XIX
e DIMANCHE
DU
TEMPS ORDINAIRE
ANNEE
A
(Mt 14, 22-33)
Aussitôt
après avoir nourri la foule dans le désert,Jésus
obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder
sur l’autre rive,pendant
qu’il renverrait les foules.
Après
la Multiplication des pains...partagés, Jésus use de fermeté !
Il demande aux apôtres de « passer sur l'autre rive »
tandis que lui-même s'occupe de disperser les foules.Sans doute ne
veut-Il pas renouveler la récente expérience et les risques
encourus !
Jésus
a un besoin urgent de se retrouver seul à seul avec Son Père, et de
réfléchir à ce départ violent de son cousin.Peut-être aussi ne
veut-il pas se laisser enfermer dans un acte qui a pu en surprendre
plus d'un ! Pour Jésus il n'y a rien d'extraordinaire Il est
venu servir l'humanité et, non pas l'asservir. Si elle s'attache à
Lui ce doit être pour ce qu'Il EST non pour ce qu'Il fait. Si ce
qu'Il fait est important, ce qu'Il EST l'est encore plus !
« je suis le chemin la Vérité et la Vie » Celui qui me
suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la
vie » Pour
Jésus , comme pour un chrétien authentique, le matériel est
secondaire l'important c'est de vivre en union avec le Père :
« Le
Père et Moi nous sommes UN » « Je ne fais rien que je ne
voie faire au Père »
Dès lors, après un tel acte qui suivait, ne l'oublions pas un
enseignement il n'y a rien de surprenant de voir Jésus gravir la
montagne ce lieu par excellence de silence et de solitude bien que
Jésus , Il le dit Lui-même ne soit jamais seul « je
ne suis jamais seul ! »
La
foule dispersée, les apôtres éloignés : « il
gravit la montagne, à l’écart, pour prier.Le
soir venu, il était là, seul. » Seul en apparence, nous l'avons compris, car Il est en compagnie de Son Père.
soir venu, il était là, seul. » Seul en apparence, nous l'avons compris, car Il est en compagnie de Son Père.
N'avons-nous
pas ici, une grande similitude avec Élie dans la Première
lecture ?lorsque
le prophète Élie
fut arrivé à l’Horeb,
la montagne de Dieu,
il entra dans une caverne et y passa la nuit. Le
Seigneur dit :« Sors et tiens-toi sur la montagne devant
le Seigneur,car il va passer. »À l’approche du Seigneur,il y
eut un ouragan, si fort et si violent qu’il fendait les montagnes
et brisait les rochers,mais le Seigneur n’était pas dans
l’ouragan ;et après l’ouragan, il y eut un tremblement de
terre,mais le Seigneur n’était pas dans le tremblement de
terre ; et après ce tremblement de terre, un
feu,mais le Seigneur n’était pas dans ce feu ;et après ce
feu, le
murmure d’une brise légère. Aussitôt qu’il
l’entendit,Élie se couvrit le visage avec son manteau,il sortit et
se tint à l’entrée de la caverne. Élie,
Jésus nous révèlent que c'est dans le SILENCE, à l'écart de
l'agitation du monde, dans des lieux plus isolés, qu'il est plus
facile de rencontrer le Seigneur de nos vies. Nous pouvons bien-sûr
être saisis n'importe où, même au milieu d'une foire, d'une soirée
dansante,dans la cohue du métro parisien, n'importe quand, dans
notre sommeil, au cœur de notre prière, en plein travail, mais le
lieu et le moment privilégiés c'est à l'écart, dans le silence,
dans la « caverne » de notre cœur !
Tandis
que Jésus se repose auprès de Son Père, qu'Il écoute Ses
volontés, reprend Son humanité fatiguée en mains, voilà qu'un
petit drame se joue en pleine mer où les apôtres sont malmenés par
des vents contraires qui agitent la barque. Ils ont peur , ils
s'affolent !

