XII e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
Luc
9, 18,24
En
ce jour-là, Jésus était en
prière à l’écart.
Jésus
en prière, ce n'est pas nouveau, nous le savons, Jésus est en
relation constante avec son Père :
« Celui
que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui
donne l'Esprit sans mesure. »
Le
Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit
faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait
pareillement. Jn 5, 19
Le
Père et moi, nous sommes UN. » Jn
7,30

« Au dire des foules, qui suis-je ? »
Ils répondirent :
« Jean le Baptiste ;
mais pour d’autres, Élie ;
et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. »
Les
réponses fusent, ce n'est pas compromettant de parler de ce qui se
raconte, des estimations, des bruits qui courent, des questions qui
occupent les esprits face aux faits et gestes de Jésus, face à Ses
prises de position ! Nous-mêmes, si nous sommes invités à
rendre compte de notre foi quelle est notre comportement ? Ne
nous arrive-t-il pas « de noyer le poisson » dans un flot
de paroles ? De nous appuyer sur ce que nous entendons ?
Mais, si Jésus en arrive, comme avec les apôtres à nous poser
cette extraordinaire question de confiance : « Et
vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Que
répondrons-nous ? Oui, là, maintenant, en cet instant « Qui
est Jésus pour moi ? » Est-Il Celui de la Profession
de foi que nous confessons chaque dimanche avec nos frères
chrétiens ?
-
Je
crois en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui
a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a
souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et
a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième
jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est
assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il
viendra juger les vivants et les morts.
Ou
bien comme comme
Jésus Lui-même le déclare dans l’Évangile de St Matthieu, Celui
que je reconnais sincèrement dans le frère malmené ?
- j'avais
faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, j'étais un
étranger, j'étais nu, j'étais malade; j'étais en prison,
!Alors
les
justes lui répondront : « Seigneur, quand est-ce que nous
t'avons vu...? tu avais donc faim, tu avais soif, tu étais un
étranger, et tu étais nu, tu étais malade ou en prison...
Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ?' Et le Roi leur
répondra : 'Amen, je vous le dis :chaque fois que vous l'avez fait à
l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez
fait. 25,35
Ou
encore cette Présence qui illumine mon être, qui rayonne sur mon
visage, Celui dont je partage l'intimité , Celui que je rencontre
« sur la Montagne » dans le silence et la solitude pour
savoir ce qu'Il attend de moi, comment Il souhaite que je gère une
situation précise, ? Est-Il Celui avec qui je suis en constante
relation, Celui avec qui je suis UN, comme « Lui
et le Père » ?
Qui
est Jésus pour moi ?
Pierre prit la parole et dit :
« Le Christ, le Messie de Dieu. »
Pierre
fait une réponse inspirée : le Christ, c'est-à-dire,
l'Oint du Seigneur , Celui qui a reçu l'onction qui fait de Lui un
roi, mais il faudra apprendre à discerner de quelle royauté il
s'agit !
Le
Messie de Dieu donc Celui
qu'ont annoncé les Prophètes, Celui qui est attendu depuis la nuit
des Temps, Celui qui doit sauver Israël !
Pierre
, par grâce bien sûr, perçoit en Jésus quelqu'un de différent,
de très grand, Il dit des Paroles jamais entendues jusque là, Il
pose des actes surprenants, Il guérit, pardonne, fait réfléchir,
nourrit, c'est un être hors du commun, mais Pierre tout inspiré
qu'il est à ce moment précis, comprend-il la portée de ses
paroles ? Si sa pensée se pose entrevoit-il ce qui va se
passer ?
Jésus
va vite le ramener à la réalité, Il va même lever légèrement le
voile sur le prix qu'il faudra « payer » !
Mais Jésus, avec autorité,
leur défendit vivement de le dire à personne,
et déclara :
« Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup,
qu’il soit rejeté
par les anciens, les grands prêtres et les scribes,
qu’il soit tué,
et que, le troisième jour, il ressuscite. »
Si
les disciples sont bien à l'écoute, la remarque doit « plomber »
leur enthousiasme : Christ ? Oui ! Messie ? Oui !
