vendredi 7 août 2020

SEIGNEUR, SAUVE-MOI !


XIX e DIMANCHE
DU TEMPS ORDINAIRE
ANNEE A
(Mt 14, 22-33)


Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert,Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive,pendant qu’il renverrait les foules.
Après la Multiplication des pains...partagés, Jésus use de fermeté ! Il demande aux apôtres de « passer sur l'autre rive » tandis que lui-même s'occupe de disperser les foules.Sans doute ne veut-Il pas renouveler la récente expérience et les risques encourus !
Jésus a un besoin urgent de se retrouver seul à seul avec Son Père, et de réfléchir à ce départ violent de son cousin.Peut-être aussi ne veut-il pas se laisser enfermer dans un acte qui a pu en surprendre plus d'un ! Pour Jésus il n'y a rien d'extraordinaire Il est venu servir l'humanité et, non pas l'asservir. Si elle s'attache à Lui ce doit être pour ce qu'Il EST non pour ce qu'Il fait. Si ce qu'Il fait est important, ce qu'Il EST l'est encore plus ! « je suis le chemin la Vérité et la Vie » Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie » Pour Jésus , comme pour un chrétien authentique, le matériel est secondaire l'important c'est de vivre en union avec le Père : « Le Père et Moi nous sommes UN » « Je ne fais rien que je ne voie faire au Père » Dès lors, après un tel acte qui suivait, ne l'oublions pas un enseignement il n'y a rien de surprenant de voir Jésus gravir la montagne ce lieu par excellence de silence et de solitude bien que Jésus , Il le dit Lui-même ne soit jamais seul « je ne suis jamais seul ! »
La foule dispersée, les apôtres éloignés :    « il gravit la montagne, à l’écart, pour prier.Le
soir venu, il était là, seul. »  Seul en apparence, nous l'avons compris, car Il est en compagnie de Son Père.
N'avons-nous pas ici, une grande similitude avec Élie dans la Première lecture ?lorsque le prophète Élie fut arrivé à l’Horeb, la montagne de Dieu,    il entra dans une caverne et y passa la nuit.    Le Seigneur dit :« Sors et tiens-toi sur la montagne devant le Seigneur,car il va passer. »À l’approche du Seigneur,il y eut un ouragan, si fort et si violent qu’il fendait les montagnes et brisait les rochers,mais le Seigneur n’était pas dans l’ouragan ;et après l’ouragan, il y eut un tremblement de terre,mais le Seigneur n’était pas dans le tremblement de terre ;    et après ce tremblement de terre, un feu,mais le Seigneur n’était pas dans ce feu ;et après ce feu, le murmure d’une brise légère.    Aussitôt qu’il l’entendit,Élie se couvrit le visage avec son manteau,il sortit et se tint à l’entrée de la caverne. Élie, Jésus nous révèlent que c'est dans le SILENCE, à l'écart de l'agitation du monde, dans des lieux plus isolés, qu'il est plus facile de rencontrer le Seigneur de nos vies. Nous pouvons bien-sûr être saisis n'importe où, même au milieu d'une foire, d'une soirée dansante,dans la cohue du métro parisien, n'importe quand, dans notre sommeil, au cœur de notre prière, en plein travail, mais le lieu et le moment privilégiés c'est à l'écart, dans le silence, dans la « caverne » de notre cœur !
Tandis que Jésus se repose auprès de Son Père, qu'Il écoute Ses volontés, reprend Son humanité fatiguée en mains, voilà qu'un petit drame se joue en pleine mer où les apôtres sont malmenés par des vents contraires qui agitent la barque. Ils ont peur , ils s'affolent ! 
La barque était déjà à une bonne distance de la terre,elle était battue par les vagues,car le vent était contraire.N'arrive-t-il pas que la barque de notre vie soit agitée par et pour une multitude de raisons ? Que disons-nous ? Que pensons-nous , dans ces moments délicats et souvent difficiles ?
Les uns diront « mais où est Dieu » que fait-Il quand je me bats avec et contre moi-même, quand je me bats avec et contre mes frères ? Quand je me bats avec les éléments de ma vie : travail, santé, famille, voisins, amis mêmes, paroisse et paroissiens et responsable de paroisse, et j'en passe ! Mais où est-Il ce Dieu qui prend soin de sa créature comme Il prend soin de la prunelle de Ses yeux , en Jésus le Verbe Incarné ?
Il rencontre son peuple au pays du désert, dans les solitudes remplies de hurlements sauvages: il l'entoure, il l'instruit, il veille sur lui comme sur la prunelle de son œil. (Dt 32)
Garde-moi comme la prunelle de l’œil, cache-moi à l'ombre de tes ailes, loin des méchants qui m'ont pillé et des ennemis mortels qui me cernent. (Ps 17)