Les
uns diront « mais où est Dieu » que fait-Il quand je me
bats avec et contre moi-même, quand je me bats avec et contre mes
frères ? Quand je me bats avec les éléments de ma vie :
travail, santé, famille, voisins, amis mêmes, paroisse et
paroissiens et responsable de paroisse, et j'en passe ! Mais où
est-Il ce Dieu qui prend soin de sa créature comme Il prend soin de
la prunelle de Ses yeux , en Jésus le Verbe Incarné ?
Il
rencontre son peuple au pays du désert, dans les solitudes
remplies
de hurlements sauvages: il l'entoure, il l'instruit, il veille sur
lui comme sur la prunelle de son œil. (Dt
32)
Garde-moi
comme la prunelle de l’œil,
cache-moi à l'ombre de tes ailes,
loin des méchants qui m'ont pillé et des ennemis mortels qui me
cernent. (Ps 17)
Oui,
quiconque vous touche, touche à la prunelle de mon œil.
(Za 2)
Où
est Il ce Dieu qui prétend que je suis unique pour Lui ? Qui
dit qu'Il prend soin de moi ?
Elle
est unique, ma colombe, ma parfaite. Elle est unique pour sa mère,
brillante pour celle qui l'enfanta. (Ct 6)
Ne
crains point, car, je suis avec toi; ne regarde pas avec inquiétude,
car je suis ton Dieu; je t'ai saisi fortement, et je t'aide, et je te
soutiens par la droite de ma justice. (Is41)
"Ne
crains point, c'est moi qui viens à ton aide." Ne crains
point, vermisseau de Jacob, faible reste d'Israël! moi, je viens à
ton secours, -- oracle de Yahweh; et ton Rédempteur est le Saint
d'Israël. (Is 41)
Alors
que je suis en train de couler lamentablement et que je vais sans
doute laisser ma vie dans ce combat trop compliqué pour moi ! A
ce moment - là soyons-en sûrs, Jésus est proche mais les yeux de
notre cœurs sont empêchés de Le reconnaître comme les Apôtres le
sont quand la barque est sur le point de chavirer.
Vers
la fin de la nuit ,
la fin de la nuit de mes difficultés où ma barque tangue comme
tangue celle des apôtres ! La fin de cette nuit où je vois
tout en noir, où je me crois perdu(e), alors
Jésus
vint vers eux en marchant sur la mer., vers
moi,sur la mer de mon agitation où

avec les apôtres, je suis
incapable de Le reconnaître ! C'est Ste Catherine de Sienne (me
semble-t-il) qui a vécu un épisode douloureux où elle se trouvait
dans la nuit la plus profonde et qui sortant du tunnel dit à Jésus,
« mais
où étiez-vous tandis que je me débattais et Jésus Lui répondit :
J'étais là au plus profond de toi-même mais tu ne me voyais pas »
En effet en, plein combat nous risquons de nous laisser dominer par
les forces du mal au point de devenir incapables de faire silence
pour reconnaître la Présence divine en nous et Lui parler
paisiblement, Lui exposer ce qui ne va pas ou plus, il n'y a que la
nuit, rien que la nuit, mon ami Jésus n'existe plus ! Nous
doutons comme doutent les disciples en Le voyant avancer vers eux, au
point de Le méconnaître et de Le prendre ( n'est-ce pas terrible?)
pour un fantôme ! Jésus devient un fantôme ! Donc
une apparition, une vision ou une illusion, interprétée comme une
manifestation surnaturelle d'une personne décédée. Jésus un
revenant, un spectre ? Notre imaginaire dans le péché, dans le
trouble n'a aucune limite pas plus chez les apôtres Ses proches que
chez nous mauves vermisseaux qui nous débattons avec les forces du
mal qui triompheraient de nous entraîner dans des cochons jusqu'au
fond de l'abîme.