Mais pas n'importe lequel ! Pas un triomphateur, ni un monarque
tout-puissant à qui on obéit au doigt et à l’œil, encore moins
un guerrier aguerrit qui livre de sanglantes batailles et revient
vainqueur bannière au vent, non rien de tout cela ! Le
« Messie-Jésus » est ce serviteur souffrant décrit par
Isaïe au chapitre 53 :
Qui
aurait cru ce que nous avons entendu ? A qui la puissance du Seigneur
a-t-elle été ainsi révélée ? Devant Dieu, le serviteur a
poussé comme une plante chétive, enracinée dans une terre aride.
Il
n'était ni beau ni brillant pour attirer nos regards, son extérieur n'avait rien pour nous plaire. Il était méprisé, abandonné de tous, homme de douleurs, familier de la souffrance, semblable au lépreux dont on se détourne ; et nous l'avons méprisé, compté pour rien.
Pourtant, c'étaient nos souffrances qu'il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu'il était châtié, frappé par Dieu, humilié. Or, c'est à cause de nos fautes qu'il a été transpercé, c’est par nos péchés qu'il a été broyé. Le châtiment qui nous obtient la paix est tombé sur lui, et c'est par ses blessures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous. Maltraité, il s'humilie, il n'ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l'abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n'ouvre pas la bouche. Arrêté, puis jugé, il a été supprimé. ..A cause de ses souffrances, il verra la lumière, il sera comblé. Parce qu'il a connu la souffrance, le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs péchés.
n'était ni beau ni brillant pour attirer nos regards, son extérieur n'avait rien pour nous plaire. Il était méprisé, abandonné de tous, homme de douleurs, familier de la souffrance, semblable au lépreux dont on se détourne ; et nous l'avons méprisé, compté pour rien.
Pourtant, c'étaient nos souffrances qu'il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu'il était châtié, frappé par Dieu, humilié. Or, c'est à cause de nos fautes qu'il a été transpercé, c’est par nos péchés qu'il a été broyé. Le châtiment qui nous obtient la paix est tombé sur lui, et c'est par ses blessures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous. Maltraité, il s'humilie, il n'ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l'abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n'ouvre pas la bouche. Arrêté, puis jugé, il a été supprimé. ..A cause de ses souffrances, il verra la lumière, il sera comblé. Parce qu'il a connu la souffrance, le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs péchés.
Tel
est notre Christ, notre Messie !
Sa
gloire à Lui, c'est le service des plus humbles, l'amour des plus
petits, Lui, notre Messie se trouve bien en compagnie des pécheurs,
des pauvres, des publicains, des
prostituées,
Il est venu pour les
relever, les sauver !
Et ceux qui veulent emboîter le pas, ceux qui veulent devenir Ses
disciples, qui veulent compter parmi Ses amis ne doivent surtout pas
penser bénéficier de privilèges, à ceux-là Jésus disait :
« Celui
qui veut marcher à ma suite,
qu’il renonce à lui-même,
qu’il prenne sa croix chaque jour
et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie
la perdra ;
mais celui qui perdra sa vie à cause de moi
la sauvera. »
qu’il renonce à lui-même,
qu’il prenne sa croix chaque jour
et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie
la perdra ;
mais celui qui perdra sa vie à cause de moi
la sauvera. »

la sauvera. » En effet, vous tous que le baptême a unis au Christ,
vous avez revêtu le Christ ; car tous, vous ne faites plus qu’un
dans le Christ Jésus.Et si vous appartenez au Christ,vous êtes de la descendance d’Abraham :vous êtes héritiers selon la promesse. » Ga.3
Alors,
QUI EST JÉSUS POUR MOI ?
Mon
âme a soif (de ce
Dieu-là) de
toi,
Seigneur, mon Dieu.
Seigneur, mon Dieu.
(cf.
Ps 62, 2b)
Dieu,
tu es mon Dieu,
je
te cherche dès l’aube :
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
Toute
ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.
Oui,
tu es venu à mon secours :
je crie de joie à l’ombre de tes ailes.
Mon âme s’attache à toi,
ta main droite me soutient.
je crie de joie à l’ombre de tes ailes.
Mon âme s’attache à toi,
ta main droite me soutient.
L'Ermite
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