pas dignes de Te nommer, nous prions et
supplions que Notre-Seigneur Jésus-Christ, ton Fils bien-aimé, en
qui Tu te complais, Te
rende grâces, avec le Saint-Esprit Paraclet, comme il Te plaît et
comme il leur plaît, pour toutes choses, Lui qui toujours Te suffit
en tout et par qui Tu as tant fait pour nous. Alléluia.
Et sa glorieuse Mère, la très bienheureuse Marie toujours Vierge;
les bienheureux Michel, Gabriel, Raphaël, et tous les chœurs des
esprits bienheureux: Séraphins, Chérubins et Trônes, Dominations,
Principautés et Puissances, Vertus, Anges, Archanges ; les
bienheureux Jean-Baptiste, Jean l'Evangéliste, Disciples, Martyrs,
Confesseurs, Vierges; les bienheureux Elie et Enoch ; et tous
les Saints qui furent, seront et sont : pour ton Amour nous
les supplions humblement de rendre grâces pour tous biens, comme
il Te plaît, à Toi le Dieu souverain, vivant, éternel et vrai,
avec ton Fils très cher Notre-Seigneur Jésus-Christ et le Saint
Esprit Paraclet, dans les siècles des siècles. Amen. Alléluia.
Tous
ceux qui, dans la sainte Eglise Catholique et apostolique, veulent
servir le Seigneur Dieu ; tous les ordres ecclésiastiques,
prêtres, diacres, sous-diacres, acolytes, exorcistes, lecteurs,
portiers et tous les clercs ; tous les religieux et toutes les
religieuses, tous les enfants et les petits, les pauvres et les
indigents, les rois et les princes, les travailleurs, les laboureurs,
les serviteurs et les maîtres; toutes les vierges, les veuves et les
épouses ; les laïcs, hommes et femmes, enfants et adolescents,
jeunes et vieux, bien portants et malades, petits et grands ;
tous les peuples, races, tribus, langues ; enfin toutes les
nations et tous les hommes, partout sur la terre, qui sont et seront:
humblement nous les prions et supplions, nous tous, frères Mineurs
et serviteurs inutiles, de persévérer tous ensemble, dans la vraie
foi et dans la pénitence: car autrement nul ne peut être sauvé.
Aimons-nous
tous, de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit, de tout notre pouvoir et courage, de toute notre intelligence, de toutes nos forces, de tout notre effort, de toute notre affection, de toutes nos entrailles, de tous nos désirs, de toutes nos volontés, le Seigneur Dieu qui nous a donné et nous donne à nous tous tout notre corps, toute notre âme, toute notre vie; qui nous a créés et rachetés ; qui nous sauvera par sa seule Miséricorde ; qui, malgré nos faiblesses et nos misères, nos corruptions et nos hontes, nos ingratitudes et notre malice, ne nous a fait et ne nous fait que du bien. N'ayons donc d'autre désir, d'autre volonté, d'autre plaisir et d'autre joie que notre Créateur, Rédempteur et Sauveur, le seul vrai Dieu, qui est le bien plénier, entier, total, vrai et souverain ; qui seul est bon, miséricordieux, et aimable, suave et doux ; qui seul est saint, juste, vrai et droit; qui seul est bienveillant, innocent et pur ; de qui, par qui et en qui est tout pardon, toute grâce et toute gloire, pour tous les pénitents et tous les justes, pour tous les bienheureux qui se réjouissent avec Lui dans le ciel. Supprimons donc tout empêchement, toute barrière, tout écran (entre Dieu et nous). Partout, en tout lieu, à toute heure et en tout temps, chaque jour et sans discontinuer, tous, croyons d'une foi véritable et humble, gardons dans notre cœur, aimons, honorons, adorons, servons, louons et bénissons, glorifions et surexaltons, magnifions et remercions le très haut et souverain Dieu éternel, Trinité et Unité, Père, Fils et Saint-Esprit, Créateur de toutes choses, Sauveur de tous ceux qui mettent en Lui leur foi, leur espérance et leur amour ; Lui qui est sans commencement et sans fin, immuable, invisible, inénarrable, ineffable, incompréhensible, impénétrable, béni, louable, glorieux, surexalté, sublime, élevé, doux, aimable, délectable et tout désirable plus que toutes choses dans les siècles des siècles. » AINSI SOIT-IL .
tous, de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit, de tout notre pouvoir et courage, de toute notre intelligence, de toutes nos forces, de tout notre effort, de toute notre affection, de toutes nos entrailles, de tous nos désirs, de toutes nos volontés, le Seigneur Dieu qui nous a donné et nous donne à nous tous tout notre corps, toute notre âme, toute notre vie; qui nous a créés et rachetés ; qui nous sauvera par sa seule Miséricorde ; qui, malgré nos faiblesses et nos misères, nos corruptions et nos hontes, nos ingratitudes et notre malice, ne nous a fait et ne nous fait que du bien. N'ayons donc d'autre désir, d'autre volonté, d'autre plaisir et d'autre joie que notre Créateur, Rédempteur et Sauveur, le seul vrai Dieu, qui est le bien plénier, entier, total, vrai et souverain ; qui seul est bon, miséricordieux, et aimable, suave et doux ; qui seul est saint, juste, vrai et droit; qui seul est bienveillant, innocent et pur ; de qui, par qui et en qui est tout pardon, toute grâce et toute gloire, pour tous les pénitents et tous les justes, pour tous les bienheureux qui se réjouissent avec Lui dans le ciel. Supprimons donc tout empêchement, toute barrière, tout écran (entre Dieu et nous). Partout, en tout lieu, à toute heure et en tout temps, chaque jour et sans discontinuer, tous, croyons d'une foi véritable et humble, gardons dans notre cœur, aimons, honorons, adorons, servons, louons et bénissons, glorifions et surexaltons, magnifions et remercions le très haut et souverain Dieu éternel, Trinité et Unité, Père, Fils et Saint-Esprit, Créateur de toutes choses, Sauveur de tous ceux qui mettent en Lui leur foi, leur espérance et leur amour ; Lui qui est sans commencement et sans fin, immuable, invisible, inénarrable, ineffable, incompréhensible, impénétrable, béni, louable, glorieux, surexalté, sublime, élevé, doux, aimable, délectable et tout désirable plus que toutes choses dans les siècles des siècles. » AINSI SOIT-IL .
Et
n'hésitons pas à faire nôtre, dans un cœur à cœur avec Jésus
en ce jour de fête du Corps et du Sang de Jésus, la séquence que
nous propose la Litugie, dans nos missels : Le
signe seul est partagé,le Christ n’est en rien divisé,ni sa
taille ni son état n’ont en rien diminué.(
Oeuvre de St Thomas d'Aquin)
L'Ermite
L'Ermite
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