Expulsion
de démons garadéniens :Or, à quelque distance, il y avait un
grand troupeau de porcs en train de paître. Les démons suppliaient
Jésus, disant: " Si tu nous chasses, envoie-nous dans le
troupeau de porcs. " Il leur dit: " Allez! " Ils
sortirent et s'en allèrent dans les porcs; et tout le troupeau se
précipita du haut de l'escarpement dans la mer, et ils périrent
dans les eaux. (Mt 8)
En
le voyant marcher sur la mer les disciples furent bouleversés.Ils
dirent :« C’est un
fantôme. »Pris de peur, ils se mirent à crier.Il n'est pas possible pour eux que Jésus Celui avec qui ils ont partagé tant de moments heureux et tout récemment cette surprenante multiplication des pains, soit là, sur l'eau , proche d'eux ! Jésus, le Messie, le Fils Unique, si proche ? Ce n'est pas possible pour nos regards déformés et déformants, pour nos esprits torturés, brouillés, qui font plus facilement confiance au Mal qu'au Bien, au Beau à l'Amour vrai ! Jésus essaie de les rassurer, d'apaiser la tempête de leurs cœurs, celle des nôtres aussi mais c'est tellement inattendu, inespéré que même Sa Parole d'apaisement a du mal à être accueillie !
fantôme. »Pris de peur, ils se mirent à crier.Il n'est pas possible pour eux que Jésus Celui avec qui ils ont partagé tant de moments heureux et tout récemment cette surprenante multiplication des pains, soit là, sur l'eau , proche d'eux ! Jésus, le Messie, le Fils Unique, si proche ? Ce n'est pas possible pour nos regards déformés et déformants, pour nos esprits torturés, brouillés, qui font plus facilement confiance au Mal qu'au Bien, au Beau à l'Amour vrai ! Jésus essaie de les rassurer, d'apaiser la tempête de leurs cœurs, celle des nôtres aussi mais c'est tellement inattendu, inespéré que même Sa Parole d'apaisement a du mal à être accueillie !
Mais
aussitôt Jésus leur parla :« Confiance ! c’est
moi ; n’ayez plus peur ! »Ah!la
formule magique
« n'ayez pas peur »
elle devrait accomplir le miracle de la paix accueillie, de la paix
revenue dans les cœurs tourmentés !
Le
22 octobre 1978 , Place St Pierre, Le Pape Jean Paul II reprendra
cette injonction :«N’ayez
pas peur !
»«
Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ,
poursuit Jean-Paul
II :
à
sa puissance salvatrice,
ouvrez les frontières des États, des systèmes politiques et
économiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation
et du développement. »
Ici, Jésus dit ; »confiance » sous-entendu « Je
suis-là, vous ne craignez rien » ! Que c'est donc
difficile de faire confiance, de s'abandonner dans les mains de Celui
qui a nos noms inscrits dans « les paumes de Ses mains »
Une
femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle allaite? N'a-t-elle pas pitié
du fruit de ses entrailles? Quand
elle l'oublierait, Moi je ne t'oublierai point. Voici,
je t'ai gravée sur mes mains; Tes
murs sont toujours devant mes yeux. Tes
fils accourent; Ceux qui t'avaient détruite et ravagée Sortiront du
milieu de toi. Is 49
En
St Jean, après la Multiplication des pains, la polémique monte
Jésus sera conduit à poser la question de confiance à Ses
apôtres : «
Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Ce à quoi Simon Pierre répond :
: « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie
éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le
Saint de Dieu. »
Mais c'est après avoir été extrait des eaux où il coulait . En
effet, chez St Matthieu après l'appel à la confiance de Jésus,
Pierre Lui lance un défi ! Il a besoin de vérifier Ses dires,
Il ne reconnaît toujours pas Son Ami et Maître, il a besoin de se
sentir en terrain sûr, aussi lance-t-il ;
Jésus,
égal à Lui-même, ne se démonte pas , et
répond : :« Viens ! »Jésus
est simple,Il ne complique rien ! Au tout début quand les
appelés Lui demandent « où demeures-tu ? Jésus répond
en toute simplicité :"Venez
et vous verrez." Ils allèrent et virent où il demeurait, et
ils restèrent auprès de lui ce jour-là. (Jn 1)Avec
Jésus tout est simple si nous agissons simplement et en vérité.