Oui, quiconque vous touche, touche à la prunelle de mon œil. (Za 2)

Où est Il ce Dieu qui prétend que je suis unique pour Lui ? Qui dit qu'Il prend soin de moi ?
Elle est unique, ma colombe, ma parfaite. Elle est unique pour sa mère, brillante pour celle qui l'enfanta. (Ct 6)
Ne crains point, car, je suis avec toi; ne regarde pas avec inquiétude, car je suis ton Dieu; je t'ai saisi fortement, et je t'aide, et je te soutiens par la droite de ma justice. (Is41)
"Ne crains point, c'est moi qui viens à ton aide." Ne crains point, vermisseau de Jacob, faible reste d'Israël! moi, je viens à ton secours, -- oracle de Yahweh; et ton Rédempteur est le Saint d'Israël. (Is 41)
Alors que je suis en train de couler lamentablement et que je vais sans doute laisser ma vie dans ce combat trop compliqué pour moi ! A ce moment - là soyons-en sûrs, Jésus est proche mais les yeux de notre cœurs sont empêchés de Le reconnaître comme les Apôtres le sont quand la barque est sur le point de chavirer.
Vers la fin de la nuit , la fin de la nuit de mes difficultés où ma barque tangue comme tangue celle des apôtres ! La fin de cette nuit où je vois tout en noir, où je me crois perdu(e), alors
Jésus vint vers eux en marchant sur la mer., vers moi,sur la mer de mon agitation où
 
