FETE
DU
SAINT SACREMENT
Le
pape Urbain IV en 1264 rendit la fête du Saint-Sacrement obligatoire
pour l’Église universelle, mais cette fête a eu de la peine à
s’imposer chez les évêques et les théologiens. Puis elle est
devenue une fête très populaire, très célébrée en Espagne. Elle
a été supprimée dans les pays protestants, mais cependant gardée
par l’Église anglicane. Cette fête était appelée fête du Corps
du Christ ou Fête du Saint-Sacrement.
Le nom de Fête-Dieu n’existe qu’en français.
LA
PROCESSION DE LA FÊTE - DIEU
Le
pape Jean XXII en 1318 a ordonné de porter L'Eucharistie,
le jour de la Fête du Saint-Sacrement (Fête-Dieu),
en cortège solennel dans les rues et sur les chemins pour les
sanctifier et les bénir. C’est à ce moment qu’apparaît
l’ostensoir. Elle se répand dans tout l’occident aux XIV° et
XV° siècles. Le Concilede
Trente (1515-1563) approuve cette procession de la Fête-Dieu qui
constitue une profession publique de foi en la présence réelle du
Christ dans l’Eucharistie.
Le défilé du Saint-Sacrementest
encore très populaire en Italie et en Espagne. Mais en France, la
procession de la Fête-Dieu se fait rarement, sauf dans de nombreux
villages du Pays Basque.
DESCRIPTION
DE LA PROCESSION DE LA FÊTE-DIEU
Pendant
la procession de la Fête-Dieu, le prêtre portait
l’Eucharistie au
milieu des rues et des places richement pavoisées de draperies et de
guirlandes. On abritait le Saint Sacrement sous
un dais somptueux porté par quatre notables. On faisait aussi une
station à un reposoir, sorte d’autel couvert de fleurs.
L’officiant encensait l’eucharistie et
bénissait le peuple. On marchait sur un tapis de pétales de rose
que des enfants jetaient sur le chemin du Saint-Sacrement Cela constituait un vrai spectacle. (
lors de ces processions, les fillettes essentiellement, étaient
vêtues de
blanc, elles portaient suspendues au cou, des corbillons
préparés par les mamans et honoraient Jésus en Lui jetant des
pétales de roses. Parents et enfants appréciaient cette démarche
de foi. Personnellement, j'en garde un excellent souvenir qui a
contribué à me donner un grand respect et le « goût »
de l'Eucharistie.)
L'OSTENSOIR

LE
REPOSOIR DE LA FÊTE-DIEU

LE SENS DE LA FÊTE DU CORPS ET DU SANG DU CHRIST.
Depuis
la réforme liturgique du Concile Vatican II,
la Fête Dieu est appelée « Fête du Saint-Sacrement du
Corps et du Sang du Christ ». La Fête du Corps et du Sang du
Christ commémore l’institution duSacrement de l'Eucharistie.
Elle est un appel à approfondir le sens de l'Eucharistie et
sa place dans notre vie. Cette fête est la célébration du Dieu
d’amour qui se révèle en donnant son corps et son sang, en se
donnant à nous comme nourriture de vie éternelle. Le sens de la
fête du corps et du sang du Christ est un peu différent de celui de
la Fête Dieu qui était plus centrée sur l’adoration de la
présence réelle du Christ.
MESSE
DE LA FÊTE DU CORPS ET DU SANG DU CHRIST

DATE
DE LA FÊTE DU CORPS ET DU SANG DU CHRIST
La
date de la Fête du Corps et du Sang du Christ (fête de Corpus
Christi), comme la date de la Fête du Saint-Sacrement ou la date de
la Fête-Dieu, est en principe le jeudi qui suit la fête de la
Sainte-Trinité, c’est-à-dire soixante jours après Pâques.
Mais en France, depuis le concordat de 1801 et dans plusieurs pays,
la Fête du Corps et du Sang du Christ est repoussée au dimanche qui
suit la Sainte-Trinité en vertu d’un indult papal pour permettre
la participation de tous les fidèles. En effet ce jeudi n’est pas
un jour férié en France alors qu’il l’est dans certains pays
comme la Belgique, la Suisse, certaines parties de l’Allemagne,
l’Autriche, la Pologne, le Portugal, l’Espagne.
( source ; Église Catholique)
L'histoire
de la solennité s'inscrit dans le sillage du débat théologique
suscité par l'hérésie de Béranger de Tours, qui niait la présence
réelle du Christ dans l'Eucharistie. Dans la bulle Transiturus qui
institua la Fête-Dieu, le pape Urbain IV écrit qu'«
il est juste néanmoins, pour confondre la folie de certains
hérétiques, qu'on rappelle la présence du Christ dans le très
Saint-Sacrement ». Les
évolutions de la théologie sacramentelle et son développement dans
les écoles du XIIe siècle et du XIIIe siècle ont été
décisives. Le facteur déterminant qui a permis l'invention et la
réception de la solennité de la Fête-Dieu a surtout été
l'évolution de la religiosité populaire qui a accompagné ces
évolutions théologiques grâce au développement de la prédication.