Ici, Pierre, l'intrépide, à l’injonction de Jésus :
descendit
de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il
commençait à enfoncer, il cria :« Seigneur,
sauve-moi ! »
Pierre
s'élance fermement, joyeusement pourrait-on dire , il a tout oublié
ou presque mais il est vite rattrapé par les éléments déchaînes
en lui et autour de lui. Au lieu de rester calme ne comptant que sur
Jésus,le « regard fixé sur Jésus », le voilà ramené
à ses peurs et il perd pied . Il cesse de regarder Jésus, il rentre
en lui-même où la tempête est loin d'être apaisée, il panique et
se raccroche sincèrement cette fois Jésus sa seule bouée fiable
en lançant le cri du cœur ;« Seigneur,
sauve-moi ! »
Quelle est belle sa Profession de Foi ! Pierre tente le tout
pour le tout ! Expérience faite, Pierre n'a plus besoin de
preuve, il ne voit plus d'éventuel fantôme, le cri du cœur jaillit
« je le crois, c'est bien Toi, l'ami sûr, le seul qui ait les
paroles de la Vie éternelle, le seul susceptible de me tirer de la
fange dans laquelle je m'enfonce, tu es mon Sauveur ! »
Peut-être ignorons-nous le symbolisme biblique de la mer domaine des
forces du Mal. S'enfoncer dans la mer c'est être tiré vers le bas
par des forces mauvaises. Dans la déréliction les apôtres et nous
comme eux, nous perdons le sens du réel et nous laissons tracter par
les forces du Mal , c'est la Nuit absolue !
Plus
tard Philippe tombera en adoration en s'écriant : « Mon
Seigneur et Mon Dieu » Recevoir le salut de qui il vient est
notre grâce, notre bonheur ! Aujourd'hui nous risquons
d'épuiser toutes les techniques possibles en espérant trouver la
paix perdue : cabines de bien-être, Sophrologie, Yoga, et je
n'ose dresser une liste relativement complète, il sort régulièrement
des propositions nouvelles or
la seule efficace et sûre et salvatrice c'est de marcher avec Son
Dieu, d'écouter Sa Parole de recevoir les Sacrements et c'est
tellement moins coûteux Venez acheter sans argent
Vous
tous qui avez soif, venez, voici de l'eau ! Même si vous n'avez pas
d'argent, venez acheter et consommer, venez acheter du vin et du lait
sans argent et sans rien payer.
Pourquoi
dépenser votre argent pour ce qui ne nourrit pas, vous fatiguer pour
ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi donc : mangez de bonnes choses,
régalez-vous de viandes savoureuses !
Prêtez
l'oreille ! Venez à moi ! Écoutez, et vous vivrez. Je ferai
avec vous une Alliance éternelle, qui confirmera ma bienveillance
envers David. (Is 55)
ÉCOUTE,
Israël! Le Seigneur notre Dieu est le Seigneur UN.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, tout ton être,
de toute ta force. Les paroles des commandements que je te donne
aujourd'hui seront présentes à ton cœur; tu les répéteras à
tes fils; tu les leur diras quand tu resteras chez toi et quand tu
marcheras sur la route, quand tu seras couché et quand tu seras
debout; tu en feras un signe attaché à ta main, une marque placée
entre tes yeux; tu les inscriras sur les montants de porte de ta
maison et à l'entrée de ta ville. (Dt 6)
Écoute
la voix du Seigneur ton Dieu, en observant ses ordres et ses
commandements inscrits dans ce livre de la Loi ; reviens
au Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme.
Car cette loi que je te prescris aujourd'hui n'est pas au-dessus de
tes forces ni hors de ton atteinte. (Dt 30)
Jésus
ne fait pas attendre Pierre, il suffit qu'Il reconnaisse son besoin
de salut, son impuissance à s'en sortir tout seul !
Nous
avons parfois l'impression que Jésus fait la sourde oreille dans nos
vies agitées par des tempêtes , parfois des tsunamis . Qui est
sourd ? Jésus ou sa créature ? Sommes-nous attentifs à
ce que l'Esprit nous dit au plus profond de notre cœur ?
Aussitôt,
Jésus étendit la main, le saisit et lui dit :« Homme de
peu de foi,pourquoi as-tu douté ? »
Oui,pourquoi
doutons-nous ? Pourquoi une bonne fois ne disons-nous pas :
Je
crois Seigneur , je m'en remets à Toi, Je crois que Tu veux mon
bien, mon Salut, tout ce que Tu fais est pour mon bonheur , fais -moi
grandir dans la foi
c'est tout le contenu de la conversation avec l'aveugle de naissance
Jésus
apprit qu'ils l'avaient expulsé. Alors il vint le trouver et lui dit
: « Crois-tu au Fils de l'homme ? »
Il
répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? »
Jésus
lui dit : « Tu le vois, et c'est lui qui te parle. »
Il
dit : « Je crois, Seigneur ! », et il se prosterna devant lui.
Jésus
dit alors : « Je suis venu en ce monde pour une remise en question :
pour que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient
deviennent aveugles. » (Jean (LIT) 9)
(
il serait bon de relire ce chapitre 9 de St Jean)
Jésus
tend la main à tout homme mais encore faut-Il que nous Lui
permettions de saisir la nôtre pour nous entraîner dans son
sillage
Quand
nous prenons Jésus dans la barque de notre vie de façon sérieuse
évidemment, non pas un jour oui, un jour non, selon mes humeurs, mes
caprices ! Quand nous Lui permettons de tenir le gouvernail,
alors rien ne peut nous ébranler ! Que survienne un tsunami
totalement inattendu nous garderons le cap parce que nous marcherons
confiants dans les pas de Jésus , Il est le barreur, je suis Son
second !
Qui pourra nous séparer de l'amour du Christ ?
S'écrie Saint Paul dans la lettre aux Romains de dimanche dernier ?
Et il poursuit en décrivant de possibles épreuves :
la
détresse ? l'angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ?
le danger ? le supplice ? L'Écriture
dit en effet : C'est pour toi qu'on nous massacre sans arrêt, on
nous prend pour des moutons d'abattoir. Oui, en tout cela nous sommes
les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. J'en ai la
certitude : ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances,
ni le présent ni l'avenir, ni les astres, ni les cieux, ni les
abîmes, ni aucune autre créature, rien
ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu qui est en Jésus Christ
notre Seigneur. (R 8)
Seule
notre suffisance, donc notre orgueil,nous retiennent quand nous
refusons de crier vers Jésus : Seigneur Sauve-moi ! Comme
je souhaite, au tréfonds de mon être en persuader chacune et
chacun. Comme je voudrais qu'à travers ma maladresse à l'exprimer
vous soyez persuadés que Jésus seul, oui Lui seul peut panser,
soigner, guérir, nos blessures et qu'il n'y a pas de fautes qu'Il
retienne si nous les déposons dans Son Cœur : « venez à
moi vous tous qui ployez sous le fardeau et vous trouverez le
repos ! » Prenons au sérieux les Paroles de vie que nous
adresse Jésus Lui qui est venu pour donner la Vie en abondance, Lui
qui est venu sauver ce qui est perdu ! Alors avec ceux qui sont
dans la barque très sincèrement et de tout notre cœur nous nous
prosterneront et Lui dirons avec nos entrailles :
Seigneur
nous t'en supplions permets que nous fassions notre cet acte de foi
et que jamais nous ne nous éloignons de toi comme le fit le jeune
homme riche parti tout triste parce qu'il avait de grands biens !
Il croyait avoir de grands biens ! Notre seule vraie richesse
C'EST TOI ! Amen !
L'Ermite
L'Ermite
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