avec les apôtres, je suis incapable de Le reconnaître ! C'est Ste Catherine de Sienne (me semble-t-il) qui a vécu un épisode douloureux où elle se trouvait dans la nuit la plus profonde et qui sortant du tunnel dit à Jésus, « mais où étiez-vous tandis que je me débattais et Jésus Lui répondit :  J'étais là au plus profond de toi-même mais tu ne me voyais pas » En effet en, plein combat nous risquons de nous laisser dominer par les forces du mal au point de devenir incapables de faire silence pour reconnaître la Présence divine en nous et Lui parler paisiblement, Lui exposer ce qui ne va pas ou plus, il n'y a que la nuit, rien que la nuit, mon ami Jésus n'existe plus ! Nous doutons comme doutent les disciples en Le voyant avancer vers eux, au point de Le méconnaître et de Le prendre ( n'est-ce pas terrible?) pour un fantôme ! Jésus devient un fantôme ! Donc une apparition, une vision ou une illusion, interprétée comme une manifestation surnaturelle d'une personne décédée. Jésus un revenant, un spectre ? Notre imaginaire dans le péché, dans le trouble n'a aucune limite pas plus chez les apôtres Ses proches que chez nous mauves vermisseaux qui nous débattons avec les forces du mal qui triompheraient de nous entraîner dans des cochons jusqu'au fond de l'abîme.
Expulsion de démons garadéniens :Or, à quelque distance, il y avait un grand troupeau de porcs en train de paître. Les démons suppliaient Jésus, disant: " Si tu nous chasses, envoie-nous dans le troupeau de porcs. " Il leur dit: " Allez! " Ils sortirent et s'en allèrent dans les porcs; et tout le troupeau se précipita du haut de l'escarpement dans la mer, et ils périrent dans les eaux. (Mt 8)
En le voyant marcher sur la mer les disciples furent bouleversés.Ils dirent :« C’est un
fantôme. »Pris de peur, ils se mirent à crier.Il n'est  pas possible pour eux que Jésus Celui avec qui ils ont partagé tant de moments heureux et tout récemment cette surprenante multiplication des pains, soit là, sur l'eau , proche d'eux ! Jésus, le Messie, le Fils Unique, si proche ? Ce n'est pas possible pour nos regards déformés et déformants, pour nos esprits torturés, brouillés, qui font plus facilement confiance au Mal qu'au Bien, au Beau à l'Amour vrai ! Jésus essaie de les rassurer, d'apaiser la tempête de leurs cœurs, celle des nôtres aussi mais c'est tellement inattendu, inespéré que même Sa Parole d'apaisement a du mal à être accueillie !
Mais aussitôt Jésus leur parla :« Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! »Ah!la formule magique « n'ayez pas peur » elle devrait accomplir le miracle de la paix accueillie, de la paix revenue dans les cœurs tourmentés !
Le 22 octobre 1978 , Place St Pierre, Le Pape Jean Paul II reprendra cette injonction :«N’ayez pas peur ! »« Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ, poursuit Jean-Paul II : à sa puissance salvatrice, ouvrez les frontières des États, des systèmes politiques et économiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation et du développement. » Ici, Jésus dit ; »confiance » sous-entendu « Je suis-là, vous ne craignez rien » ! Que c'est donc difficile de faire confiance, de s'abandonner dans les mains de Celui qui a nos noms inscrits dans « les paumes de Ses mains »
Une femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle allaite? N'a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand elle l'oublierait, Moi je ne t'oublierai point. Voici, je t'ai gravée sur mes mains; Tes murs sont toujours devant mes yeux. Tes fils accourent; Ceux qui t'avaient détruite et ravagée Sortiront du milieu de toi. Is 49
En St Jean, après la Multiplication des pains, la polémique monte Jésus sera conduit à poser la question de confiance à Ses apôtres : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Ce à quoi Simon Pierre répond : : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. » Mais c'est après avoir été extrait des eaux où il coulait . En effet, chez St Matthieu après l'appel à la confiance de Jésus, Pierre Lui lance un défi ! Il a besoin de vérifier Ses dires, Il ne reconnaît toujours pas Son Ami et Maître, il a besoin de se sentir en terrain sûr, aussi lance-t-il  ;
« Seigneur, si c’est bien toi,ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »
Jésus, égal à Lui-même, ne se démonte pas , et répond : :« Viens ! »Jésus est simple,Il ne complique rien ! Au tout début quand les appelés Lui demandent « où demeures-tu ? Jésus répond en toute simplicité :"Venez et vous verrez." Ils allèrent et virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. (Jn 1)Avec Jésus tout est simple si nous agissons simplement et en vérité. Ici, Pierre, l'intrépide, à l’injonction de Jésus :
descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.    Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria :« Seigneur, sauve-moi ! » 
Pierre s'élance fermement, joyeusement pourrait-on dire , il a tout oublié ou presque mais il est vite rattrapé par les éléments déchaînes en lui et autour de lui. Au lieu de rester calme ne comptant que sur Jésus,le « regard fixé sur Jésus », le voilà ramené à ses peurs et il perd pied . Il cesse de regarder Jésus, il rentre en lui-même où la tempête est loin d'être apaisée, il panique et se raccroche sincèrement cette fois Jésus sa seule bouée fiable en lançant le cri du cœur ;« Seigneur, sauve-moi ! »  Quelle est belle sa Profession de Foi ! Pierre tente le tout pour le tout ! Expérience faite, Pierre n'a plus besoin de preuve, il ne voit plus d'éventuel fantôme, le cri du cœur jaillit « je le crois, c'est bien Toi, l'ami sûr, le seul qui ait les paroles de la Vie éternelle, le seul susceptible de me tirer de la fange dans laquelle je m'enfonce, tu es mon Sauveur ! » Peut-être ignorons-nous le symbolisme biblique de la mer domaine des forces du Mal. S'enfoncer dans la mer c'est être tiré vers le bas par des forces mauvaises. Dans la déréliction les apôtres et nous comme eux, nous perdons le sens du réel et nous laissons tracter par les forces du Mal , c'est la Nuit absolue !
Plus tard Philippe tombera en adoration en s'écriant : « Mon Seigneur et Mon Dieu » Recevoir le salut de qui il vient est notre grâce, notre bonheur ! Aujourd'hui nous risquons d'épuiser toutes les techniques possibles en espérant trouver la paix perdue : cabines de bien-être, Sophrologie, Yoga, et je n'ose dresser une liste relativement complète, il sort régulièrement des propositions nouvelles or la seule efficace et sûre et salvatrice c'est de marcher avec Son Dieu, d'écouter Sa Parole de recevoir les Sacrements et c'est tellement moins coûteux Venez acheter sans argent
Vous tous qui avez soif, venez, voici de l'eau ! Même si vous n'avez pas d'argent, venez acheter et consommer, venez acheter du vin et du lait sans argent et sans rien payer.
Pourquoi dépenser votre argent pour ce qui ne nourrit pas, vous fatiguer pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi donc : mangez de bonnes choses, régalez-vous de viandes savoureuses !
Prêtez l'oreille ! Venez à moi ! Écoutez, et vous vivrez. Je ferai avec vous une Alliance éternelle, qui confirmera ma bienveillance envers David. (Is 55)

