FÊTE DE LA TRÈS SAINTE TRINITÉ
(Jn 16, 12-15)
DIEU
EST COMMUNION.
En
ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« J’ai encore beaucoup de choses à vous dire,
mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter.
Jésus disait à ses disciples :
« J’ai encore beaucoup de choses à vous dire,
mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter.
Dans
le passage d’Évangile que l’Église nous propose en ce jour,
nous ne trouvons pas explicitement le terme
qui retient notre attention en cette si belle et grande fête !
D'ailleurs, nous ne le trouvons nulle part dans les Évangiles,
cependant, la Trinité est présente dans les Paroles de Jésus :
ne fait-Il pas constamment référence à cette relation unique qu'Il
entretient avec Son Père et Notre Père, ne nous annonce-t-Il pas
souvent, la venue de L'Esprit et son œuvre dans le monde ? Ici, « Il
aurait encore beaucoup de choses à confier »
à Ses apôtres mais l'heure n'est pas venue, sans doute ne sont-ils
pas prêts, d'ailleurs
c'est ce qu'Il suggère : « pour
l’instant vous ne pouvez pas les porter. » Ils
ont en effet besoin de cet Esprit Saint qui ouvrira leur intelligence
et leur fera comprendre tout ce qu'ils ont vécu avec Jésus Lui-même
.Tant que Jésus est présent, sans qu'ils en aient conscience, les
apôtres, en Jésus, vivent des Trois, (ces Trois, ne sont-ils pas UN ?) il faut que Jésus parte, pour
que
vienne l'Esprit de Vérité : « il
vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais
pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je
vous l’enverrai. Jn
16, 7
Quand
il viendra, lui, l’Esprit de vérité,
il vous conduira dans la vérité tout entière.
il vous conduira dans la vérité tout entière.

« Dans
le , christianisme
la
Trinité
(ou Sainte-Trinité)
est le Dieu
unique en trois personnes :
le
Père, et le Fils
et le Saint-Esprit,
égaux, participant d'une même essence divine et pourtant
fondamentalement distincts. La notion fut présentée pour la
première fois par Tertullien.(155-225)
L'énoncé
du dogme
de la Trinité se présente comme la conséquence de ce qui est dit
du mystère
de Dieu dans les Écritures :
dans l'Ancien
Testament, Dieu
a révélé son existence et son unicité, ainsi que la venue du
Verbe incarné ; dans le Nouveau
Testament, ont été
affirmés la divinité de Jésus-Christ
et le caractère personnel de l'Esprit-Saint.
Le
Père
est « celui qui est éternel » comme il ressort du
passage du Livre
de l'Exode
où est révélé le Nom
divin.
Le Nouveau
Testament
souligne la paternité de Dieu,
déjà reconnue dans l'Ancien
Testament.
« N’y
a-t-il pas un même père pour nous tous ? N’est-ce pas un même
Dieu qui nous a créés ? Pourquoi sommes-nous perfides l’un envers
l’autre, de manière à profaner le pacte de nos pères ? Judas est
perfide et l’abomination se commet en Israël et à Jérusalem :
car Judas profane la chose sacrée du Seigneur,
qu’il aime ; et il prend pour épouse la fille d’un dieu étranger
(Malachie)
Le
Fils,
le Verbe ou la Parole de Dieu
(Jésus-Christ),
identifié comme celui qui était avec Dieu
(Jn 11),
est celui par qui le Père a créé le ciel, la terre et toute chose
(comparer Col 115-16
et Hé 110 ;
il ressort de Hé 18
que c'est le Père qui parle à son Fils]), et s'est incarné en
Jésus-Christ
(Jn 114).
En lui
« habite corporellement toute la plénitude de la divinité »
(Col 29).
En outre il est aussi l'alpha
et oméga
(Ap 2213),
ce qui signifie « le premier et le dernier »
(l'expression se trouve déjà dans Es 4812).
Dans l'évangile de Jean, selon la TOB,
Jésus se déclare lui-même « Je
Suis »
(Jn 858s;
24; 28 (allusion à Ex 314)),
ce qu'il confirme en disant : « avant
qu'Abraham fût, Je Suis »
Jn 856s).
Le
Saint-Esprit
est aussi appelé Paraclet,
ce qui signifie « avocat, intercesseur » (Jn 1426).
Il se distingue du Père et du Fils (Jn 14 ;
Jn 1526 ;
Jn 165s).
Dans la doctrine chrétienne, il est l'« Esprit de Dieu »
ou le « Souffle de Dieu » de l'Ancien
Testament,
celui qui a inspiré les prophètes,
s'est manifesté à la Pentecôte,
et continue d'assister l'Église chrétienne. Il est surtout
représenté par des symboles : la colombe, la tempête, le feu.