Ce réveil s'accompagnait d'un désir de pouvoir contempler l'hostie
pendant la messe : c'est à Paris, vers 1200, que l'existence du rite
de « l'élévation », au moment de la consécration, est attestée
pour la première fois. (LA
CROIX)

Ce grand théologien, Père de
l’Église, a aussi décrit les fruits salutaires que nous offre le
Christ dans le Saint
Sacrement :
1/
Nourriture de l’âme, le pain consacré soutient la vie
spirituelle des chrétiens et la vivifie de façon surprenante.
2/
Nous sommes unis au Seigneur qui nous a tant aimés qu’Il
s’est fait nourriture. Nous sommes alors en union physique et
permanente avec Lui. Dans la communion, nous nous unissons à Sa
personne de façon à pouvoir dire « il
est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour
eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. »
3/
L’Eucharistie nous
communique la vie même de Dieu. De cette communion mystérieuse, il
nous fait réellement participer à sa vie divine pour nous
sanctifier. Car en se faisant homme, le Verbe du Père a communiqué
aux hommes, à la sainte humanité, la vie divine.
4/
Avec l’Eucharistie nous
recevons le don de l’immortalité. En nous unissant au Christ par
la communion, le Seigneur met en nous le germe de la vie éternelle,
gage de la résurrection glorieuse qui conduit à l’éternité.
Lors
de la dernière Cène, le Jeudi Saint, quand le Christ a lavé les
pieds de ses disciples, il nous a aussi laissé un commandement
nouveau « aimez-vous les uns les autres ; comme je
vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. »
(Jean 13, 34) Mais ceci n’est possible que si nous restons unis à
Lui. C’est pourquoi le Seigneur a décidé de rester avec nous dans
l’Eucharistie pour
que nous aussi nous puissions rester en Lui.
Ainsi,
quand nous recevons son Corps et son Sang, Son amour nous est donné.
Le Saint Sacrement nous rend alors capables de communiquer cet amour
aux autres, afin de ne pas vivre seuls pour nous-mêmes. La
rencontre avec le Seigneur dans l’Eucharistie est
aussi la source qui renouvelle notre engagement à la charité. Parce
qu’aimer Dieu et aimer son prochain sont deux choses inséparables.
La
grande fête
du Saint Sacrement n’est
pas seulement une occasion pour L’adorer et Le recevoir. Cette fête
est aussi l’occasion pour nous de penser à comment répondre à
l’amour que Dieu nous porte. Nous pouvons tout d’abord réfléchir
si oui ou non nous sommes des personnes justes, car la justice est
inséparable de la charité, elle lui est intrinsèque. Aussi, nous
pouvons penser jusqu’où nous allons dans la reconnaissance, la
communion, le pardon.
La fête
du Saint Sacrement est
une belle occasion de rendre grâce au Seigneur pour tant de
générosité dans les moments difficiles, pour les personnes qui
vivent selon la Parole du Christ et nous font partager Son Amour.
Prions donc pour que notre foi dans l’Eucharistie se
convertisse en amour, en charité, soutenus et bénis par le
Seigneur.
(Ramon
del Hoyo Lopez, évêque de Jaén en Espagne)
(Lc 9, 11b-17)
Si
j'avais été consultée il me semble que j'aurais choisi le récit
de l'Institution de l'Eucharistie, le Jeudi Saint, pour la liturgie
de ce dimanche ! Mais voilà, je n'ai pas été consultée
sans doute l’Église veut-elle nous permettre de découvrir quelque
chose qui nous échappe dans une première lecture ! A nous de
suivre St Luc, pas à pas, comme nous le faisons souvent !
Jésus
parlait aux foules du règne de Dieu,et guérissait ceux qui en
avaient besoin.Nous
retrouvons Jésus en présence d'une grande foule, des gens qui ne le
lâchent pas comme c'est souvent le cas. Les apôtres rentrent de
mission et Jésus les invite à se mettre à l'écart pour leur
permettre de rendre compte de leur mission ! C'est sans compter
avec cette foule avide qui désire entendre Jésus , une foule jamais
rassasiée, parce qu'elle comprend que Jésus lui apporte du
réconfort, qu'Il l' éclaire et va jusqu'à guérir les malades !