ÉCOUTE, Israël! Le Seigneur notre Dieu est le Seigneur UN. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, tout ton être, de toute ta force. Les paroles des commandements que je te donne aujourd'hui seront présentes à ton cœur; tu les répéteras à tes fils; tu les leur diras quand tu resteras chez toi et quand tu marcheras sur la route, quand tu seras couché et quand tu seras debout; tu en feras un signe attaché à ta main, une marque placée entre tes yeux; tu les inscriras sur les montants de porte de ta maison et à l'entrée de ta ville. (Dt 6)
Écoute la voix du Seigneur ton Dieu, en observant ses ordres et ses commandements inscrits dans ce livre de la Loi ; reviens au Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme. Car cette loi que je te prescris aujourd'hui n'est pas au-dessus de tes forces ni hors de ton atteinte. (Dt 30)

Jésus ne fait pas attendre Pierre, il suffit qu'Il reconnaisse son besoin de salut, son impuissance à s'en sortir tout seul !
Nous avons parfois l'impression que Jésus fait la sourde oreille dans nos vies agitées par des tempêtes , parfois des tsunamis . Qui est sourd ? Jésus ou sa créature ? Sommes-nous attentifs à ce que l'Esprit nous dit au plus profond de notre cœur ?

Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit :« Homme de peu de foi,pourquoi as-tu douté ? » 
Oui,pourquoi doutons-nous ? Pourquoi une bonne fois ne disons-nous pas : Je crois Seigneur , je m'en remets à Toi, Je crois que Tu veux mon bien, mon Salut, tout ce que Tu fais est pour mon bonheur , fais -moi grandir dans la foi c'est tout le contenu de la conversation avec l'aveugle de naissance
Jésus apprit qu'ils l'avaient expulsé. Alors il vint le trouver et lui dit : « Crois-tu au Fils de l'homme ? »
Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? »
Jésus lui dit : « Tu le vois, et c'est lui qui te parle. »
Il dit : « Je crois, Seigneur ! », et il se prosterna devant lui.
Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour une remise en question : pour que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. » (Jean (LIT) 9) ( il serait bon de relire ce chapitre 9 de St Jean)
Jésus tend la main à tout homme mais encore faut-Il que nous Lui permettions de saisir la nôtre pour nous entraîner dans son sillage
Et quand ils furent montés dans la barque,le vent tomba. 
Quand nous prenons Jésus dans la barque de notre vie de façon sérieuse évidemment, non pas un jour oui, un jour non, selon mes humeurs, mes caprices ! Quand nous Lui permettons de tenir le gouvernail, alors rien ne peut nous ébranler ! Que survienne un tsunami totalement inattendu nous garderons le cap parce que nous marcherons confiants dans les pas de Jésus , Il est le barreur, je suis Son second ! Qui pourra nous séparer de l'amour du Christ ? S'écrie Saint Paul dans la lettre aux Romains de dimanche dernier ? Et il poursuit en décrivant de possibles épreuves :
la détresse ? l'angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le supplice ? L'Écriture dit en effet : C'est pour toi qu'on nous massacre sans arrêt, on nous prend pour des moutons d'abattoir. Oui, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. J'en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni l'avenir, ni les astres, ni les cieux, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu qui est en Jésus Christ notre Seigneur. (R 8)
Seule notre suffisance, donc notre orgueil,nous retiennent quand nous refusons de crier vers Jésus : Seigneur Sauve-moi ! Comme je souhaite, au tréfonds de mon être en persuader chacune et chacun. Comme je voudrais qu'à travers ma maladresse à l'exprimer vous soyez persuadés que Jésus seul, oui Lui seul peut panser, soigner, guérir, nos blessures et qu'il n'y a pas de fautes qu'Il retienne si nous les déposons dans Son Cœur : « venez à moi vous tous qui ployez sous le fardeau et vous trouverez le repos ! » Prenons au sérieux les Paroles de vie que nous adresse Jésus Lui qui est venu pour donner la Vie en abondance, Lui qui est venu sauver ce qui est perdu ! Alors avec ceux qui sont dans la barque très sincèrement et de tout notre cœur nous nous prosterneront et Lui dirons avec nos entrailles :
  :« Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »


Seigneur nous t'en supplions permets que nous fassions notre cet acte de foi et que jamais nous ne nous éloignons de toi comme le fit le jeune homme riche parti tout triste parce qu'il avait de grands biens ! Il croyait avoir de grands biens ! Notre seule vraie richesse C'EST TOI ! Amen !

L'Ermite

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire