VINGTIÈME DIMANCHE DU TEMPS
ORDINAIRE
(Jn 6, 51-58)
La Sagesse… a dressé la table., elle
dit :
« Venez, mangez de mon pain,
buvez le vin que j’ai préparé.
« Venez, mangez de mon pain,
buvez le vin que j’ai préparé.
La Sagesse dont
il est question dans le livre des Proverbes n’est autre que Jésus. Jésus,
chaque jour si nous le souhaitons, chaque dimanche lors du rassemblement
communautaire, dresse pour nous la Table de l’amour et nous invite à
L’accueillir en nous, pour devenir Lui, et pas moins que cela !
« Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi, » écrit St Paul.
Et un chant liturgique
proclame : « devenez ce
que vous recevez »
Oui, nous sommes invités à
nous laisser travailler, transformer par Jésus qui se livre, qui devient notre
nourriture, qui, si nous Le lui permettons, nous fait devenir Lui, par cette merveilleuse alchimie de l’Eucharistie. Je lisais ceci, cet après-midi, dans « éclats de lumière, de Michel Maret, édité par Parole et silence :
nourriture, qui, si nous Le lui permettons, nous fait devenir Lui, par cette merveilleuse alchimie de l’Eucharistie. Je lisais ceci, cet après-midi, dans « éclats de lumière, de Michel Maret, édité par Parole et silence :
Tu vois ton frère, tu vois ton Dieu. Après Dieu, considère tout homme comme
Dieu, disaient les spirituels ; et ils savaient, à la place des
salutations habituelles, saluer en tout homme, en tout passant inconnu, le
visage humain de Dieu.
L’Abbé Apollos disait à ses disciples :
-
Quand un pèlerin ou un hôte vient vous visiter, prosternez-vous devant lui.
Non pas devant l’homme, mais devant Dieu. Car il est dit : »Tu vois
ton Frère, tu vois ton Dieu.
-
Celui qui sait dire à chacun : « ma joie », s’adresse à
l’homme comme LIEU DE DIEU et c’est pourquoi sa joie est parfaite. L’homme ne
disparaît pas, mais se révèle plus qu’homme, communion vivante,
homme-Dieu. »
Et c’est cela que l’Eucharistie fait de nous si nous
laissons toute la place au Christ. Nous le savons c’est un chemin, toujours en
devenir !
En ce temps-là,
Jésus disait à la foule :
« Moi, je suis le pain vivant,
qui est descendu du ciel :
si quelqu’un mange de ce pain,
il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai, c’est ma chair,
donnée pour la vie du monde. »
Les Juifs se querellaient entre eux :
« Comment celui-là
peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus disait à la foule :
« Moi, je suis le pain vivant,
qui est descendu du ciel :
si quelqu’un mange de ce pain,
il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai, c’est ma chair,
donnée pour la vie du monde. »
Les Juifs se querellaient entre eux :
« Comment celui-là
peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Nous ne nous attarderons pas aujourd’hui sur les polémiques suscitées par
les propos de Jésus. Nous l’avons compris, Jésus est mal reçu, - ne nous
étonnons pas des difficultés que rencontre l’évangélisation, si Jésus le
Maître, a été remis en question, à plus forte raison le serons-nous, nous
restons très humains.
Jésus leur dit alors :
« Amen, amen, je vous le dis :
si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme,
et si vous ne buvez pas son sang,
vous n’avez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang
a la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture,
et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi,
et moi, je demeure en lui.
Sachant cela c’est en rampant que nous devrions nous approcher de
l’Eucharistie, nous ne devrions jamais en être rassasiés, nous devrions nous
languir de recevoir Jésus en nous pour nous laisser instruire par Lui, pour
devenir Lui. Nous devrions éprouver un vide insondable quand nous en sommes
privés
.
Jésus, Toi, notre plénitude viens me nourrir de Ta présence, viens envahir
toutes les fibres de mon être, viens combler ma faim et ma soif, viens, demeure
en moi, que les paroles de Saint Paul soient vraies pour moi : « Ce
n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. »
Viens,
seigneur, étancher notre soif, viens Jésus, apaiser notre faim !
De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé,
et que moi je vis par le Père,
de même celui qui me mange,
lui aussi vivra par moi.
Tel est le pain qui est descendu du ciel :
il n’est pas comme celui que les pères ont mangé.
Eux, ils sont morts ;
celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
Et voilà l’extraordinaire promesse de Jésus ! Le Père est vivant, en
Lui, par Lui, vit le Fils son envoyé, si le Père est vivant, le Fils est vivant
et, celui qui se nourrit du Fils ne peut être que vivant. « Tel est le
pain descendu du ciel, précise Jésus » et ce pain, descendu du ciel n’est-ce
pas Jésus, la Parole éternelle faite chair, Jésus, habillé de notre
humanité ?
Saints du Seigneur, adorez-le :
rien ne manque à ceux qui le craignent.
Des riches ont tout perdu, ils ont faim ;
qui cherche le Seigneur ne manquera d’aucun bien
rien ne manque à ceux qui le craignent.
Des riches ont tout perdu, ils ont faim ;
qui cherche le Seigneur ne manquera d’aucun bien
L'Ermite
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