Certains ont une oreille qui traîne, un œil aussi, ils n'ont pas
tardé à comprendre que Jésus cherchait un peu de tranquillité
qu'ils ne lui accorderont pas ! Jésus ne se défend pas, pas
d'impatience chez Lui, cette foule attend une Parole, Il la lui
donne sans restriction au point que : Le
jour commençait à baisser.Alors les Douze s’approchèrent de lui
et lui dirent :« Renvoie cette foule :qu’ils
aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y
loger et de trouver des vivres ;ici nous sommes dans un endroit
désert. » Réalistes,
ancrés dans le concret de l'existence, les apôtres s'inquiètent
devant la nuit qui approche. Ils font alors, discrètement, une
judicieuse proposition . Jésus, Lui, veut les conduire plus loin :
il
leur dit :« Donnez-leur vous-mêmes à manger. » En
rase campagne, à l'entrée de la nuit, la remarque est plutôt
incongrue ! Qu'aurions-nous dit ? Qu'aurions-nous fait ?
Certains auraient vu là une provocation et auraient tourné les
talons en pensant : « débrouille-toi si tu es
si malin ! » D'autres n'auraient pas manquer de murmurer
et de manifester leur mauvaise humeur ! Je laisse à chacun le
soin de réfléchir ! Les apôtres n'expriment rien de tout
cela, ils ont une trop grande amitié pour Jésus, et, s'ils ne
savent pas où Il va les conduire, ils ne doutent pas de Sa capacité
à les surprendre, aussi cherchent-ils une solution immédiate même
si celle-ci leur paraît dérisoire devant semblable foule !
N'oublions jamais que Jésus ne nous demande pas l'impossible, Il
attend seulement que nous fassions ce qui est en notre pouvoir et Lui
se charge du reste. C'est ce qui se passe ici ! Observateurs,
les apôtres ont vu et en toute simplicité, ils expriment ce qu'ils
voient , ils proposent même, le cas échéant, de tenter
d'aller se procurer la nourriture nécessaire, mais pas sans
souligner avec réalisme , la difficulté de trouver de quoi nourrir
une telle foule :Ils
répondirent :« Nous n’avons pas plus de cinq pains et
deux poissons.À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la
nourriture pour tout ce peuple. »Il
y avait environ cinq mille hommes.La
réponse des apôtres montre qu'ils ont réfléchi, qu'ils respectent
Jésus dans Ses exigences, ils Le lui disent bien simplement , sans
le moindre commentaire, Jésus peut alors entrer en action mais ,
notons le, pas sans se faire aider, pas sans le soutien de Ses amis
les apôtres !
Jésus
dit à ses disciples :« Faites-les asseoir par groupes de
cinquante environ. » Que
peut bien présager cette demande précise de Jésus ? Sans
doute révèle-t-il aux apôtres qui seront chargés d'organiser
l’Église naissante, que le Royaume de Dieu dont il est question
dans le premier verset, n'est pas un conglomérat de personnes , il
appelle de l'organisation pour ne laisser personne en chemin, ou à
l'écart ! N'est-ce pas ce qui se passe dès le départ dans les
Actes des apôtres ? Ces derniers, inspirés par l'Esprit Saint,
vont très vite jusqu'à envisager la diaconie afin
de ne pas délaisser le service des de la prière et de la Parole
:
En ces jours-là, le nombre des disciples augmentant, les Hellénistes
élevèrent des plaintes contre les Hébreux, parce que leurs veuves
étaient négligées dans le service de chaque jour. Mais les Douze,
ayant convoqué l'assemblée des disciples, dirent: " Il ne
convient pas que nous délaissions la parole de Dieu pour servir aux
tables. Cherchez donc parmi vous, frères, sept hommes de bon renom,
remplis d'Esprit et de sagesse, que nous établirons dans cet office.
Quant à nous, nous serons assidus à la prière et au ministère de
la parole. " Ce discours plut à toute l'assemblée, et ils
choisirent Etienne, homme plein de foi et d'Esprit-Saint, Philippe,
Prochore, Nicanor, Timon, Parménias et Nicolas, prosélyte
d'Antioche, qu'ils présentèrent aux apôtres; et (ceux-ci), après
avoir prié, leur imposèrent les mains. La parole de Dieu se
répandait de plus en plus, le nombre des disciples s'augmentait
considérablement à Jérusalem, et une multitude de prêtres
obéissaient à la foi. (Actes 6) N'est-ce
pas ainsi que peu à peu , l’Église s'organisera en communautés
de paroisses et ces dernières en communautés de services pour
répondre aux besoins des uns et des autres ? Dès la demande de
Jésus les apôtres qui apprennent « leur métier »
exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le
monde.Rassemblés
en groupes accessibles Jésus peut suivre Son idée.