Le texte évangélique précise : « Tout
péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le
blasphème contre l'Esprit ne sera point pardonné »
(Mt 1231 ;
voir aussi Mc 329).


Cette
révélation de la divinité du Fils sera confirmée sur le sommet du
mont
Hermon,
pour le compte des trois disciples privilégiés, déjà présents au
Jourdain,
Pierre,
Jacques
et Jean,
au moment de la Transfiguration :
« Celui-ci est mon Fils, l’élu, écoutez-le. »
(Lc 935)
LE
PÈRE
EST DON,
LE FILS EST ACCUEIL,
LE
SAINT ESPRIT EST FRUIT.
DIEU EST COMMUNION.
DIEU EST COMMUNION.
mais
ce qu’il aura entendu, il le dira ;
et
ce qui va venir, il vous le fera connaître.
Jésus
ici, précise bien que, pas plus que Lui, l'Esprit Saint ne parlera
pas de Lui-même, ce qu'Il insuffle dans nos cœurs vient de la
Source qui est le Père. Le Saint Esprit peut reprendre à son
compte, ce que Jésus dit de Lui-même :
«
Si je me glorifie moi-même, ma gloire n'est rien. C'est mon Père
qui me glorifie, lui que vous dites être votre Dieu, et que vous ne
connaissez pas. Pour moi, je le connais; et, si je disais que je ne
le connais pas, je serais semblable à vous, un menteur. Mais je le
connais, et je garde sa parole. Abraham, votre père, a tressailli
de joie de ce qu'il verrait mon jour »
Lui me glorifiera,
car il recevra ce qui vient de moi
pour vous le faire connaître.
Pas
plus que le Fils, l'Esprit n'agit pas, ne parle pas de Lui-même Il
reçoit tout de la même source , Dieu, étant Dieu Lui-même, pour
tout donner aux hommes. Jésus
étant remonté vers le Père, l'Esprit Saint prend le relais, non
pour annoncer des choses nouvelles, la Révélation est close en et
par Jésus, mais pour nous ACCOMPAGNER dans l'approche de l’immensité
qu'est Dieu ! Nous pouvons dire et redire, et nous réjouir
parce qu'il est « grand le mystère de la foi » . Nous
rentrerons à « LA MAISON » sans en avoir fait le tour,
mais nous aurons l' éternité tout entière pour continuer de découvrir et de nous émerveiller : Ah oui, qu'Il est grand le Mystère de la
Foi ! Si Jésus est venu c'est pour nous faire connaître
l'insondable amour du Père et l'Esprit a pour mission de continuer
cette œuvre en parlant à notre esprit : « l'Esprit
qui parle à notre esprit »
Tout ce que possède le Père est à moi ;
voilà pourquoi je vous ai dit :
L’Esprit reçoit ce qui vient de moi
pour vous le faire connaître. »
La
fête de la Très Sainte Trinité nous permet de célébrer, cette
extraordinaire « famille-Dieu » . Nous sommes forts,
nous, les humains pour célébrer ce qui nous tient à cœur :
anniversaires, fête des mamans, fête des pères, des grands-mères,
etc et pourquoi, nous, chrétiens, ne fêterions-nous pas de façon
solennelle, ce DIEU UN EN TROIS PERSONNES, qui nous donne tout ?
Trinité
Sainte, Trinité Bienheureuse,
Je
m'offre à Toi, je me consacre à Toi,
Trinité
Sainte, Trinité bienheureuse,
Étends
Ta main sur moi !
Il
est important d'accueillir en nos vies ce modèle d'amour qui définit
la Très Sainte Trinité, de nous laisser façonner, ciseler,
travailler par l'Artisan-source qu'est Dieu Père, et Fils et Saint
Esprit, pour qu'Il confectionne, Son œuvre d'art avec la pâte que
nous sommes, afin que nous lui rendions gloire pour l’éternité !
Pour
cela, tels que nous sommes, avec ce que nous sommes, notre vie tout
entière ne doit-elle pas rayonner cet amour pour que nos frères
comprennent que notre Dieu n'est pas le Dieu des morts mais le Dieu
des vivants, le Dieu des victoires de l'amour sur toutes les formes
de haines ? « Notre Dieu est le Dieu des victoires »
nous fait chanter un Psaume. Nous savons, en Jésus, que la mort est
vaincue et que nous sommes faits pour cette vie éternelle !
Ô
Seigneur, notre Dieu,
qu’il est grand, ton nom,
par toute la terre !
(Ps
8, 2)
L'Ermite
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