Le
peuple : Béni
soit Dieu,
maintenant et toujours !
Le
prêtre, (présentant le vin) : Tu
es béni, Dieu de l’univers, toi qui nous donnes ce vin, fruit de
la vigne et du travail des hommes ; nous te le présentons
: il deviendra le vin du Royaume éternel. (le
Sang du Christ)
Le
peuple : Béni
soit Dieu,
maintenant et toujours !
C'est
sans doute une façon de nous rappeler que nous recevons tout du
Père, rien, absolument rien ne nous « appartient en propre »
comme disait St François d'Assise,hormis notre péché ! malgré
les apparences nous ne sommes propriétaires de rien , même pas de
notre personne, elle nous est confiée pour le service des frères :
notre corps, notre intelligence, nos charismes ...tout nous est
confié pour faire advenir un monde meilleur ! C'est peut-être
la
clef
de cet évangile , Jésus, en demandant à Ses apôtres et à nous
tous, « donnez-leur
vous-mêmes à manger »
semblerait leur faire, nous
faire
comprendre qu'ils ont en eux, que
nous avons en nous,
les dons utiles et nécessaires pour le service de l'humanité vers
qui Il les enverra le moment venu et
vers qui Il nous envoie !
Cette
bénédiction sur le pain, peut aussi nous permettre de réfléchir à
la façon dont nous recevons les dons que nous partageons à table,
au quotidien, avec notre famille, nos amis . L’Église
(communautés religieuses, rassemblements divers ) ne se met jamais à
table sans bénir les mets qui seront partagés et nous ? Et je
pense à un rite qui semble avoir en grande partie disparu, c'est
celui de la bénédiction de la miche de pain avant de l'entamer !
Maman traçait toujours un signe de croix sur la nouvelle miche pour
remercier le Seigneur qui nous la donnait ? Est-ce impossible de
retrouver notre enracinement chrétien ?
Que
fait en effet Jésus après la bénédiction ?
Il
les
rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à
la foule.Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ;puis on
ramassa les morceaux qui leur restaient :cela faisait douze
paniers.
Que fait le prêtre après la Présentation des dons ? Il rompt
le Pain qu'il consacre , qui sera offert en nourriture spirituelle et
dont le surplus sera conservé au Tabernacle, une petite lumière
rouge indiquant que Jésus est là offert à notre adoration jusqu'à
la fin des temps ! Alors oui, l’Église a bien fait de nous
proposer l’Évangile de Saint Luc en cette fête du Corps et du
Sang du Christ .
Relisons
ce qu;écrivait Saint Jean Paul II dans sa lettre de présentation
de l'année de l'Eucharistie en 2005 :
« Nous
pouvons relire à ce sujet, ce qu’écrivait le pape Jean-Paul 2,
dans sa lettre de présentation de l’année de l’Eucharistie en
2005 : « L’Eucharistie n’est pas seulement une
expression de communion dans la vie de l’Église ; elle est
aussi un projet de solidarité pour l’humanité tout entière. […].
Chaque Messe porte toujours le signe de l’universalité. Le
chrétien qui participe à l’Eucharistie apprend par elle à se
faire artisan de communion, de paix, de solidarité, dans toutes les
circonstances de la vie. L’image de notre monde déchiré, qui a
inauguré le nouveau millénaire avec le spectre du terrorisme et la
tragédie de la guerre, appelle plus que jamais les chrétiens à
vivre l’Eucharistie comme une grande école de paix, où se forment
des hommes et des femmes qui, à différents niveaux de
responsabilité dans la vie sociale, culturelle, politique,
deviennent des artisans de dialogue et de communion. »
Dans
l’Évangile du jour, Luc ne nous fait-il pas comprendre en effet la
dimension universelle de l'Eucharistie, c'est à tout le monde
qu'elle est destinée, et la mission des disciples est de l'apporter
et de la distribuer ! Qu'il en soit ainsi !
Bénédiction
du Saint Sacrement.
Dieu
soit béni.
Béni
soit son Saint Nom.
Béni
soit Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme.
Béni
soit le Nom de Jésus.
Béni
soit son Sacré Cœur.
Béni
soit son précieux Sang.
Béni
soit Jésus dans le très Saint Sacrement de l’autel.
Béni
soit l’Esprit Saint Consolateur.
Bénie
soit l’auguste Mère de Dieu, la très Sainte Vierge Marie.
Bénie
soit sa Sainte et Immaculée Conception.
Bénie
soit sa glorieuse Assomption.
Béni
soit le nom de Marie, Vierge et Mère.
Béni
soit Saint Joseph, son très chaste époux.
Béni soit Dieu dans
ses anges et dans ses saints.
L'Ermite
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